Déclinaison régionale et départementale et mise en oeuvre de la stratégie nationale de prévention du suicide selon les modalités décrites dans l'instruction. Actions à réaliser : Mobiliser les différents acteurs autour du développement des axes de la stratégie et leur synergie ; Organiser la gouvernance régionale et locale et le suivi de la stratégie
Veille documentaire
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La gestion de crise en santé-environnement s’appuie sur un cadre général national formalisé et pérenne. L’agence nationale de santé publique, Santé publique France, y contribue au niveau territorial comme national. Elle apporte l’ensemble de son expertise dans une logique de continuum. Les phases de la gestion de crise et les actions vont dépendre des enjeux identifiés de manière spécifique pour chaque crise.
Dans le cadre du congrès de la Société francophone de santé et environnement (SFSE) qui a eu lieu du 15 au 26 novembre 2021, une session a été consacrée à la place de l’expertise dans la crise en santé-environnement. En son sein, une table ronde a réuni différent acteurs autour de la question « Entre connaissance scientifique et prise de décision : deux approches complémentaires mais différentes ».
En relation avec cette question, l’objectif est ici de préciser, au travers d’un exemple, quelle peut être la place des services techniques des collectivités territoriales dans les processus qui intègrent, en santé environnementale, les connaissances scientifiques disponibles en vue de la prise de décision à l’échelle locale, et d’ouvrir quelques pistes de réflexions sur ces processus eux-mêmes.
Le changement climatique influe sur la santé au travers d’effets directs et indirects. Au-delà de la déshydratation et de l’hyperthermie et d’effets sur les systèmes cardiaque, respiratoire, endocrinien, immunitaire et nerveux, les fortes chaleurs sont associées à une augmentation de la mortalité, des accidents au travail, des suicides, et des violences domestiques et agressions. Les îlots de chaleur urbains amplifient les effets sanitaires des vagues de chaleur. Les événements climatiques extrêmes entraînent des décès et des traumatismes. Le changement climatique pourrait également accroître le développement de cancers de la peau. Plus indirectement, il induit une modification de la distribution géographique de maladies à vecteurs et de bactéries aquatiques (épidémies de choléra). La fonte du permafrost pourrait générer des menaces virales et bactériennes. Les températures élevées et les événements climatiques extrêmes sont associés à une diminution des rendements agricoles, qui peut induire malnutrition et retard de croissance. Le changement climatique pourrait renforcer la prolifération d’algues toxiques, et il a des implications allergologiques. Il impactera aussi la concentration atmosphérique de polluants, augmentera la fréquence des feux de forêts et des tempêtes de sable et de poussière, associés à des problèmes respiratoires. L’augmentation du niveau de la mer pourrait contribuer à des migrations climatiques de masse, avec des problèmes induits d’hygiène, de maladies infectieuses et de conflits. La salinisation des aquifères affectera l’accès à l’eau potable. L’acidification des océans pourrait amplifier l’impact des tsunamis et ouragans, et déstabiliser les économies reposant sur la pêche. Les mesures de lutte contre et d’adaptation au changement climatique peuvent aussi influencer la santé. Elles concernent les environnements urbains et les secteurs de l’agriculture, des transports, de l’énergie et de l’industrie (principaux émetteurs), qui façonnent des déterminants majeurs de la santé (activité physique, alimentation, pollution atmosphérique et bruit, contaminants chimiques). La lutte contre le changement climatique constitue ainsi une fantastique opportunité pour améliorer la santé. Il semble donc important de mettre les questions de santé publique au cœur de l’agenda de recherche lié au changement climatique, dans un continuum disciplinaire alliant notamment l’épidémiologie et la santé publique, les sciences du climat, les diverses sciences humaines et sociales, l’urbanisme et les sciences politiques.
Observées en milieu professionnel comme partout ailleurs, les Les pratiques addictives peuvent être favorisées par certaines conditions de travail. Pour construire une démarche de prévention collective, associée à la prise en charge des cas individuels, l’implication de l’ensemble des acteurs est essentielle.
Cette enquête couvre différentes problématiques se rapportant à la santé des étudiant·es (couverture médicale, santé mentale, handicap, etc.). Elle pointe que 33 % des étudiant·e·s interrogé·e·s ont renoncé à des examens ou soins médicaux pour des raisons financières.
Le risque zoonotique est un enjeu majeur de santé publique, qui devrait inciter à une collaboration étroite entre vétérinaires et médecins pour y faire face. Pourtant les quelques études disponibles pointent l’absence de collaboration entre ces professionnels, et avancent comme facteurs explicatifs des contraintes organisationnelles et culturelles. Aucune n’a investigué de possibles déterminants psychosociaux.
L’agriculture régénératrice (AR) vise à l’amélioration de l’écosystème agricole, dont le sol constitue l’élément fondamental. Elle entend restaurer l'état physique et biologique des sols ayant subi une dégradation de leur structure et de leur fertilité.Et quelles sont les limites de ce concept, aux contours scientifiques encore flous ? Zoom sur une approche certes prometteuse, mais que les consommateurs ne devront pas laisser être dévoyée.
Que ce soit pour des raisons médicales (ex. allergies alimentaires), ou supposées comme telles (ex. régime « préhistorique », crudivore), pour des raisons éthiques (ex. respect de la cause animale), politiques, religieuses, ou encore pour répondre à des préférences ou aversions alimentaires, c’est « à la carte » que nous souhaitons de plus en plus choisir nos mets. Qu’en est-il aujourd’hui ? Le partage et la convivialité, l’un des fondements du repas gastronomique français, tel que l’a décrit l’Unesco en l’inscrivant au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, est-il amené à disparaître ? Et si nous parvenions à renouveler nos manières de préparer, manger et discuter avec l’Autre, à l’instar du réseau de cantines de quartier les Petites Cantines ?
La distribution de produits frais associée à une action éducative vise à promouvoir, auprès des élèves bénéficiaires, des comportements alimentaires plus sains et à améliorer leur connaissance sur les produits et les filières agricoles et agroalimentaires.
Depuis ses débuts, la pandémie de Covid-19 exacerbe les inégalités sociales de santé, définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme des différences systémiques sur le plan de la santé qui découlent des déterminants sociaux, exposant ainsi les populations les plus vulnérables à des risques de fragilisation et de paupérisation. Face à cela, le secteur associatif peut être un acteur clé et un pilier de la résilience de ces populations, grâce à son approche communautaire et sociale. Nous proposons dans cet article d’interroger l’apport de cette approche en temps de crise sanitaire en tant que levier d’action efficace pour protéger les populations vulnérables des effets de l’épidémie, à partir d’une étude de cas : l’association Ikambere, située en Île-de-France à Saint-Denis. Après avoir parcouru les bases théoriques et conceptuelles de l’approche communautaire en santé, cet article se propose d’analyser comment l’accompagnement proposé par Ikambere aux femmes vulnérables a favorisé leur montée en connaissances et en résilience pour se relever de la crise. Il conclut en soulignant l’importance de mieux inscrire l’approche communautaire comme un élément à part entière de la stratégie de santé publique pour lutter de façon plus pérenne et efficace contre les inégalités sociales de santé.
La réduction des pratiques de soins sans consentement, d'isolement et de contention est un des objectifs de la Feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » en vigueur. Dans ce cadre, un état des lieux national du recours à ces pratiques et de leurs évolutions est présenté à partir des données du Recueil d'informations médicalisé en psychiatrie (Rim-P).