L’âge des premières règles a évolué au cours de l’histoire, passant de 17 ans au début du 19ème siècle, à 13 ans au milieu du 20ème siècle. Différents facteurs impliqués dans la variation de l’âge pubertaire ont été étudiés, notamment les conditions socioéconomiques, les facteurs génétiques, la nutrition, ou encore des situations d’adversité physique ou psychologique. Depuis les années 60, l’âge moyen des premières menstruations est resté relativement stable. Mais de nouvelles variations ont été observées aux États-Unis et en Europe à partir des années 90. Une augmentation des consultations pour pubertés précoces et un étalement de la période d’apparition des caractères sexuels secondaires dans les deux sexes ont notamment été identifiés. Même s’il existe une grande variabilité concernant le démarrage pubertaire au sein de la population, déterminé notamment par des facteurs génétiques, des études récentes incriminent l’impact des facteurs environnementaux. Une relation entre l’exposition fœtale et périnatale à des perturbateurs endocriniens et puberté précoce a été observée et affecte l’expression d’une série de gènes via des effets épigénétiques. Ces mécanismes pourraient expliquer les variations récentes de la précocité des signes pubertaires au sein des populations. L’impact des perturbateurs endocriniens sur la puberté précoce est un facteur de plus en plus surveillé qui fait l’objet de nombreuses études. Il existe plus de 150.000 substances ou composés chimiques dans notre environnement quotidien. Si le rôle des expositions environnementales est de plus en plus mis en avant dans l’apparition et le développement de certaines pathologies, évaluer la fraction imputable au facteur environnemental est difficile et controversé.
Veille documentaire
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Ce document a pour objectif d’expliquer les enjeux et d’inciter les acteurs et actrices actives dans divers domaines à intégrer la promotion de la santé dans leurs activités et projets. Cette publication insiste sur la nécessité d’améliorer les conditions-cadres en adoptant des mesures structurelles dans toutes les politiques publiques, ces mesures ayant fait leurs preuves sur les changements de comportement individuel. On y mentionne aussi toute une série de thématiques émergentes, liées à l’évolution de la société (vieillissement démographique, migration, augmentation des maladies chroniques, augmentation des inégalités de santé, etc.), qui exigent de renforcer la promotion de la santé et la prévention. Il met aussi en exergue le rôle potentiel de la promotion de la santé et de la prévention lors de situations de crise sanitaire, comme cela a été par exemple le cas durant la pandémie due à l’émergence de la COVID-19.
Afin de mettre un terme à l’invisibilisation des femmes et de leurs problématiques au sein de l’hébergement mixte, la Fondation des Femmes et la Fédération des acteurs de la solidarité ont réalisé ce guide à destination des professionnels
Cette publication fait partie des focus thématiques adossés à l’édition 2019 du rapport sur l’état de l’environnement en France. Axé sur l’impact de la dégradation de l’environnement sur la santé humaine, il fournit un panorama synthétique des principales sources de contamination environnementale ayant un effet sur la santé humaine. Sans prétendre à l’exhaustivité, il a l’ambition d’offrir des clés de lecture afin de mieux comprendre les enjeux majeurs en matière de santé-environnement pour la France en 2019.
Fiche conseil
Les années 2019 et 2020 sont marquées par la crise sanitaire qui a fortement bouleversé l’organisation des GEM. Elles sont également marquées par l’émergence des « GEM Autisme ».
Plusieurs services ont été mis en place au cours des dernières décennies pour répondre de manière optimale aux besoins des femmes enceintes et des familles de jeunes enfants (0-5 ans) issues de milieux défavorisés. Les Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE), offerts aux femmes enceintes (ou leur partenaire), ou tout autre parent responsable d’un enfant de moins de 12 mois, vivant sous le seuil de faible revenu et présentant au moins l’un des facteurs de risque suivants : sous-scolarisation ou isolement social, visent trois objectifs : 1) améliorer l’état de santé des bébés à naître, des enfants, des femmes enceintes et des parents ; 2 ) favoriser le développement optimal des enfants ; 3) et améliorer les conditions de vie des parents et des enfants. C’est dans le cadre de sa nouvelle version du Cadre de référence des SIPPE, que le MSSS a mandaté l’INESSS afin d’élaborer une grille d’analyse des besoins des familles, commune à l’ensemble des établissements, et ce, afin d’outiller les intervenants dans cette analyse.
Ce guide de pratique clinique repose sur un modèle de soins par étapes. Il traite du repérage, de l’identification et de la trajectoire de services pour les enfants et les adolescents présentant des symptômes d’un trouble dépressif ou ayant été confirmé. Ce guide s’adresse principalement aux intervenants et gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux.
Le document Réflexions issues du forum d’experts a été rédigé à la suite du forum d’experts sur l’utilisation des écrans et la santé des jeunes, qui s’est tenu à Québec le 10 février 2020. Il permet de synthétiser les mémoires et les présentations des chercheurs québécois qui se sont penchés sur le sujet des écrans en lien avec la santé des jeunes de 2 à 25 ans. Il intègre également les questions et les commentaires formulés par ces derniers au cours de l’événement. Des recommandations et des pistes de solutions y sont également proposées et ont par ailleurs alimenté la démarche d’élaboration de la Stratégie québécoise sur l’utilisation des écrans et la santé des jeunes.
Le Centre national de ressources et d’appui aux CLSM publie une nouvelle ressource : l’État du fonctionnement des conseils locaux de santé mentale (CLSM) pendant l’épidémie de Covid-19 en France, issu d’une étude mixte, à la fois qualitative et quantitative, menée auprès des coordonnateur·rices de CLSM.
L’objectif principal des Evaluations d’impact sur la santé (EIS) est d’être un outil d’aide à la décision à destination des élus permettant d’orienter les choix vers ceux les plus favorables à la santé, durables et équitables. En Bourgogne-Franche-Comté, deux EIS ont été réalisées sur des documents de planification urbaine (PLUi et SCOT). L’ARS BFC a exprimé le besoin de réaliser un retour d’expérience sur ces deux EIS afin de mieux cerner ses apports et pour se baser sur ses recommandations pour les futures EIS à mener dans la région. Ce retex propose des recommandations pour la mise en œuvre de futures EIS, notamment la nécessité d’un engagement contractuel entre l’ARS, la collectivité et le promoteur de l’EIS, la formation / initiation des élus et techniciens aux déterminants de la santé et aux méthodes de l’EIS.
L’agence d’urbanisme Bordeaux Aquitaine (A’urba) a publié cette année ses travaux concernant les mécanismes en jeu et principes pour des aménagements plus résilients en lien avec les îlots de chaleur. En une trentaine de pages, ce cahier de l’A’urba détaille pourquoi, où et comment aménager au mieux ces nouvelles oasis urbaines.