Les inégalités sociales ont-elles un effet sur le destin scolaire des élèves ? L'éducation continue-t-elle de se démocratiser ? Filles et garçons sont-ils à égalité dans leurs études ?
Veille documentaire
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Révélées ou aggravées par la crise sanitaire, les inégalités sont sous le feu des projecteurs depuis le début de la pandémie de Covid-19. La maladie et la mort touchent très inégalement les personnes, les catégories de population, les régions. Nous sommes loin de subir à égalité la pénibilité du travail, le chômage et les confinements que nous impose la pandémie. Plus d’un an après le début de la crise sanitaire dans notre pays, il est temps de dresser un état des lieux complet des inégalités, des salaires à l’espérance de vie, en passant par les conditions de travail, la taille du logement ou la répartition des tâches ménagères. Tel est l’objectif du rapport qui parait aujourd’hui.
La période de confinement qui s’est déroulée en France de la mi-mars à la mi-mai 2020, à l’occasion de la pandémie COVID-19, soulève d’importantes questions sur ses effets psychologiques directs et indirects chez les enfants et adolescents. Considérée intuitivement comme nuisible, voire traumatisante dans le discours médiatique, les auteurs ont tenté de mieux qualifier ses effets à partir de deux démarches complémentaires. D’une part, ils ont réalisé une revue de la littérature sur le sujet, d’autre part, ils ont associé une objectivation de l’évolution de l’état clinique global des enfants au sein de la file active du service de psychiatrie infanto-juvénile du CHRU de Brest pendant la période de confinement. La revue de la littérature portant sur les effets psychologiques de situations de confinement ou de quarantaine à l’occasion d’épidémies passées ou actuelle de COVID-19, notamment en Chine, rapporte de nombreuses données sur leurs conséquences délétères. Les effets relatés sont de nature variable : symptômes anxieux et dépressifs principalement, mais aussi Stress Post Traumatique, dans des proportions importantes. Cependant, la définition des situations vécues et les contextes dans lesquels se sont déroulées ces études sont en fait peu comparables à la situation française. Par ailleurs, les effets de la peur de la contamination n’y sont pas différenciés de ceux liés au confinement lui-même.
Ce guide a pour objectif d'accompagner les parents qui aimeraient en savoir davantage sur l'éducation à la sexualité en contexte scolaire et sur le rôle qu'ils et elles peuvent jouer dans l'éducation à la sexualité de leur enfant.
Ce guide a pour objectif de mobiliser et de soutenir les écoles québécoises dans le développement d’une offre alimentaire saine, locale et écoresponsable. Il propose des informations précises pour chaque étape de votre projet : le démarrage, la consolidation et la pérennisation ; des outils concrets (budget, échéancier, tableaux d’inventaire) ; des informations clés sur les mesures d’hygiène et de salubrité et des ressources pédagogiques, des ouvrages et des organismes de référence.
Initié dans le cadre de l’action collective La CO-Lab’ de Ville & Aménagement Durable, ce book co-écrit par une vingtaine de contributeurs régionaux, s’adresse aux professionnels de l’acte de bâtir et d’aménager souhaitant avoir des retours d’expériences sur des opérations ayant impliqué les usagers dans la Région.
Cette Note de l'Observatoire du Bien-être explore, au travers des enquêtes PISA, la santé mentale des adolescents en France. Malgré une opinion très positive de leur expérience dans leur établissement, les Français de 15 ans déclarent un sentiment d’appartenance au système scolaire en retrait de la moyenne de l’OCDE. En explorant les composantes de ce sentiment, les auteurs mettent en évidence le poids en France des relations avec les enseignants, et en particulier du sentiment d’être traité de manière injuste, de voir ses capacités sous-estimées.
Durant la crise du COVID, la Fédération Addiction et ses membres se sont mobilisés fortement. D'abord pour contribuer à la gestion de crise, puis pour soutenir l’adaptation des pratiques professionnelles et des réponses, enfin pour animer et communiquer afin de favoriser les coopérations. Ce bilan décrit en détail la mobilisation 2020.
Le bilan annuel du « tableau de bord tabac » de l’OFDT fournit un aperçu synthétique des évolutions au cours de l’année écoulée : ventes dans le réseau des buralistes, ventes de traitements et recours aux dispositifs d’aide à l’arrêt. Ces données sont mises en perspectives avec les éléments les plus récents concernant la consommation. Ainsi les résultats du Baromètre de Santé publique France de 2019 confirment la baisse du tabagisme chez les 18-75 ans : ils sont 24,0 % de fumeurs quotidiens, contre 25,4 % l’année précédente. 2020 est caractérisée par deux faits saillants : d'abord des conséquences sensibles de la crise sanitaire sur les ventes de tabac, et ensuite la poursuite de la hausse des traitements d'aide à l'arrêt.
Si les politiques publiques menées en France depuis 30 ans ont contribué à faire diminuer les consommations de tabac chez les jeunes, celles-ci restent inégalement réparties : les jeunes issus de milieux sociaux moins favorisés restent fortement consommateurs. Le programme Tabado vise à accompagner lycéens professionnels et apprentis, marqués par une prévalence tabagique élevée, dans l’accès au sevrage tabagique. Jugé probant lors de son expérimentation en 2009, il a été déployé auprès de 142 établissements scolaires lors de l’année 2019-2020.
Dans la seconde moitié du xxe siècle, le tabagisme a progressivement été considéré comme un problème de santé publique appelant l’intervention de l’État et placé sous contrôle au moyen d’un cadre légis-latif de plus en plus restrictif. Les politiques publiques se sont structurées autour d’une stratégie globale d’encadrement de l’offre et de la demande, en réponse à un objectif prioritaire de maîtrise des consommations
La crise sanitaire a touché tous les secteurs du champ de la santé. Dans un contexte de forte pression, les établissements de santé mentale ont fait preuve d’une capacité d’adaptation importante, permise par une forte mobilisation des acteurs, afin de répondre aux besoins en soins psychologiques et psychiatriques de la population. Cette mobilisation a suscité de nombreuses initiatives innovantes, en écho aux objectifs de la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » de 2018, qui visent à ouvrir de nouvelles perspectives de transformation des offres en santé mentale dans les territoires. Afin d’identifier, maintenir et renforcer les initiatives développées pendant l’épidémie, la Délégation Ministérielle à la Santé Mentale et à la Psychiatrie (DMSMP) a réalisé, en lien avec l’ANAP et la DGOS, un retour sur expérience sur l’incidence de la COVID-19 dans le champ de la santé mentale avec l’appui de nombreux acteurs de terrain.
Ce retour d’expérience illustre, à travers 150 dispositifs innovants recensés, les immenses besoins qui sont nés durant la crise, les très nombreux domaines et publics qui nécessitent des compétences en santé mentale et l’opportunité de maintenir et développer les dispositifs supplétifsmis en place.