Dans le contexte du dérèglement climatique qui induit des sécheresses plus fréquentes et une raréfaction des ressources en eau obligeant à en repenser les usagese, ce rapport de mission porte sur le recours aux eaux non conventionnelles qui peuvent être considérées comme un ensemble hétérogène d'eaux non destinées à la consommation humaine : eaux grises, de pluie, pluviales, de piscine, issues de processus industriels et agricoles, mais aussi eaux usées traitées par des stations d'épuration. La mission présente un état des lieux des réutilisations d'eaux usées traitées et formule des recommandations en insistant sur plusieurs points de vigilance pour permettre d’amplifier le recours aux eaux non conventionnelles sans risque de maladaptation.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
La consommation de drogues licites et illicites est responsable de la perte annuelle de près de 130.000 vies humaines en France à laquelle s’ajoutent des coûts sanitaires et sociaux considérables. La dépense directe des finances publiques s’élève à 22,1 milliards d’euros, soit près de 1% du PIB. Le niveau élevé d’usage de ces substances à l’âge adulte dans la population française s’explique par un début très précoce de leurs consommations, puis par des progressions régulières au cours de la vie, comme le montrent les études de prévalence. Si les enquêtes les plus récentes affichent une baisse sensible de la fréquence d’usage de ces drogues chez les adolescents, ces consommations demeurent importantes et constituent un problème majeur de santé publique auquel il faut apporter des réponses prioritaires. En effet, l’adolescence est une période de vulnérabilité toute particulière aux addictions du fait de l’absence de maturité neuropsychologique. De nombreux facteurs peuvent faciliter la transition vers l’addiction, qu’ils soient génétiques, environnementaux, liés à une vulnérabilité psychiatrique ou aux traits de la personnalité. D’une manière générale, la consommation de drogues à l’adolescence est susceptible d’induire de nombreux troubles. Pour sa prévention, il est indispensable d’assurer précocement, dès l’école primaire, une éducation spécifique sur les dangers de cette consommation, et de la poursuivre dans le cadre de programmes adaptés à toutes les étapes du parcours éducatif jusqu’à l’université. Des actions systémiques visant à une meilleure formation des professionnels de santé et à une véritable coordination des départements ministériels concernés doivent également être mises en place. L’Académie nationale de médecine propose des recommandations pour répondre à ces questions.
Ce recueil mobilise les données produites par l’INJEP sur la pratique sportive, notamment l’édition 2022 du Baromètre national des pratiques sportives, le recensement des licences et clubs sportifs réalisé chaque année auprès des 119 fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports, ou encore l’enquête de 2019 sur les activités des jeunes en dehors du collège, conduite en collaboration avec la DEPP.
Cet ouvrage dresse un panorama des inégalités sociales dans plusieurs domaines. La satisfaction dans la vie et le bien-être, l’état de santé des jeunes et leur consommation de substances psychoactives, la proximité sociale des personnes en couple, les inégalités de niveau de vie et de patrimoine, les inégalités d’orientation à la fin du collège et les inégalités en matière de santé, en France et en Europe sont ainsi abordés en mobilisant les nomenclatures socio-économiques ou socioprofessionnelles. Par ailleurs, deux dossiers analysent le niveau de vie des ménages en 2022, année marquée par une forte inflation.
L'Aide médicale de l'Etat (AME) permet-elle de lever les barrières financières à l'accès aux soins des personnes étrangères en situation irrégulière ? De précédents travaux menés à partir de l'enquête Premiers pas ont montré que l'AME est associée à un non-recours aux soins moins fréquent, mais aussi qu'elle favorise les consultations médicales en cabinet ou en centre de santé, plutôt que dans les services d'urgence et les associations. Ainsi, les modalités de recours aux soins des personnes couvertes par l'AME se rapprochent de celles du reste de la population résidente. Dans cette seconde étude, nous comparons les consommations de soins de ville des personnes couvertes par l'AME à celles des personnes couvertes par la Complémentaire santé solidaire non contributive (CSS-NC). Comme les bénéficiaires de l'AME, les personnes couvertes par la CSS-NC ont de faibles revenus. Elles sont aussi en plus mauvais état de santé que le reste de la population française. Les consommations de soins ambulatoires de ces deux groupes de population sont-elles proches ? Les résultats, basés sur l'étude de deux cohortes administratives construites à partir des données de remboursement de 2018 de la Caisse primaire d'assurance maladie de Gironde, montrent que les deux populations ont des consommations voisines sur l'ensemble des postes de soins, à l'exception des postes bien couverts par la CSS-NC, mais en revanche peu couverts par l'AME, comme les soins dentaires et l'optique.
Une sélection de pistes d’actions à mettre en place pour faire face à cette éco-anxiété chez les #enfants et les #jeunes. La première partie est consacrée au développement des compétences psychosociales (#CPS) qui représente un levier important pour gérer les émotions difficiles et les exploiter pour agir. La deuxième partie présente l’importance de l’éducation au développement durable (#EDD) qui est un autre levier essentiel pour diffuser des connaissances, impulser des changements de comportements et permettre à chacun d’être acteur au quotidien de la transformation et de la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Une présentation d’un panel d’#initiatives inspirantes impulsées par les jeunes clôture ce dossier.
Dans l’hypothèse d’une dégradation de leurs capacités physiques et cognitives, la majorité (60%) des Français privilégient l’adaptation de leur logement à l’entrée dans un logement adapté. Ce souhait est d’autant plus renforcé chez les seniors. Les trois-quarts des retraités (73%, soit + 13 points) envisagent avant tout aménager leur domicile pour y rester en sécurité. Un quart (24%) de la population française souhaiterait plutôt emménager dans un logement adapté, à savoir un habitat intermédiaire entre le domicile et l’établissement spécialisé. Paradoxalement, les retraités, qui sont plus susceptibles d’être concernés par ce type d’habitat, souhaitent moins souvent y emménager (ils sont 17%, soit -7 pts au regard de l’ensemble des Français interrogés). La mobilité vers ce type d’habitat n’est pas anticipée. Elle est plus particulièrement envisagée lors d’une dégradation de l’état physique ou cognitif. L’habitat dit intermédiaire, entre le domicile et l’EHPAD, en dehors des résidences services, sans distinction claire entre résidences autonomie (relevant du médico-social) et résidences services seniors (offre de logement privée) est peu connu dans sa diversité, notamment les habitats inclusifs (habitat partagé, béguinage…) avec des projets de vie partagée. Toutefois, ces habitats sont perçus comme étant de possibles réponses aux besoins de lutte contre l’isolement, de sécurisation liés à l’avancée en âge tout en préservant son indépendance, son espace personnel. L’offre de services partagés (restauration, ménage) est plus particulièrement appréciée des retraités.
Par une personnalisation fluide poussée à l’extrême, TikTok a créé une plateforme addictive, en dépit des éléments de plus en plus nombreux qui attestent les graves risques pour la santé qui découlent d’une utilisation compulsive des réseaux sociaux par les enfants. En examinant de plus près les risques du ciblage de contenu sur TikTok, les recherches d’Amnesty International montrent que la page « Pour toi » peut facilement faire tomber les enfants et les jeunes qui signalent un intérêt pour la santé mentale dans des « spirales » de contenus potentiellement dangereux, notamment des vidéos qui idéalisent et encouragent les pensées dépressives, l’automutilation et le suicide. Les risques liés à TikTok renforcent les difficultés des enfants et des jeunes aux prises avec la dépression, l’anxiété et l’automutilation en mettant leur santé mentale et physique en danger.
Les effets du dérèglement climatique sont visibles partout dans nos territoires et les élus locaux, comme toujours, sont en première ligne de ces difficultés et des solutions à leur apporter. Leur action n'est pas simple à mettre en oeuvre et comporte de multiples volets. La question du « comment faire » se pose à chacun d'entre eux : comment repérer les vulnérabilités sur lesquelles il faut intervenir en priorité ? Comment identifier, lancer ou accélérer des projets favorables à l'environnement ? Comment concilier les urgences du quotidien et la demande sociale avec des enjeux de long terme ? Comment organiser sa gouvernance et mobiliser son administration pour que les objectifs entrent dans les pratiques ? Comment trouver les relais et les échos dans son territoire pour entraîner les autres acteurs dans une dynamique vertueuse ? Ce rapport se fait le porte-parole des réussites et bonnes pratiques locales et appelle de passer de la logique des pionniers à celle de la massification. Le rapport est construit comme une boite à outils et met à disposition les méthodes, ressources et exemples inspirants pour réussir sa propre transition environnementale. Il se veut une boussole pratique pour répondre aux interrogations rencontrées par les élus et leur administration.
Les auteurs d’une vaste revue de la littérature scientifique estiment que les recommandations sanitaires ne devraient pas concerner uniquement la durée d’exposition aux écrans, mais aussi le contexte d’utilisation.
Une bonne santé mentale est indispensable au bien-être et essentielle à l’épanouissement des individus et de la société. Il est admis de longue date que les stratégies efficaces en matière de santé mentale doivent mobiliser tout un éventail de secteurs allant au-delà de la santé ; pourtant, dans la pratique, les regroupements restent souvent limités ou n’ont lieu qu’à petite échelle. Cette synthèse présente les principaux résultats du rapport How to Make Societies Thrive? Coordinating Approaches to Promote Well-being and Mental Health, qui s'appuie sur le cadre d’évaluation du bien-être de l’OCDE pour comprendre l’influence qui s’exerce entre ce que vivent les individus sur les plans économique, social, relationnel, civique et environnemental et leur état de santé mentale, et utilise ces données pour identifier les stratégies permettant d’améliorer à la fois la santé mentale et d’autres composantes plus larges du bien-être. Certaines initiatives menées dans le domaine de la santé mentale dans des pays de l’OCDE sont également passées en revue pour mettre en lumière les éléments de l’écosystème d’action à même de favoriser la collaboration au sein des pouvoirs publics et, plus largement, avec les acteurs de la société.
En France, 9,3 millions d’aidants non professionnels sont investis dans l’accompagnement d’un proche fragilisé par une perte d’autonomie liée à l’âge, à la maladie ou au handicap. La figure type de l’aidant est plutôt une aidante de plus de 50 ans en soutien de ses parents, de ses enfants ou de son conjoint. L’étude réalisée en collaboration avec la Macif porte l’attention sur une autre catégorie de proches aidants, méconnue et quasi invisible de l’action publique : les jeunes aidants. L’enquête quantitative et qualitative menée par le Crédoc en juin 2023 auprès de 3000 jeunes de 16 à 25 ans vivant en France métropolitaine, dont plus de 1000 anciens et actuels aidants, révèle la diversité de l’aide apportée allant du soutien moral à la pratique de soins. Elle en souligne également l’impact sur la vie sociale et affective de ces adolescents en construction et de ces jeunes adultes aux prises avec les études et l’insertion professionnelle. 700 000 à 1 000 0001 jeunes de 16 à 25 ans sont ainsi aidants ou co-aidants de proches fragiles en lien avec la famille, des professionnels et parfois en première ligne, seuls à gérer le quotidien et à prendre des décisions difficiles.