La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle étude sur les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de l’aide sociale à l’hébergement (ASH) en établissement pour personnes âgées.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Le Programme national nutrition santé 2019- 2023 prévoit la mise en place du logo Nutri- Score dans le contexte de la restauration collective et commerciale hors foyer. Dans le cadre d’appels à projets de la DGS en 2019 et 2020, des études pilotes ont été menées afin de tester la faisabilité et l’impact de ce projet.
Si le sport fait partie intégrante de la culture des jeunes, on assiste actuellement à une prise de distance avec les structures classiques de pratique du sport – clubs, fédérations – au bénéfice d’une organisation plus souple et connectée.
Pour limiter l’impact sur la santé de la consommation d’alcool, depuis 2017, des repères de consommation à moindre risque ont été élaborés et font régulièrement l’objet de campagnes d’information en France. La proportion d’adultes dépassant ces repères de consommation n’a pas évolué entre 2017 et 2020 2f; l’objectif de cette étude est d’actualiser cette estimation avec les données les plus récentes, ainsi que de fournir un panorama régional de cet indicateur.
Ce dossier ne vise pas à définir la dépression clinique, ses causes ou ses conséquences, mais cherche à définir ce qui peut ressortir de « bon » de la capacité à se déprimer, ce qui régule et stimule l’appareil psychique. Qu’appelle-t-on la position dépressive, ce stade du développement propice à découvrir la richesse des affects tristes ? Pourquoi est-il souhaitable de savoir se déprimer, au point que certains en font même l’un des buts de la psychothérapie ?
En été, les passoires énergétiques se transforment en véritables bouilloires. Or, la précarité énergétique est encore largement associée au ressenti du froid dans son logement, et trop peu à l'inhabitabilité liée aux pics de chaleur. En effet, la définition de la précarité énergétique inclut des indicateurs liés au taux d'effort énergétique et au ressenti du froid, mais ne tient pas compte pour le moment des difficultés à maintenir une température acceptable dans son logement pendant les périodes de chaleur. Pourtant, de plus en plus de personnes sont exposées à la précarité énergétique en été, un phénomène accentué par le changement climatique et les vagues de chaleur extrêmes de plus en plus fréquentes, avec des effets parfois dramatiques sur la santé. Pour elles, l'enjeu n'est pas simplement le « confort d'été », mais l'habitabilité même de leurs logements plusieurs mois par an.
La lutte contre les phénomènes de maltraitances à l’égard des personnes âgées en situation de vulnérabilité constitue un enjeu majeur de l’accompagnement de ces personnes, en établissements d’hébergement et de soins autant qu’à domicile depuis plus de 20 ans en France. Pour avoir participé à la levée de ce tabou dans les années 1990, collaboré aux moments clés des politiques publiques de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance tout en mettant en œuvre des dispositifs de formation-action destinés à étayer les professionnels de ces établissements et services, il semble que des progrès sensibles ont été réalisés. Mais force est de constater que la crise sanitaire a constitué, a minima un révélateur, et, trop souvent, un accélérateur et un amplificateur de ces phénomènes. Les formations-actions et accompagnements d’établissements en cours et les nouvelles commandes de retours d’expériences Covid servent de base à compléter les analyses déjà réalisées et à partager de nouvelles alertes. Dans ce nouveau « moment du soin », afin d’éviter les maltraitances surajoutées en direction des aînés par les circonstances, il convient d’analyser les demandes des équipes autant que celles des familles sans oublier celles des premiers concernés afin de comprendre ces phénomènes et de répondre aux enjeux actuels, notamment grâce aux nombreux retours d’expériences.
Ce libre propos pose une réflexion sur les attitudes, paroles et comportements négatifs envers les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) habitant ou travaillant dans les habitations collectives (HC), qui accueillent des personnes aînées autonomes et semi-autonomes. Ces situations problématiques, analysées selon les connaissances développées dans le champ de la maltraitance envers les personnes aînées, s’appuient sur six entrevues individuelles réalisées auprès d’une résidente lesbienne et de deux résidents gais, d’une employée lesbienne et d’une employée bisexuelle, puis d’un dirigeant gai recrutés dans cinq HC du Québec. La parole de ces personnes est peu entendue et peu prise en compte dans les écrits sur la maltraitance. Que sait-on des expériences de violence ou de négligence vécues par les personnes de la diversité sexuelle ? Comment ces personnes nomment-elles ces expériences, en s’appropriant ou non le terme de la maltraitance ? Comment conceptualisent-elles la maltraitance ? Lors des entrevues, les personnes LGB étaient invitées à partager des situations problématiques vécues ou dont elles ont été témoins dans les HC, en lien avec l’orientation sexuelle (OS). Ces situations, regroupées en deux thèmes, soit l’acceptation difficile des OS LGB et les commentaires inappropriés, permettent un élargissement de la compréhension des diversités au grand âge, des pluralités des formes de violences ou de négligences pouvant être associées à de la maltraitance, et ouvre sur de possibles pistes d’action de prévention visant à mieux rejoindre les personnes LGB.
La promotion de la santé et ses stratégies sont reconnues comme contribuant à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS). Prosiris est une grille qui accompagne les porteurs et porteuses dans la prise en compte de ces inégalités dans la construction, la réorientation et les perspectives de leurs projets.
Un nombre croissant de jeunes s’identifient comme transgenres ou de diverses identités de genre. De nombreux pédiatres et dispensateurs de soins de première ligne accueilleront cette population dans leur pratique, soit dans le cadre de soins liés au genre ou de soins de santé généraux. Le présent document de principes se veut une ressource pour orienter les pédiatres et les dispensateurs de soins de première ligne à adopter une approche d’affirmation pour la prestation des soins réguliers à tous les jeunes. De plus, il contient de l’information visant à aider les dispensateurs à répondre aux demandes de conseils des jeunes transgenres et de diverses identités de genre et de leur famille au sujet des possibilités de transition médicale et d’orientation vers des services spécialisés s’ils le désirent et le jugent pertinent. Enfin, on anticipe que la demande de soins d’affirmation de genre continue d’augmenter, et certains dispensateurs de soins peuvent souhaiter acquérir les connaissances et les habiletés nécessaires pour amorcer les inhibiteurs d’hormones et les hormones d’affirmation de genre chez les adolescents. Le présent document ne contient pas de directives cliniques, mais de l’information fondamentale au sujet des divers éléments possibles des soins d’affirmation de genre, tout en reconnaissant que les besoins et les objectifs d’adolescents particuliers n’incluent pas automatiquement de telles interventions. D’autres ressources permettant d’acquérir les compétences nécessaires pour offrir des interventions d’affirmation de genre sont également proposées.
Ce guide a pour objectif d’accompagner tous.tes les professionnel·les de santé qui n’ont pas été formé·es à la sexologie, au dépistage, à l’orientation diagnostique, pour la prise en soins des personnes souffrant de troubles et de dysfonctions sexuelles et ce, afin de permettre une amélioration des parcours de soins et une meilleure prise en compte des souffrances en lien avec la sexualité.
Ce guide vise à promouvoir une articulation à la fois rigoureuse et fructueuse des méthodes, tant auprès des institutions publiques qu’auprès des chercheurs et des praticiens du secteur privé. Il fait écho à un premier guide de France Stratégie qui présentait les principales méthodes d’évaluations d’impact, et en premier lieu les méthodes quantitatives développant un raisonnement contrefactuel. Il vise à prolonger la réflexion méthodologique en interrogeant et en illustrant plus spécifiquement la complémentarité des méthodes quantitatives et des méthodes qualitatives dans l’évaluation d’impact.