En France, 9,3 millions d’aidants non professionnels sont investis dans l’accompagnement d’un proche fragilisé par une perte d’autonomie liée à l’âge, à la maladie ou au handicap. La figure type de l’aidant est plutôt une aidante de plus de 50 ans en soutien de ses parents, de ses enfants ou de son conjoint. L’étude réalisée en collaboration avec la Macif porte l’attention sur une autre catégorie de proches aidants, méconnue et quasi invisible de l’action publique : les jeunes aidants. L’enquête quantitative et qualitative menée par le Crédoc en juin 2023 auprès de 3000 jeunes de 16 à 25 ans vivant en France métropolitaine, dont plus de 1000 anciens et actuels aidants, révèle la diversité de l’aide apportée allant du soutien moral à la pratique de soins. Elle en souligne également l’impact sur la vie sociale et affective de ces adolescents en construction et de ces jeunes adultes aux prises avec les études et l’insertion professionnelle. 700 000 à 1 000 0001 jeunes de 16 à 25 ans sont ainsi aidants ou co-aidants de proches fragiles en lien avec la famille, des professionnels et parfois en première ligne, seuls à gérer le quotidien et à prendre des décisions difficiles.
Veille documentaire - Personnes âgées
Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.
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De nos jours, la sédentarité augmente et la durée de vie s’allonge, ce qui accentue le risque de dépendance chez les personnes âgées. Promouvoir l’activité physique pourrait limiter l’ampleur du problème.
Le 6 octobre est la journée mondiale des aidants. Ces accompagnants font partie du parcours de santé et jouent un rôle aussi important que les professionnels du soin. Des psychologues les soutiennent et les aident à ne pas s'oublier. Rencontre avec l'une d'entre elles.
La ministre des solidarités, Aurore Bergé, présente vendredi un plan pour mieux accompagner les personnes qui soutiennent un proche malade, en situation de handicap ou en perte d’autonomie. En France, on estime qu’il y a de huit à onze millions d’aidants.
Messages clé : Bien vieillir est une combinaison complexe de facteurs physiologiques, psychologiques, sociaux et culturels. Les liens sociaux et la participation à des activités significatives sont des sources importantes de joie.La joie a des effets positifs sur la santé mentale et physique, ainsi que sur la qualité de vie.
L'objectif de cet article est de montrer en quoi la crise sanitaire a été un révélateur, entre autres, des questions relatives à la fin de l’existence des personnes âgées et plus largement des personnes en situation de vulnérabilité du fait de leur état de santé. Sur cette base, en prenant appui sur l’avis 140 du Comité consultatif national d’éthique dont les points essentiels seront rappelés brièvement, nous proposons de conduire une réflexion sur une refondation d’un système de santé éthique, respectueux des personnes âgées en situation de vulnérabilité.
Le vieillissement de la population s’impose comme un enjeu transversal pour l’avenir des collectivités car il demande d’adapter l’offre de logement, de mobilité et de services, et de maintenir les liens sociaux entre les générations, tout en tenant compte de la diversité des besoins des plus âgés. Un phénomène accentué dans les Petites villes de demain où les personnes âgées de plus de 75 ans représentent 12,6 % de la population contre 9 % dans la France entière.
Par l’intermédiaire d’une start-up qui les met en relation, des étudiants en santé viennent passer des nuits au chevet de personnes âgés en perte d’autonomie.
L’âgisme est pour l’âge, ce que le sexe est pour le sexisme. Une forme de discrimination qui entraîne préjudices, injustices et désavantages sociaux. Quelles sont les avancées pour lutter contre ce mépris fondé sur l’âge ?
Extrait : Le vieillissement de la population est un phénomène mondial et présente de nombreux défis en termes de santé publique (OMS, 2018). Entre 2015 et 2050, les projections montrent que la proportion des plus de 60 ans dans la population mondiale devrait passer de 12 à 22 %, ce qui représente près de 2 milliards de personnes (OMS, 2018). Si l’espérance de vie augmente, le maintien en santé et au domicile des personnes représente un défi pour la société. Avec l’avancée en âge, la préservation des capacités fonctionnelles par la pratique régulière d’une activité physique est nécessaire et participe au maintien de la qualité de vie et du niveau d’autonomie des personnes âgées (Lau et al., 2011) (Encadré 1).
À l’inverse, la réduction du niveau d’activité physique entraîne une diminution de la masse musculaire et augmente le risque de chutes (Sherrington et al., 2019). La littérature scientifique rend compte du lien entre l’activité physique et le risque de chute chez les personnes âgées (Soares et al., 2018). Le risque de faire des chutes à répétition (deux chutes ou plus déclarées par l’intéressé au cours de la période de suivi de 12 à 36 mois) est de 39 % plus élevé chez les personnes âgées ayant les niveaux d’activité physique les plus faibles (Soares et al., 2018).
Pour veiller à la santé et au bien-être des aîné·e·s, dans plusieurs municipalités du Québec, des organismes communautaires ont commencé à miser sur une nouvelle approche : la gériatrie sociale. Coup d’œil sur un modèle d’intervention qui pourrait faire toute une différence sur un territoire.
Date limite de dépôt de dossier : 30 octobre 2023. La structuration du service public départemental de l’autonomie est lancée. La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) lancent un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour sélectionner une dizaine de territoires préfigurateurs.