Malgré les nombreux bénéfices d’un style de vie actif sur la santé, il persiste des difficultés pour les patients, pendant et après les traitements du cancer, à initier et maintenir une activité physique. Un moment d’échange et de partage d’expériences et d’expertises (Workshop) a été organisé en se basant sur la coopération, la coordination du collectif auprès et avec le patient.
Veille documentaire
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La littératie en santé mentale trouve son origine dans la littératie en santé plus « générale » avec un focus spécifique sur le bien-être mental. Sa première définition, en 1997 par Anthony Jorm, utilise une approche médicalisée car elle se réfère à la connaissance et aux croyances sur les problèmes de santé mentale qui favorisent leur identification, gestion ou prévention. Plus tard, entre 2014 et 2016, le concept de promotion de la santé mentale est ajouté par Stan Kutcher qui introduit les notions de résilience et de psychologie positive. Ainsi, la littératie en santé mentale est définie comme un déterminant modifiable de la santé mentale dont il existe plusieurs échelles de mesure. La plus complète, à présent, est la Mental Health Literacy Scale de O’Connor&Casey validée aussi en français. À partir du programme « Premiers secours en santé mentale », diverses interventions pour améliorer la littératie en santé mentale ont été évaluées et initiées récemment en France.
La brochure «La promotion de la santé des personnes âgées, de réels bénéfices! Arguments et champs d’action pour les communes et villes» a été rédigée conjointement avec des représentants issus de la pratique au niveau communal. Elle explique pourquoi la promotion de la santé est essentielle pour les personnes âgées et comment elle peut être planifiée. Elle inclut en outre des exemples tirés de la pratique dans plusieurs régions de Suisse.
Cet article propose un tour d’horizon sur les tenants de l’évaluation Seneval. Celle-ci a porté sur trois projets pilotes qui ont ciblé en Région bruxelloise la promotion de l’autonomie et du bien-être des personnes âgées vivant à domicile. Pour une compréhension plus complète des spécificités de chacun des trois projets ainsi que les étapes de l’analyse qui a permis d’extraire deux modèles intégrés d’aide et de soins, nous renvoyons le lecteur au rapport d’évaluation
Compte tenu des conséquences avérées de la dégradation de l’environnement sur la santé, il est urgent d’établir une vraie démocratie dans ce domaine essentiel. Cela passera par une politique fondée sur la prévention et par une approche transversale de tous les acteurs (publics et privés, professionnels de la santé, chercheurs et citoyens). Les collectivités locales disposent de véritables leviers pour agir.
L’ensemble des articles contribue aux réflexions sur le lien entre géographie de la santé et géographie urbaine.
En France, les appels téléphoniques reçus par la plateforme nationale téléphonique 3977 dédiée à lutter contre les maltraitances envers les personnes âgées et les adultes en situation de handicap ainsi que son réseau de centres ALMA (allo maltraitance) sont sur une courbe ascendante depuis plusieurs années. Parmi les faits signalés en 2021, plus de 70 % se situent à domicile et près de la moitié de ces faits sont causés par l’entourage familial. Ce constat a conduit le Ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées et la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) à saisir la HAS afin de concevoir un outil d’évaluation du risque de maltraitance intrafamiliale sur personnes majeures en situation de vulnérabilité. En effet, il n’existe pas d’outil partagé faisant consensus pour les majeurs comme il en existe pour les mineurs.
Dans les sciences de l’environnement, les recherches participatives conduites en partenariat avec des groupes socioprofessionnels peuvent répondre à des objectifs très différents. Les fondements sur lesquels ces recherches s’adossent, et notamment les partis pris épistémologiques et politiques propres aux chercheurs et chercheuses, à leurs partenaires et aux organismes de financement, déterminent le cadrage des espaces participatifs auxquels les parties prenantes sont ensuite conviées. Pourquoi faire participer, qui faire participer ? Quels savoirs mobiliser et/ou construire ? Dans une perspective de sociologie des sciences, cet article porte un regard réflexif sur un projet de recherche participative, en s’intéressant à sa genèse et en prenant les scientifiques et partenaires pilotes du projet comme objets de recherche. L’analyse met en évidence les opérations de (re)cadrage des termes du débat et des espaces participatifs. Elle montre également l’intérêt d’introduire un processus réflexif de la part des scientifiques qui interviennent sur le cours de l’action, dans un processus de co-ingénierie de la participation.
Cette recherche porte sur la pratique physique des personnes en situation de handicap. Basée sur une enquête qualitative par entretiens, elle interroge les expériences d’individus aux profils diversifiés dans les structures sportives classiques. La pratique sportive constitue un espace social de discriminations supplémentaires dans leur vie. Quelques pistes sont proposées pour améliorer l’accès et la pratique.
Cet article propose une analyse des relations entre l’isolement résidentiel, le sentiment de solitude et l’engagement, perçues par 1 237 étudiants en études sportives durant l’épidémie de Covid-19. Les étudiants ayant vécu seuls durant le confinement et qui ont affirmé que la solitude constituait un des facteurs les plus limitants sont aussi ceux qui expriment les perceptions les plus négatives de leur engagement dans la formation à distance. Ces résultats mettent l’accent sur les effets délétères du confinement et les risques du « tout numérique » à l’université.
La pandémie de Covid et le premier confinement ont été une épreuve pour les salariés et usagers du centre de santé communautaire de Toulouse. Une médecin généraliste en témoigne, insistant sur le maintien de l’accueil inconditionnel des usagers et l’adaptation aux conditions du moment. Les pratiques de médecine à distance doivent prendre en compte les réserves des patients d’origine populaire à « s’autoriser à dire le mal » qui les affecte et à « avouer sa peur ». Ce témoignage rappelle que le corps souffrant n’est pas qu’une image et que l’ordre sanitaire ne doit pas prendre le pas sur le droit.
Dans cet entretien, la secrétaire générale d’une fédération du Secours populaire expose le défi que constitue l’amélioration de la qualité des produits de l’aide alimentaire et insiste sur la nécessité d’entendre la santé au sens large, en l’intégrant au sein de chacune des activités développées par l’association. À ce titre, la période de confinement a permis aux bénévoles et salariés d’avoir un retour réflexif sur leurs pratiques.