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Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.

 

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Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2023 ; 35(5) : pp. 19-33

Cet article fait le point sur les évolutions en matière de consommation de tabac et de produits de vapotage, en France, depuis une trentaine d’années, et les enjeux qu’elles soulèvent pour les pouvoirs publics, en termes de prévention et de prise en charge des conséquences sociosanitaires. Produit d’une analyse conjointe de Santé publique France (SpF) et de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), il montre d’abord un « tournant générationnel » dans la consommation de tabac et les représentations sociales de la cigarette depuis le milieu des années 2010, avec un recul marqué de l’expérimentation parmi les adolescents, qui est devenue à la fois moins courante et plus tardive, ce qui était un des objectifs des plans nationaux de réduction du tabagisme successivement mis en place depuis 2014. Le tabagisme reste néanmoins assez stable parmi les adultes, prédominant chez les hommes, avec des écarts entre hommes et femmes qui se maintiennent depuis le début des années 2000. Au-delà du différentiel de genre, les disparités sociales de consommation restent importantes, parmi les jeunes comme à l’âge adulte. Cependant, si la prévalence du tabagisme ne progresse plus, celle du vapotage augmente, ce qui constitue un point d’attention dès lors qu’une partie de ces pratiques induit une consommation de nicotine. Cela induit également le risque d’une « renormalisation » de l’acte de fumer, qui constitue un point de vigilance des autorités sanitaires, en France comme dans d’autres pays européens. L’analyse se conclut sur la nécessité de continuer à adapter le système d’information statistique et les enquêtes qualitatives pour permettre un suivi épidémiologique de la situation qui reste performant.

Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2024 ; 35(5) : pp. 81-94

À partir d'un échantillon de 18 008 volontaires inclus en 2017 dans CONSTANCES, une cohorte nationale en population générale française ayant recruté de manière aléatoire des volontaires de 18-69 ans affiliés au Régime Général d'Assurance Maladie, les prévalences d'usage du tabac en fonction de du statut vis-à-vis de l'emploi ont été estimées en 2017 et en 2019 après correction pour les biais de sélection à l'inclusion et de non-réponse au suivi.

Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2023 ; 35(5) : pp. 35-38

Alors que l’intérêt de la cigarette électronique fait l’objet de débats scientifiques, l’arrivée sur le marché d’un produit marketing, les puffs, destiné aux adolescents est un nouveau défi pour les autorités sanitaires. Comment prévenir l’entrée des jeunes dans la dépendance à la nicotine, sans interdire le recours au vapotage par les fumeurs qui souhaitent arrêter la cigarette ?

Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2023 ; 35(5) : pp. 39-49

Cet article propose une synthèse analytique des tendances ­internationales observables dans les politiques publiques de régulation du tabac dans ce premier quart du xxi e siècle. Il revient d’abord sur la densification du répertoire d’actions publiques et l’affirmation d’une stratégie consistant à encercler le tabac (désigné comme un ennemi) et à l’attaquer par le biais de différentes tactiques matérielles et symboliques. La régulation du tabac est un processus en mouvement permanent, du fait de l’intensité des échanges de coups entre protagonistes : ces interactions agonistiques se traduisent dans des luttes de cadrage qui entraînent une diversification des qualifications du tabac, comme problème sanitaire mais aussi environnemental et social. Enfin, l’article montre comment, à l’issue de ce quart de siècle de mobilisations diverses, s’esquisse la formulation progressive d’un changement de paradigme, où l’objectif de l’action publique ne serait plus seulement le contrôle du tabac mais sa disparition comme bien courant.

Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2023 ; 35(5) : pp. 51-60

Cet article présente l’approche dite de dénormalisation, qui s’est progressivement imposée dans le champ de la lutte contre le tabac. Cette démarche regroupe un ensemble varié de pratiques et entend renouveler les méthodes de la lutte contre le tabac en élargissant sa portée au-delà des considérations individuelles et sanitaires habituelles ; elle envisage le tabagisme en tant que problématique sociétale. Cette contribution illustre la mise en œuvre de cette approche, incarnée en France par les campagnes de dénormalisation de l’Alliance Contre le Tabac depuis 2019. La dernière campagne réalisée en janvier 2023 démontre que le tabagisme, au-delà de son impact sanitaire, aggrave aussi les difficultés financières quotidiennes des personnes les plus modestes. La présentation de ce dispositif permet d’illustrer le déploiement de ce type de campagne, la méthodologie utilisée, les outils mobilisés et les résultats obtenus, grâce à la réalisation d’un post-test.

Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2023 ; 35(5) : pp. 61-67

Le tabac chauffé (TC), nouveau produit du tabac, est présenté par l’industrie du tabac comme une alternative efficace et sûre à la cigarette. Même si les quantités de composés nocifs pour la santé émises par le TC sont inférieures à celles trouvées dans la fumée de cigarette, cette diminution d’exposition ne peut être assimilée à une réduction des risques. Aucune étude n’a apporté la preuve que le passage de la cigarette au TC réduisait le risque des maladies liées au tabac. Le TC ne peut pas être considéré comme un produit de sevrage de la cigarette et a même été conçu comme un produit pour entrer dans la consommation de tabac ou y revenir. Pour faire la promotion de ce produit, l’industrie du tabac exploite essentiellement le concept de réduction des risques et, à ce titre, essaie dans sa communication commerciale de créer la confusion entre le TC et la cigarette électronique alors que ces deux produits n’ont rien à voir. Cette promotion s’appuie, d’une part, sur les données d’études internes contradictoires avec celles d’études indépendantes, d’autre part, de façon illégale, sur les réseaux sociaux et une communication en contradiction avec les avis des autorités de régulation. Le TC est un nouveau leurre de l’industrie du tabac, destiné à assurer le maintien de ses profits dans un monde qui s’éloigne de la cigarette « traditionnelle ». Il doit être formellement déconseillé, tant aux non-fumeurs qu’aux fumeurs.

Publication
- 04/01/2024
SANTE PUBLIQUE 2023 ; 35(5) : pp. 69-80

La prévalence et la sévérité du tabagisme sont particulièrement élevées dans les populations en situation de précarité et font du tabagisme un déterminant essentiel des inégalités sociales de santé, du fait de son impact particulièrement catastrophique sur la santé de ces populations. La réduction générale du tabagisme, moins importante dans les populations défavorisées, contribue à accroître encore ces inégalités et le tabagisme a tendance à se concentrer dans les populations les plus vulnérables. Les relations entre tabac et précarité sont examinées en identifiant, sur la base d’une revue de la littérature, les principaux facteurs communs de vulnérabilité : stress et adversité sociale, auto-stigmatisation, faible sentiment d’auto-efficacité, fonction sociale du tabagisme, ambivalence de la demande, addictions associées, sévérité de la dépendance au tabac, éloignement des dispositifs d’aide et de soins… Une attention spécifique est prêtée à certaines conditions particulières : troubles mentaux, addictions (hors-tabac), mal-logement, détention, migrations. Sur cette base, des pistes d’actions sont proposées pour améliorer l’accès aux soins et leur efficacité chez les personnes concernées. Un accent particulier est porté sur la mobilisation des professionnels qui ont souvent tendance à négliger les questions de tabagisme au regard de la sévérité immédiate des problèmes à l’origine de la demande des personnes accueillies. Une offre d’accompagnement à la réduction des risques (vapotage notamment) semble particulièrement adaptée à la demande souvent ambivalente des personnes. L’importance du travail en réseau et de l’implication des CSAPA/CAARUD est également soulignée. Sur le plan systémique, tout ceci doit s’accompagner d’un plaidoyer politique pour réduire ces inégalités et déterminants sociaux de santé.

Action
- 03/01/2024
LE MONDE.FR

L’association Al-Anon propose un accompagnement des familles de personnes ayant un problème avec l’alcool. L’objectif ? Réduire la souffrance des aidants.

Actualité
- 03/01/2024
LE MONDE.FR

Saluant la nouvelle édition de cette opération qui vise à se passer d’alcool pendant un mois, un collectif de membres de la Société française de santé publique appelle l’Etat, dans une tribune au « Monde », à mettre en place une politique cohérente et déterminée afin de changer l’image de ce produit.

Publication
- 20/12/2023
FEDERATION DES ACTEURS DE LA SOLIDARITE ; FEDERATION ADDICTION

Ce document, conçu la Fédération des acteurs de la solidarité et la Fédération Addiction, traite des interactions entre addiction et précarité, notamment de la difficulté d’accès et de maintien aux structures d’accueil pour les personnes souffrant d’addictions.

Publication
- 20/12/2023
TENDANCES 2023 ; n°160 : 8 p.

Ce numéro de Tendances, publié par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), présente les données saillantes collectées par le dispositif Tendances récentes et nouvelles drogues (TREND) en 2022. Il propose notamment des données sur la livraison de drogues à domicile (via les réseaux sociaux), la consommation chez les personnes migrantes (en grande précarité), les consommations hors cadre médical de prégabaline, l’émergence de la « cocaïne rose », etc.