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BEH 2025 ; 10 : pp. 172-180

Introduction – En France, la consommation de tabac est la principale cause de mortalité évitable, et elle est associée à de fortes inégalités sociales. Près de deux tiers des fumeurs déclarent avoir envie d’arrêter de fumer, mais peu d’entre eux y parviennent. L’objectif de cet article est d’étudier l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, marquée par une forte baisse du tabagisme. Méthodes – Cette étude repose sur les données du Baromètre de Santé publique France 2021, enquête téléphonique menée sur un échantillon aléatoire de la population résidant en France hexagonale âgée de 18 à 85 ans. L’analyse porte sur les 24 446 répondants dont le statut tabagique est renseigné. Les facteurs associés à l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, par rapport au fait de fumer quotidiennement en 2021, ont été estimés à partir de régressions logistiques. Résultats – En 2021, 23,9% des adultes étaient des ex-fumeurs quotidiens, et 29,8% de ces derniers avaient arrêté de fumer au cours des cinq dernières années, proportions en hausse par rapport à 2010. Chez les hommes comme chez les femmes, l’arrêt du tabac entre 2016 et 2019 était associé à un âge plus avancé, à un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat et à l’usage quotidien de cigarette électronique. La probabilité d’avoir arrêté de fumer était plus faible chez les chômeurs, les personnes ayant une situation financière perçue comme difficile, les personnes dépassant les repères de consommation d’alcool à moindre risque et, parmi les femmes, chez celles ayant vécu un épisode dépressif caractérisé dans l’année. Conclusion – Cette étude souligne la persistance des inégalités sociales face à l’arrêt du tabac et la nécessité d’adapter les politiques publiques en conséquence. Par ailleurs, parmi les facteurs associés à l’arrêt du tabac, des travaux complémentaires seraient nécessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre les consommations de tabac, d’alcool et la santé mentale. [Résumé d'éditeur]

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BEH 2025 ; 10 : pp.164-171

Introduction – Malgré les nombreuses mesures anti-tabac mises en place, le tabagisme demeure un enjeu majeur de santé publique en France. La question des normes sociales joue un rôle crucial dans ce contexte. Cette étude analyse des perceptions vis-à-vis du tabagisme chez les 18-75 ans en France hexagonale en 2022, en examinant leur variation selon les caractéristiques sociodémographiques et leur évolution dans le temps. Méthodes – Les données utilisées proviennent de l’enquête téléphonique Baromètre santé – Prévention tabac 2022. L’échantillon, obtenu de manière aléatoire, comptait au total 3 229 individus âgés de 18 à 75 ans vivant en France hexagonale. Pour certaines analyses, les données des baromètres de Santé publique France 2005, 2010 et 2017 ont également été utilisées. Résultats – En 2022, 66,6% des répondants estiment que la société désapprouve le fait de fumer et 52,6% pensent qu’à l’heure actuelle on est moins bien accepté quand on est fumeur. Les perceptions varient selon le statut tabagique et les caractéristiques sociodémographiques. Parmi les fumeurs, 86,3% sont d’accord avec l’affirmation : 'les personnes qui comptent pour vous pensent que vous ne devriez pas fumer'. Les fumeurs qui ont envie d’arrêter se déclarent davantage en accord avec cette perception. Entre 2005 et 2022, les perceptions relatives à la dénormalisation du tabagisme se sont diffusées, même si sur une période plus récente, certains signes semblent indiquer un inversement de tendance : ainsi, en 2022, 27,3% de personnes sont en accord avec l’affirmation 'fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe', contre 21,7% en 2017. Conclusion – Les résultats suggèrent une réduction des normes sociales favorables au tabagisme en France hexagonale, qu’il sera nécessaire de confirmer lors de futures enquêtes. Des disparités sociales persistent. Les campagnes et les interventions de dénormalisation devraient cibler les groupes les plus affectés par le tabagisme. [Résumé d'éditeur]

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INSPQ.QC.CA

Cette synthèse s’adresse à tous ceux et celles qui œuvrent en petite enfance, et qui sont impliqués dans les actions de soutien aux familles et au développement de l’enfant. Elle s’appuie sur une recension de seize études scientifiques portant sur l’instabilité résidentielle chez les enfants de moins de 6 ans. Elle examine plus en détail ses effets potentiels sur le développement de l’enfant et sa réussite scolaire. Elle identifie également le rôle joué par certains facteurs associés.

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CONSEIL NATIONAL DU NUMERIQUE

Dans la poursuite du rapport “Éveil à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Donner le pouvoir d’agir”, le Conseil publie une série de fiches pratiques, établies avec de nombreux partenaires, à destination des parents, enseignants, utilisateurs de réseaux sociaux et victimes de haine en ligne.

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SANTE PUBLIQUE FRANCE

Le taux de participation de la population cible national standardisé était de 55,8 %, en progression par rapport à 2017 (51,2 %), et en forte progression depuis 2022 (52,3 %), mais toujours inférieur au seuil européen acceptable de 70 %.

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INTERCOMMUNATLIES.FR

Comment l’intercommunalité fait-elle face au contexte budgétaire des établissements et à la « crise » de l’attractivité des métiers ? Comment met-elle en œuvre concrètement le décloisonnement au service d’une stratégie d’adaptation ; avec qui coopère-t-elle ? Quelles initiatives en termes de mobilité, logement, inclusion, accompagnement dans la perte d’autonomie ? Ce focus s’adresse aux élus et agents des intercommunalités qui mettent en place des politiques en faveur du grand âge, ainsi qu’aux partenaires de ces politiques.

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HAUT COMMISSARIAT A LA STRATEGIE ET AU PLAN

Les jeunes en situation de handicap s’insèrent moins bien sur le marché du travail et accèdent moins souvent que les autres jeunes à des positions sociales élevées. Ces désavantages varient-ils selon l’origine sociale ? L’analyse des données de l’enquête Emploi de l’Insee apporte des réponses.

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HAS-SANTE.FR

Ce document est le socle scientifique du programme de travail pluriannuel de la HAS intitulé « Soutenir les établissements et services sociaux et médico sociaux dans le recueil du point de vue des personnes qu’ils accompagnent ». Il vise à fournir des clefs essentielles permettant le recueil et la prise en compte effective du point de vue des personnes accompagnées en : -Proposant une démarche porteuse de sens pour chacun et en évitant la stigmatisation et les discriminations des différentes personnes impliquées -Démontrant les multiples avantages au recueil et à la prise en compte du point de vue des personnes accompagnées, pour elles-mêmes, leurs proches, les professionnels, les gouvernances et les autorités de tarifications et de contrôles -Présentant des méthodes accessibles et réalistes, des ressources diversifiées, concrètes et illustrées pour que chacun puisse s’acculturer et s’approprier les éléments afin d’être acteur tout au long de la démarche.

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COMMISSION NATIONALE CONSULTATIVE DES DROITS DE L'HOMME

Mineurs non accompagnésCombien sont les mineurs non accompagnés en France ? D’où viennent ces filles et ces garçons ? Quels sont leurs besoins ? Des sources chiffrées existent mais elles ne sont pas complètes et aucune base de données nationale sur tous les jeunes se présentant aux dispositifs d’évaluation de la minorité n’est disponible. La CNCDH recommande de créer, en cohérence avec l’Observatoire national de protection de l’enfance (ONPE), et en lien avec l’Insee, un outil national permettant de recenser, croiser et publier annuellement les statistiques relatives au nombre de mineurs non accompagnés présents sur le territoire national afin de mettre en place une politique publique de protection de tous les enfants, mineurs isolés inclus. La CNCDH réitère en outre sa ferme opposition à la pratique des tests osseux qui sont inadaptés, non fiables et contraires à la dignité des jeunes. Pour mieux garantir l’accès à leurs droits, la CNCDH recommande par ailleurs de leur assurer une représentation légale durable et effective. Elle insiste sur la nécessité de mieux protéger les mineurs victimes de traite des êtres humains et les jeunes filles, pour lesquelles les dispositifs ne sont pas toujours adaptés

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SENAT

Trois ans après la fin de crise sanitaire, la commission constate que la dégradation de la santé mentale est une tendance de fond et s’inquiète de l’explosion des troubles psychiques chez les jeunes. Elle constate l’impérieuse nécessité de réduire les inégalités territoriales dans l’accès aux soins et de mobiliser l’ensemble des acteurs pour garantir une prise en charge graduée et de proximité aux patients. [extrait de la synthèse]

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WHO.INT

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices pour aider les professionnels de santé prenant en charge les patients atteints de maladies à arbovirus suspectées ou confirmées, telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika et la fièvre jaune. C’est la première fois que l’OMS publie des lignes directrices mondiales couvrant ces quatre maladies.