Cette étude interroge notamment le risque de précarisation des personnes pendant la crise sanitaire, à un moment où l’accès aux droits passe plus que jamais par le numérique.
Veille documentaire
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Existant depuis 2001, le Programme National Nutrition Santé est une politique de santé publique visant l’éducation et la promotion de la santé par l’alimentation et l’activité physique. Intégrant une forte dimension interministérielle, il engage dans son opérationnalisation plusieurs administrations et services déconcentrés. L’analyse de la territorialisation du programme dans trois régions permet d’interroger ici la transversalité des politiques de santé et la capacité des acteurs publics à organiser la coordination de différents secteurs d’action publique. Nous montrons que les outils proposés dans le cadre de la politique nationale de santé publique et élaborés régionalement échouent, d’une part, à freiner les effets de cloisonnements inter-organisationnels et intersectoriels et, d’autre part à opérer l’intégration d’interventions et de dispositifs de prévention multiples et concurrents.
En France, dans la lutte contre l’obésité, le recours à la chirurgie bariatrique a considérablement augmenté en l’espace d’une vingtaine d’années. À partir d’entretiens réalisés avec des patients obèses quelques semaines avant leur opération, cet article montre les régimes de justification adoptés pour expliquer la prise de poids mais aussi le choix du recours à la chirurgie. Il apparaît que ces régimes de justification s’articulent principalement autour des catégories de la participation et de la responsabilité.
Le Service universitaire de promotion de la santé de l'Université catholique de Louvain synthétise trois articles scientifiques, publiés entre 2012 et 2020, dans lesquels différents auteurs dressent une analyse critique de la réponse du secteur de promotion de la santé aux enjeux soulevés par les changements climatiques et dégagent des pistes pour stimuler une réponse plus adéquate.
Dans le but de promouvoir une perception positive des personnes handicapées et une conscience sociale plus poussée à leur égard, le Premier ministre a souhaité mesurer l’impact de la lutte contre les stéréotypes et les préjugés à l’égard des personnes handicapées et d’évaluer les politiques menées en la matière. La CNCDH a ainsi été désignée comme rapporteur national indépendant sur la mise en œuvre et l’effectivité des droits des personnes en situation de handicap. Dans un rapport préliminaire remis au gouvernement le 21 juillet, la CNCDH analyse dans quelles mesures la permanence de stéréotypes et de préjugés dans notre société à l’égard des personnes handicapées entraîne des discriminations multiples et multiformes, et une égalité plus symbolique qu’effective.
Cette revue de littérature a été produite dans le cadre du projet « Handicap, genre et précarité professionnelle : parcours biographiques et réception de l’action publique » (2020-2022). […] La recherche prend appui sur des méthodes mixtes incluant notamment un important volet d’entretiens biographiques avec une majorité de femmes et une minorité d’hommes présentant des handicaps moteurs, visuels ou des maladies chroniques, et étant ou ayant été confrontés à des situations de précarité professionnelle.
À la demande de la mission d'information commune sur la situation des mineurs isolés, créée par la commission des affaires sociales et la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale, la Division de la Législation comparée du Sénat a réalisé, durant le premier trimestre 2021, une étude sur les mineurs étrangers non accompagnés. Le périmètre géographique de ces travaux comprend l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède. Pour chacun de ces pays, l'étude aborde successivement les trois questions suivantes : i) la procédure de détermination de l'âge d'un étranger se déclarant mineur, ii) les conditions d'accueil et de prise en charge sociale des mineurs isolés et iii) les modalités de financement de l'accueil et de la prise en charge de ce public.
A l'occasion de la Journée nationale des toxicomanies, l'ORS BFC consacre son Origami #42 à cette thématique.
Cette étude vise à recueillir la perception des personnes âgées, des aidants et des professionnels sur leur droit d’expression face à leur projet de vie, et l’articulation de ce droit avec le fonctionnement des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Elle s’appuie sur deux outils d’enquête : un questionnaire en ligne auprès des établissements et services concernés, et des entretiens auprès de professionnels y exerçant, ainsi qu’auprès d’usagers et de leurs aidants.
Lancée en septembre 2018, la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté vise à répondre aux problématiques de reproduction de la pauvreté, de précarité des jeunes, d’insertion et d’accès aux droits. Elle s’appuie sur deux orientations prioritaires : la lutte contre les inégalités sociales dès le plus jeune âge et l’engagement d’une politique de sortie de la pauvreté par l’insertion et l’emploi. La crise sanitaire, aggravant les inégalités déjà constatées, a confirmé la pertinence de ces priorités. Ainsi, certaines mesures ont été renforcées pour parer à l’urgence sociale. Pour remédier aux fonctionnements cloisonnées constatés dans le passé, la Stratégie se déploie dans un cadre interministériel. Elle est donc portée par plusieurs ministres au niveau national, et au niveau territorial par des commissaires à la lutte contre la pauvreté, placés auprès des préfets de région. D’autre part, elle mobilise les compétences des collectivités territoriales (conseils régionaux, départementaux, communes). Pour ce faire, elle est construite sur des contractualisations avec ces collectivités, autour d’objectifs socles et d’objectifs spécifiques, définis par les collectivités en fonction du contexte territorial. Trois ans après le lancement de la Stratégie, un bilan d’étape a été dressé en Conseil des ministres.
Le 17 mars 2021, cinq organisations ont organisé avec VetAgro Sup (Marcy-l’Etoile, Rhône) la conférence nationale « Une seule santé : en pratique ? » placée sous le parrainage de la ministre de la Transition Écologique et du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Cette conférence a bénéficié d’une préparation de trois mois, avec sept ateliers thématiques (microbiotes, biocides, faune sauvage, agriculture / alimentation, territoires, formation, international) ayant permis des échanges entre chercheurs de plusieurs disciplines (médecine, médecine vétérinaire, écologie, agronomie, etc.), hauts fonctionnaires et représentants d’établissements publics (ANSES, OFB, agences régionales de santé...), élus et fonctionnaires territoriaux, acteurs de la société civile, etc. Les recommandations issues de ces travaux sont résumées dans ce document.
Ce livre blanc est issu des États généraux de l'éducation, initiative citoyenne qui s'est déployée dans toute la France depuis novembre 2019. L'objectif était de réunir la société civile (jeunes, familles, professionnels et acteurs éducatifs, État et collectivité locales, entreprises et syndicats) autour de la question de l'éducation. À travers des ateliers participatifs, des réunions de co-construction, des soirées publiques et une plateforme en ligne, plus de 15 000 contributions ont alimenté le projet. Celui-ci aboutit à une charte de l'éducation pour la France, et 7 défis prioritaires pour changer l'éducation en profondeur.