Le tableau de bord de la précarité - Édition 2020 est constitué d’indicateurs régionaux et départementaux sur les principaux minima sociaux, l’accès aux soins et la précarité financière.
Veille documentaire
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La France traverse, avec l'épidémie de la Covid-19, une crise tant sanitaire qu'économique et sociale, unique dans son histoire récente. Elle a mis en œuvre un premier confinement sur l'ensemble de son territoire du 17 mars au 11 mai 2020, puis un couvre-feu pour quelques grandes agglomérations à partir du 14 octobre 2020, immédiatement suivi d'un nouveau confinement du 30 octobre au 15 décembre. De premières études montrent les effets délétères de l'épidémie et des épisodes de confinement sur la santé publique, le recours aux soins et la situation économique des Français. Les conséquences de la crise, si elles affectent l'ensemble de la population française, ont plus durement frappé certains groupes sociaux. Compte tenu de leur position sociale, de leurs conditions de travail et de vie, les personnes étrangères apparaissent particulièrement vulnérables.
C’est le portrait d’une jeunesse sous pression, fortement percutée dans sa vie quotidienne par la COVID 19, extrêmement lucide sur les difficultés, mais en même temps prête à rebondir que décrit l’étude ELABE pour le Cercle des Economistes. Réalisée sur un échantillon représentatif de 800 jeunes de 18-24 ans, et mise en regard d’une enquête réalisée sur la même période auprès d’un échantillon grand public représentatif de la société française, cette double interrogation fait aussi apparaître une société française qui partage elle aussi la gravité de la situation de sa jeunesse mais lui exprime sa confiance.
Pour que l’arrivée de la vaccination anti-Covid soit véritablement le tournant que chacun attend dans la gestion de l’épidémie, la mise à disposition d’un vaccin efficace et sûr en termes de tolérance et d’acceptabilité est une condition absoulment nécessaire, mais elle ne suffira pas. La vaccination ne produira son effet que si l'immunité collective recherchée, qui associe la part de la population immunisée naturellement (évaluée actuellement en France à 10 %, soit 5 % par vague) et celle qui bénéficiera d’une immunité induite par un vaccin, atteint un niveau estimé entre 60 et 80%. Or les intentions déclarées aujourd’hui par les Français, de même que les taux de vaccination très insuffisants en France dans certaines vaccinations non obligatoires (hépatite B, papillomavirus, grippe…) rendent un tel horizon très incertain.
Cette sélection propose quelques ressources introductives à la thématique de la Covid-19 et de la promotion de la santé. En effet, la pandémie de Covid-19 est une situation sans précédent caractérisée par beaucoup d’incertitudes et un manque de connaissances sur le sujet. L’ensemble des secteurs de la santé a donc dû apprendre à s’adapter, évoluer et se réinventer pour pouvoir continuer à vivre dans
ce flou pandémique. La promotion de la santé est un de ces secteurs. Cette sélection met en avant, dans une première partie, des constats et recommandations générales pour la pratique de la promotion de la santé dans ce contexte difficile. Elle présente ensuite des exemples de pratiques (retours d’expériences) et de ressources plus spécifiques, avec des exemples d’outils qui ont été réalisés à partir de et pour la pratique, à destination des professionnels en contact avec les publics, ainsi qu’à destination des publics eux-mêmes, pour prendre soin de soi. Chaque partie présente en premier lieu des ressources générales en promotion de la santé, puis des documents plus spécifiques, correspondant à des thématiques et/ou publics précis.
De nombreuses personnes en situation de précarité se retrouvent en difficultés dans les centres d'hébergement du fait de l'interdit d'y consommer de l'alcool. Contournant les règlements de fonctionnement, des résident.e.s y introduisent des canettes ou des bouteilles et en sont réduits à boire en cachette. De leur côté, les équipes se retrouvent en grande difficulté pour aborder les questions d'alcool, présent bien que prohibé. Face à cette problématique, certains centres d'hébergements ont décidé de modifier leurs pratiques et de s'inscrire dans des approches de réduction des risques alcool.
La mésinformation et la désinformation (« fausses nouvelles ») sur les vaccins sont contagieuses : elles se déplacent plus vite et plus loin que la vérité. Les conséquences sont graves, menant à des effets négatifs sur les décisions en matière de santé, y compris l'acceptation des vaccins, et sur la confiance dans les conseils d'immunisation fournis par les professionnels de la santé publique ou des soins de santé. Le présent article donne un aperçu des stratégies fondées sur des données probantes pour traiter les négateurs du vaccin en public, en pratique clinique et dans des situations sociales. De plus, une stratégie visant à aider à différencier les négateurs du vaccin et les personnes qui refusent simplement un vaccin dans une clinique ou une pratique est fournie.
La qualité de l’air dépend de nombreux facteurs dont font partie les activités de bricolage et loisirs créatifs. En effet, outre les polluants de l’air extérieur, les sources potentielles de pollution de l’air intérieur sont nombreuses : appareils de combustion, matériaux de construction, produit de décoration (peintures, colles, vernis…), meubles, activités humaines (tabagisme, ménage, bricolage, cuisine…). Plusieurs études ont ainsi démontré que l’air intérieur est la plupart du temps plus pollué que l’air extérieur du fait d’une multitude de sources de pollution concentrées dans les espaces de vie. Ces pollutions ont des conséquences délétères pour la santé : maux de tête, fatigue, allergies, perturbations endocriniennes.... Les activités de bricolage et de loisirs créatifs écologiques constituent ainsi un réel levier pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
Être compétent sur le plan social et émotionnel dès le plus jeune âge favorise l’acceptation par les pairs, l’établissement de meilleures relations avec les enseignant-es et facilite les apprentissages scolaires. Le jeu de faire semblant représente un outil pédagogique permettant de stimuler les compétences socio-émotionnelles de l’enfant. Un programme basé sur cette approche a été implémenté dans des classes d’élèves âgés de cinq à six ans par une équipe de recherche de l’université de Genève (UNIGE), de la Haute école pédagogique du Valais, du canton de Vaud et de l’université Vita-Salute San Raffaele en Italie. L’étude de l’évaluation des effets de ce programme, publiée dans la revue Bristish Journal of Psychology, montre que les élèves qui ont suivi ce programme ont augmenté leurs capacités de reconnaissance émotionnelle et leur lexique émotionnel par rapport à un groupe témoin. L’usage du jeu de faire semblant comme un outil pédagogique permet donc à l’enfant de s’approprier des compétences émotionnelles, avec un effet potentiel positif sur son comportement prosocial et, à plus long terme, sur sa réussite scolaire.
Le confinement, l’ennui, la perte de liberté, les sensations de solitude et d’isolement, la rupture avec les habitudes et le quotidien, le contexte anxiogène, l’inquiétude pour ses proches…sont autant de facteurs pouvant jouer sur la consommation de drogues licites et illicites. Dans ce numéro, les auteur·rices mettent en lumière la position centrale qu’occupe la promotion de la santé dans l’amélioration de la maîtrise de notre propre santé (individuelle et collective), si seulement une reconnaissance de la part des pouvoirs publics par un soutien financier et humain lui permettrait d’endosser pleinement son rôle.
Cette journée d’étude a pour ambition de comprendre par l’analyse de situations concrètes quels sont les enjeux de les nouvelles pratiques de pair-aidance, leurs impacts, leurs avantages et désavantages. Cette journée est centrée particulièrement, mais pas exclusivement, sur les activités formelles ou informelles des patients vis-à-vis d’autres patients dans le cadre du soin et de la gestion de la vie quotidienne avec la maladie.
La Cour des Comptes s’appuie sur une enquête nationale et l’étude approfondie de 8 quartiers prioritaires (dont Sarcelles et Sevran) autour de 3 dimensions de la vie quotidienne : logement, éducation et activité économique. Elle formule 4 orientations générales et 13 recommandations.