Être atteint d’une maladie chronique suppose de réaliser des changements personnels importants et d’adopter de nouveaux comportements (prise quotidienne des traitements, habitudes alimentaires spécifiques…). Ces changements sont complexes et dépassent la seule compréhension de la maladie et l’attention que le patient porte à sa santé. Ils sont influencés de manière positive ou négative par des facteurs fragilisant ou protecteurs qui interagissent entre eux : cognitifs, émotionnels, comportementaux et sociaux(1). Ils sont également modulés par des facteurs socioéconomiques, psychosociaux et thérapeutiques (relation avec l’équipe médicale, type de traitement)(2). Dans le cadre de l’ETP, prendre en compte ces facteurs s’avère nécessaire pour soutenir le patient dans ses changements (comportementaux et psychiques) et dans sa motivation à changer, mais aussi pour lui permettre d’aller à son rythme en proposant un accompagnement adapté
Veille documentaire
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À travers trois trajectoires d’engagement de jeunes de différents quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, cet article met en évidence les réflexions de ces acteurs sur les problématiques rencontrées et les dispositifs de soutien et d’accompagnement qu’ils mettent en œuvre pour y répondre. Il rend compte dans un premier temps des différents enjeux induits par les inégalités et la précarité du territoire et présente ensuite trois initiatives menées dans le champ de la mobilisation contre les pannes d’ascenseurs (Association ensemble à Bagnolet, AEB), de l’insertion professionnelle des jeunes de quartiers (Ghett’up) ou des jeunes incarcérés (Emergence 93).
Éric Fassin aborde dans cet entretien quelques enjeux liés à la participation et à l’engagement des jeunes dans les quartiers populaires. Cet engagement est-il spécifique ? Quelle place y prennent les femmes ? Quel est l’impact, sur cet engagement, du contexte plus général de dépolitisation des jeunes ? Comment s’engage-t-on dans ces quartiers lorsque l’accès à l’espace public est limité ?
Ce nouvel avis du CCNE s’inscrit à un moment crucial de la crise sanitaire, compte tenu, bien sûr, de l’enjeu majeur que constitue une possible vaccination contre le Covid-19. Cet enjeu de santé publique s’inscrit plus globalement dans la durée. En fonction des décisions prises, ou non prises, de leur acceptabilité cette question du vaccin devrait marquer notre société pour les années qui viennent, y compris au plan éthique.
En vue de la réforme «grand âge et autonomie », et en lien avec le Ministère délégué auprès du ministre des Solidarités et de la Santé chargé de l'Autonomie, le Cercle Vulnérabilités & Société, agissant en sa qualité de Think and do Tank indépendant, a décidé d’apporter sa contribution à la réflexion sur la préservation de l’autonomie par une analyse non exhaustive des conditions du respect du libre choix. C’est tout l’objet de ce document qui s’appuie, comme les précédentes notes de position, sur l’expérience et les bonnes pratiques mises en place par certains des membres du Cercle, à domicile comme en établissement. A partir d’une cartographie des déterminants du libre choix et des freins au recueil de celui-ci pour les plus âgés d’entre nous, cette réflexion ouvre quatre champs d’action prioritaires au sein desquels figurent des propositions opérationnelles ciblées.
À la demande de la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) et avec l’appui de l’INJEP, le CREDOC a réalisé début 2020 la cinquième édition du baromètre DJEPVA sur la jeunesse, une enquête nationale auprès de 4 500 jeunes de métropole et d’outremer, âgés de 18 à 30 ans. Ce dispositif est adossé à l’enquête permanente du CREDOC sur les Conditions de vie et aspirations des Français, qui permet de resituer les analyses portant sur les jeunes sur des données de contexte général, et de comparer certains des résultats à ceux observés dans d’autres tranches d’âge.
Fin 2018, les bénéficiaires de revenus minima garantis (c’est-à -dire de minima sociaux ou de la prime d’activité) fin 2017 sont plus concernés par l’isolement social que l’ensemble de la population. Ainsi, d’après l’enquête de la DREES auprès des bénéficiaires de minima sociaux (BMS) 2018, ils sont beaucoup plus nombreux à vivre dans un ménage composé d’une personne seule (38 % d’entre eux contre 20 % dans l’ensemble de la population). Toutes choses (caractéristiques sociodémographiques, etc.) égales par ailleurs, les bénéficiaires de l’AAH et du minimum vieillesse ont plus de risques que les autres bénéficiaires de revenus minima garantis d’être isolés en termes de qualité des relations avec leur famille et leurs amis.
Le mythe du déclin des solidarités familiales conduit à une représentation parfois biaisée des relations sociales des personnes âgées vivant en établissement comme n’ayant plus de contacts avec l’extérieur. Le volet Institution de l’enquête CARE, réalisé par la DREES en 2016 auprès de personnes âgées résidant en établissement, permet de nuancer ce constat en mettant en évidence la résilience des relations sociales des résidents et le rôle des proches aidants.
Ce recueil, fruit d'une collaboration entre le Ministère des sports et l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), rend accessible un ensemble d’indicateurs de référence sur le sport en France. Il se consacre à observer la pratique sportive en France (qui ? de quelle manière ?), décrire les lieux et les installations, puis les structures qui portent cette pratique, l'économie et l'emploi du sport sont étudiées, et enfin les principales sources et notions sont présentées.
Ce guide pour les acteurs des collectivités a été conçu de manière partenariale, en partageant les expériences et les connaissances des politiques publiques et des acteurs locaux acquises par le Cerema, Villes de France et Véolia. Il révèle les enjeux, propose d’élaborer une véritable politique locale pour la qualité de l’air intérieur, et présente des démarches locales.
L'Insee publie chaque année une vue d'ensemble en quelques chiffres clés. L'édition 2020 porte sur l’impact social de la crise sanitaire de la Covid-19 et du confinement, dans des domaines tels que la santé, l’emploi, les inégalités femmes-hommes, la scolarité des enfants, les pratiques culturelles, etc. Un éclairage est ensuite apporté sur les enfants, sous l’angle des inégalités sociales.
Le cadre légal de la politique de lutte contre les drogues en France a été fixé par la loi du 31 décembre 1970. Si les modalités d’application ont fait varier le curseur au fil des années la philosophie qui a présidé à l’élaboration de cette loi n’a pas évolué. Et ce, malgré un accroissement des consommations et une évolution notable du rapport sociétal par rapport aux drogues et à leur usage qui conduit, en France comme à l’étranger, à s’interroger sur l’efficacité du cadre légal.