Quel est l'impact de la formation aux premiers secours en santé mentale (PSSM) sur la santé mentale et le bien‐être, le recours aux services de santé mentale et les effets indésirables chez les individus au sein de la communauté dans laquelle la formation est dispensée ?
Veille documentaire
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Les programmes d'alimentation saine mis en œuvre dans les établissements d'éducation et d'accueil des jeunes enfants (EAJE) (par exemple, les écoles maternelles, les jardins d'enfants, les crèches familiales) pourraient améliorer la qualité de l'alimentation des enfants, augmenter la consommation de fruits, avoir des effets favorables sur la consommation de légumes et ne pas avoir d'impact sur la consommation d'aliments moins sains et de boissons sucrées. Ils pourraient avoir des effets favorables sur le poids de l'enfant et réduire le risque de surpoids ou d'obésité.
La prévalence de l'utilisation de l'e‐cigarette a augmenté au niveau mondial chez les enfants et les adolescents au cours des dernières années. En réponse à la prévalence croissante et aux données probantes émergentes sur les risques potentiels des e‐cigarettes chez les enfants et les adolescents, les principales organisations de santé publique ont appelé à des approches pour lutter contre l'augmentation de l'utilisation des e‐cigarettes. Bien que des évaluations d'approches visant à réduire l'adoption et l'utilisation apparaissent régulièrement dans la littérature, le bénéfice collectif à long terme de ces approches n'est pas clair à l'heure actuelle.
La peur de tomber est une crainte durable de faire une chute. Elle conduit une personne à éviter des activités qu'elle est cependant encore capable d'accomplir. Il s'agit d'une affection courante chez les personnes âgées, qui pourrait survenir indépendamment de chutes antérieures. La thérapie cognitivo‐comportementale (TCC), une thérapie par la parole qui aide à modifier les pensées et les comportements dysfonctionnels, avec ou sans exercice, pourrait réduire la peur de tomber, par exemple en réduisant les pensées catastrophiques liées aux chutes et en modifiant les comportements dysfonctionnels.
Cette revue de la littérature examine et synthétise les preuves actuelles sur les effets des interventions basées sur la population pour prévenir les chutes et les blessures liées aux chutes chez les personnes âgées.
Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les effets perçus par les enseignants du dispositif 30 minutes d'activité physique quotidienne (APQ) sur eux-mêmes et sur leurs élèves, tirer des enseignements sur les conditions de réussite de sa mise en œuvre au sein du territoire de l’académie de Créteil et émettre des recommandations adaptées aux réalités de terrain.
Pour permettre à d’autres collectivités locales de faciliter la mise en œuvre d’un diagnostic sur l’activité physique et/ou la sédentarité de manière à les documenter sur
leur territoire, ce guide méthodologique présente les principes, les sources d’informations, les outils permettant de mobiliser les acteurs territoriaux et la population dans cette démarche participative, et un choix d’indicateurs pouvant être utilisés en fonction de son périmètre, des objectifs fixés et des moyens mobilisables.
Magali Coldefy avec Philippe Maugiron, présente la contribution qu’ils ont faite pour le Haut conseil sur la qualification d'une approche population-centrée et partenariale en santé mentale. Ils plaident pour une réforme du système de santé mentale et proposent des orientations et des méthodes pour une meilleure intégration de la population, des usager.e. s et des patient.e.s dans la conception et le fonctionnement du système de santé, conçue comme moteur de transformation du système de santé », dans le champ de la santé mentale. Une meilleure information sur la santé mentale, les troubles, les ressources existantes, est nécessaire ainsi que la promotion de la santé mentale et la prévention des troubles psychiques. Il est nécessaire d’impliquer les personnes concernées et leurs proches comme partenaires, pour favoriser leur autonomie. Ils devront également être impliqués dans la gouvernance.
En 2023, la formation « Âge » du Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge a focalisé ses travaux sur les conditions à réunir pour permettre aux personnes âgées vulnérables de bien vivre et bien vieillir à domicile. Le Conseil de l’âge a souhaité conduire des enquêtes, auprès de trois maillons majeurs de la politique du grand âge au
niveau local afin de disposer d’un éclairage sur leurs pratiques, leurs besoins et les difficultés auxquels ils sont confrontés pour mener à bien leurs missions auprès des personnes âgées : les centres communaux et intercommunaux d'action sociale (CCAS / Cias) ; les équipes médicosociales départementales (EMS APA) ; et les Services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad).
En 2021, en France, 7 % des personnes de 60 ans ou plus vivant à leur domicile sont en perte d’autonomie. Ce taux dépasse 9 % dans 16 départements. Il s’agit pour la quasi totalité de territoires où la pauvreté est plus marquée qu’ailleurs et disposant souvent d’une offre restreinte de places d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La perte d’autonomie à domicile est légèrement plus répandue dans les communes urbaines : la population des seniors y est plus souvent pauvre et est un peu plus âgée que dans les communes rurales. Par ailleurs, l’accès plus aisé en milieu urbain à des soins ou à de l’aide peut faciliter le maintien à domicile.
Ce numéro d'Epitomé de la Fnors met en relief la pluralité des approches mises en œuvre par les ORS pour contribuer à une meilleure connaissance des besoins de la population des personnes âgées.
Dans la recherche en santé, les approches issues des études biomédicales et épidémiologiques ne permettent pas d’appréhender la complexité des interventions en santé des populations. Il est pourtant essentiel de les étudier avec des approches adaptées à leur complexité, à la pluralité de leurs mécanismes et à la diversité d’acteurs et de contextes locaux. C’est l’objet de la recherche interventionnelle en santé des populations (Risp), dont ce livre offre une première synthèse internationale en langue française. Par une clarification conceptuelle et méthodologique et une illustration par de nombreux exemples à travers le monde, les auteurs se proposent de répondre à un besoin de formation des chercheurs et plus largement des acteurs de la santé sur cette démarche scientifique en abordant les questions d’efficacité, d’équité, de pertinence, de mise en œuvre ou de passage à l’échelle.