Veille documentaire

Les recommandations de la HAS vise à apporter des connaissances et des repères scientifiques, techniques, pratiques et organisationnelles pour accompagner la personne présentant un trouble du développement intellectuel de manière personnalisée et adaptée. Ce volet concerne la communication et les habilités sociales.

En lien avec l’amélioration de la qualité de vie de la personne présentant un trouble du développement intellectuel et de son inclusion dans la société, ce premier volet de recommandations de bonnes pratiques professionnelles vise à fournir aux professionnels des repères et des outils pour : 1) clarifier ce qu’est le TDI ; 2) accompagner les personnes présentant un TDI sur le développement et la promotion de leur autodétermination et de leur participation ; 3) adapter l’accompagnement à la singularité des personnes présentant un TDI, leurs besoins, choix et attentes. Ce premier volet pose les fondamentaux pour pouvoir comprendre le fonctionnement de la personne en tenant compte de sa trajectoire développementale, de ses compétences, de son âge, de ses capacités et de son rythme d’apprentissage. En outre, il pose les fondamentaux de la nécessaire complémentarité entre les familles et les professionnels pour un accompagnement au plus près de la personne.

La Haute Autorité de santé (HAS) publie des recommandations à destination des professionnels des établissements et services médico-sociaux et des proches qui accompagnent les personnes présentant un trouble du développement intellectuel (TDI) quels que soient leur âge et leur lieu de vie. Il est primordial dans l’accompagnement de ces personnes de prendre en compte leurs besoins et leurs préférences, de les replacer au centre de toutes les décisions et de soutenir ainsi leur autodétermination.

Au moment où le concept même de travail est profondément interrogé dans la société française, le sociologue Nicolas Roux s’interroge sur la notion de précariat. Dans quelle mesure l’emploi discontinu est-il soutenable, c’est-à-dire supportable et acceptable par les personnes concernées ? Poser cette question, c’est s’écarter des raisonnements binaires « choisi »/« subi » pour analyser comment les individus s’adaptent à ce fait social majeur de notre temps, qui veut que tout un pan de la population active soit éloigné des droits et de la sécurité rattachés à l’emploi stable et à temps plein.

L’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC) s’enracine dans le processus d’empowerment. Tous deux visent à ce que les personnes et les collectivités – aussi nommés groupes et communautés – aient une plus grande maîtrise sur leur vie, leurs actions, leur environnement. Ils se distinguent toutefois, concernant le DPA-PC, par un objectif plus orienté sur la mise en mouvement que sur l’obtention d’un résultat, ce dernier étant inhérent au sens même du terme empowerment qui désigne un « mouvement d’acquisition de pouvoir qui débouche sur un résultat » (Le Bossé, 2012, p. 186). Fondamentalement, l’empowerment s’articule autour de deux dimensions : celle du pouvoir et celle du processus d’apprentissage qui permet d’y accéder (Bacqué & Biewener, 2015, p. 6). Capacitation, empouvoirisation, puissance d’agir, pouvoir d’action, pouvoir d’agir, émancipation, autonomisation, habilitation, activation, responsabilisation, etc.

Dans les pôles de psychiatrie publique pour adultes, la communication au sein des équipes de pôle et entre ceux-ci et leur environnement est un outil indispensable pour la qualité de soins, notamment la cohérence des parcours de santé, et pour la qualité de la vie au travail des soignants. De façon paradoxale, ce travail de communication a été très peu étudié. À partir d’une étude de terrain effectuée dans cinq pôles de psychiatrie français, l’article montre la diversité des phénomènes communicationnels, accordant plus de place à l’oral, à l’écrit ou au numérique, au formel ou à l’informel, plus ou moins bien organisés. L’article identifie les facteurs qui favorisent les différences, malgré le rôle unificateur de la politique publique. Il montre les enjeux de la réflexion sur la communication pour les équipes en santé mentale.

Face aux enjeux climatiques, l’éducation au développement durable est sous les feux des projecteurs. Mais, si on la confond souvent avec la classe en plein air, elle repose sur des bases différentes.

Le débat public a placé la question de la prise de décision en santé sur le devant de la scène, où les choix et leur mise en œuvre nécessitent, pour être compris et acceptés, une transparence allant avec leur médiatisation croissante. Dans ce contexte, le congrès 2021 de la Société Française de Santé Publique a posé la question de l'action face à l'incertitude et la controverse. Face à cet enjeu épistémique, le parti pris a été que la santé publique, en tant que champ pluridisciplinaire d'apport de connaissances sur la santé et ses déterminants, peut apporter un éclairage singulier.

Les Solutions fondées sur la Nature sont des actions visant à protéger, restaurer et gérer de manière durable les écosystèmes. Elles ont un double intérêt : préserver la biodiversité et assurer le bien-être humain face aux enjeux actuels d’étalement urbain, de risques naturels (inondations, submersion marine, canicule), de sécurité alimentaire, d’eau potable, de changement climatique…

Il existe de nombreux outils et méthodes de concertation, des plus classiques telles les réunions publiques aux plus créatifs (évènements utilisant les arts de la rue), en passant par les ludiques (balades urbaines) ou les connectés (plate-forme cartographique). Le foisonnement des outils participatifs disponibles permet à chaque territoire de trouver les méthodes qui lui correspondent en fonction du contexte et des objectifs recherchés. Ingrédient indispensable à tous ces outils: la convivialité !

Dans le débat sur les inégalités, un domaine a du mal à trouver sa place : celui des conditions de travail. Sur la dernière décennie, nos principaux indicateurs d’inégalités ne diminuent pas. Cette note présente l’essentiel des données sur les inégalités de conditions de travail.

Qui n’a pas connu ce moment estival ? Debout sur le lit, oreilles à l’affût du vrombissement, savate dans une main, l’autre occupée à gratter un bouton, paré pour écrabouiller le moustique. Mais à quoi sert cette bestiole qui pourrit nos belles soirées d’été ? Non contents de sucer le sang, parfois, les moustiques transmettent des maladies, qui avec le réchauffement climatique pourraient bien arriver chez nous. Et après tout, si on s’en débarrassait une fois pour toutes ?