En octobre 2016, Santé publique France a lancé la première édition du dispositif Mois sans tabac, une campagne nationale basée sur les principes du marketing social. Inspirée de la campagne britannique Stoptober, elle est reconduite chaque année depuis. L’objectif principal de cette campagne est d’inciter les fumeurs à arrêter de fumer pendant 30 jours au mois de novembre. Elle s’appuie sur une campagne médiatique multimédia, des services d’aide à l’arrêt du tabac (site Internet, ligne téléphonique 3989, application, kit d’aide à l’arrêt…) et le déploiement d’actions de proximité pour augmenter la notoriété du dispositif et offrir des actions d’aide au sevrage en face-à-face. L’évaluation des effets de cette intervention repose sur le Baromètre santé de Santé publique France, dispositif d’enquêtes répétées réalisées par téléphone auprès d’échantillons aléatoires de la population des personnes âgées de 18 à 75 ans et résidant en France
Veille documentaire
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Le choix du sujet des trajectoires et parcours des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion répond à un souhait ancien des membres du conseil de l’Onpes, au premier rang desquels M. Jean-Luc Outin. Les photographies instantanées, les synthèses disponibles ne dévoilent rien de la dynamique qui anime les événements qui se succèdent. Elles ne rendent pas compte de la réalité, du vécu et des souffrances des personnes. L’étude de cette réalité doit considérer la dimension temporelle. Sur la base d’indicateurs, l’Onpes soulignait dès 2008 des risques d’irréversibilité (Onpes, 2008, 87-145). Ce constat nécessitait encore d’être pleinement validé par une argumentation scientifique.
Les Etats généraux de l’alimentation ont mis en évidence la nécessité d’appréhender la lutte contre la précarité alimentaire de façon globale, et non sous le seul angle de l’aide alimentaire en tant que dispositif de distribution des denrées. La loi EGALIM a consacré cette approche, en introduisant au sein du chapitre de la lutte contre la pauvreté et les exclusions du Code de l’action sociale et des familles la définition de la lutte contre la précarité alimentaire : « La lutte contre la précarité alimentaire vise à favoriser l'accès à une alimentation sûre, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante aux personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale
Depuis trente ans, l’Odas fournit régulièrement un état et une analyse de l’évolution des dépenses départementales d’action sociale et médico-sociale. Malgré la crise sanitaire et ses conséquences considérables et difficilement mesurables sur le fonctionnement des départements, nous avons décidé de produire, cette année comme les années précédentes, les résultats du travail collectif mené en la matière par un échantillon représentatif de 43 départements. Nous avons seulement retardé la date de publication de notre étude, pour mieux interpréter certaines données liées à la pandémie, alors que les départements nous avaient transmis leurs données dès mars 2021. Par ailleurs, nous avons ajouté une vision rétrospective de l’action sociale départementale. Conformément aux années précédentes, nous présentons dans la première partie de notre étude les résultats globaux concernant l’action sociale départementale, puis dans une deuxième partie les évolutions par secteurs.
Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Ils suscitent de nombreuses inquiétudes concernant leurs effets possibles sur la santé humaine, et plus largement sur l’environnement. En 2013, à la demande de la DGS, l’Inserm avait publié une expertise collective « Pesticides : effets sur la santé ». En 2018, cinq directions générales ministérielles[1] ont saisi l’Institut afin qu’il réactualise cette expertise et y inclue de nouvelles thématiques. Le groupe d’experts réuni par l’Inserm a analysé la littérature scientifique récente afin d’examiner le lien entre une vingtaine de pathologies et les pesticides. Il analyse aussi les effets sanitaires de deux substances actives et d’une famille de pesticides : le chlordécone, le glyphosate et les fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHi).
Mobilisée de longue date sur les questions de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, l’Unaf a lancé trois études conjointes sur les besoins des parents à l’arrivée d’un enfant, dont cette enquête quantitative. Leurs résultats ont été versés aux travaux de la mission Damon Heydemann et publiés à l’occasion de la Conférence des Familles 2021.
L'impact des maladies invalidantes, notamment des cancers, sur l'emploi pose
plusieurs types d'enjeux : pour les personnes elles-mêmes, la maladie a des incidences économiques (sans emploi se pose la question des revenus) et psychologiques (le travail, c'est un statut social, une identité) ; pour les entreprises se pose la question du maintien dans l'emploi et de la prise en compte des conséquences de la maladie ; un enjeu social global au regard notamment des coûts directs et indirects liés à l'absence des actifs malades. Ce rapport présente des exemples d'actions innovantes.
Le but de cette revue est d'explorer le vieillissement chez soi dans les modèles de logement communautaire.
Constituée à l'initiative du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, la mission d'information sur les politiques en faveur de l'égalité des chances et de l'émancipation de la jeunesse a examiné les actions à développer pour réduire les inégalités de trajectoire à chaque stade du parcours des jeunes.
Le coût social du bruit en France est estimé à 147,1 milliards d’euros par an. Les deux-tiers (66,5%) des coûts sont liés aux transports : le bruit routier représente 54,8% des coûts, le bruit ferroviaire 7,6% et le bruit aérien 4,1%. Cependant, une partie non négligeable du coût total provient aussi du voisinage : environ 17,9%, dont 12% pour les seuls bruits des particuliers.Quatre mesures d’évitement simultané du bruit et de la pollution de l’air ont été analysées. Elles permettent de réduire les coûts sociaux liés aux deux types de nuisances, dont la source est souvent commune. Ces quatre mesures spécifiques concernent le transport routier, les établissements scolaires et les chantiers.
Soliguide est une plateforme de référencement des services et lieux utiles aux personnes en situation de précarité. Sa mission est de rendre l’information accessible à tous ceux qui en ont besoin grâce à une base de données centralisée, exhaustive et à jour. Cette étude a été menée pour vérifier l'impact social de cet outil et anticiper l'évolution lui donner.
Fin 2019, une personne de 60 ans a une espérance de vie de 25,6 années parmi lesquelles, en moyenne, 2,4 années (soit 9,5 %) sont passées en tant que bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). L’espérance de vie passée dans l’APA est plus longue dans un état de dépendance modérée (1,5 année en GIR 3 ou 4) que sévère (0,9 année en GIR 1 ou 2). Elle est aussi plus élevée en tant que bénéficiaire de l’APA à domicile (1,4 année contre 1 année en établissement).