Dans le cadre de cette étude, 196 personnes ont été suivies pendant et après le confinement. Un questionnaire en ligne a permis de recueillir des données quantitatives et qualitatives. Les premières comprenaient des questions fermées qui évaluaient les facteurs influençant le recours aux outils numériques pour faire de l’exercice, l’utilisation de ces dispositifs, les niveaux d’activité physique et le temps passé assis. Les secondes comprenaient des questions ouvertes sur les motifs de cette utilisation, dans une perspective dynamique : continuité, changement d’outil, utilisation discontinue ou arrêt.
Veille documentaire
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Accéder à une alimentation saine et durable n'est pas à la portée de de toutes et tous. Améliorer l'accès physique et économique à des lieux de vente de produits bons pour la santé et pour l'environnement représente un enjeu politique majeur. Les choix alimentaires des ménages sont déterminés en premier lieu par des caractéristiques socioéconomiques. Il existe par exemple une relation établie entre un haut niveau de
revenus et des achats plus importants de produits bio (Méjean et al., 2023). Cependant, ces choix s'opèrent aussi dans la limite de ce que proposent les paysages alimentaires, définis comme l'ensemble des points de vente alimentaires situés autour du domicile, des lieux d'activités, ainsi que des trajets empruntés entre ces espaces de vie.
Le rapport (Re)faire nos liens de l'Impact Tank traite de l'impact du lien social dans les territoires français. Il souligne une urgence d'agir face à une crise du lien social en France, caractérisée par la polarisation, l'individualisme croissant, la méfiance et la solitude, notamment chez les jeunes. Le délitement de la confiance affecte négativement la démocratie, l'innovation et l'économie. Le lien social est un concept sociologique fondamental, défini comme le tissu complexe de relations et d'appartenances qui fait société. Il est à la fois une fin en soi et une ressource essentielle. Mesurer le lien social est complexe mais crucial pour évaluer l'impact des projets sociaux. Le rapport propose un référentiel indicatif d'indicateurs pour mesurer l'impact du lien social, centré sur les facteurs de fragilisation (comme les inégalités, la précarité, la ségrégation). Un recensement de plus de 160 initiatives agissant pour le lien social en France a été réalisé, portées majoritairement par des associations et axées sur la lutte contre les exclusions, la mixité sociale et la revitalisation des territoires. Ces initiatives privilégient souvent une approche collective du Faire, Ensemble. Le rapport analyse également 12 projets sélectionnés pour leur impact avéré. Il recommande d'adopter une définition partagée du lien social et de renforcer la capacité d'observation sur les territoires pour concevoir des politiques de prévention efficaces.
Jamais la question de la nature en ville ne s'est posée de manière aussi urgente qu'aujourd'hui, au carrefour de préoccupations de santé publique, d'une biophilie de plus en plus répandue, de la promotion de la biodiversité et de la nécessité d'adapter les espaces urbains aux effets du changement climatique. Cette actualité brûlante ne saurait toutefois faire oublier la longue histoire dont elle constitue l'aboutissement. La place de la nature en ville a été en effet discutée depuis longtemps ; elle a fait l'objet de multiples expériences et réalisations. Nos débats actuels doivent quelque chose à cette histoire.
Le rapport scientifique « Mailler les réseaux sport-santé » est une réalisation de Clément Perrier, du Laboratoire “Activités Physiques et Sportives et Processus Psychologiques : recherche sur les Vulnérabilités (APSY-V)” de l’Université de Nîmes, et de Claire Perrin, du Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-ViS) de l’Université Lyon 1. Commandé par le Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, ce rapport explore sociologiquement et politiquement l'organisation du sport-santé, en appréhendant les difficultés, les échecs mais surtout les facteurs de succès et les conditions de réussite du sport-santé en France.
Alors que l’Union européenne prépare sa future stratégie drogues pour la période 2026-2030, plusieurs réseaux européens lancent une campagne de plaidoyer en faveur d’un changement d’approche : il est temps de sortir du tout-répressif et d’investir dans la santé, la réduction des risques et les droits humains. Cette campagne, soutenue par la Fédération Addiction, sera officiellement lancée le 26 juin 2025 à l’occasion de la journée mondiale Support. Don’t Punish.
Alors que l’Union européenne prépare sa future stratégie drogues pour la période 2026-2030, plusieurs réseaux européens lancent une campagne de plaidoyer en faveur d’un changement d’approche : il est temps de sortir du tout-répressif et d’investir dans la santé, la réduction des risques et les droits humains. Cette campagne, soutenue par la Fédération Addiction, sera officiellement lancée le 26 juin 2025 à l’occasion de la journée mondiale Support. Don’t Punish.
À l’occasion de la journée mondiale sans tabac, l’OFDT publie son bilan annuel. En 2024, la baisse des ventes de tabac se confirme. Elle s’accompagne d’une diminution continue du tabagisme, désormais à un niveau historiquement bas, et d’un recours croissant aux dispositifs de sevrage.
Les comportements suicidaires dans la population générale font l’objet d’une surveillance régulière à l’échelle provinciale. Ce rapport se concentre sur les suicides et les hospitalisations attribuables aux tentatives de suicide chez les personnes aînées de 65 ans et plus. Ce groupe a généralement été moins étudié quant aux comportements suicidaires, comparativement aux groupes plus jeunes, et forme une part grandissante de la population en raison du vieillissement démographique.
Un travail réalisé par 20 enfants et jeunes de 12 à 18 ans, au cours de 6 jours de délibérations Afin de recueillir la parole des premiers concernés, 20 enfants et jeunes âgés de 12 à 18 ans, tirés au sort, ont travaillé pendant deux séquences délibératives du 14 au 17 avril 2025 puis du 22 au 23 mai 2025 pour nourrir les réflexions de la commission Affaires sociales et santé du Conseil économique, social et environnemental (CESE). La première partie du rapport présente les définitions et représentations de la santé mentale telles qu'exprimées par le panel pour contextualiser les constats et les propositions présentés dans la suite du document. Sont ensuite détaillées les thématiques de travail jugées prioritaires par les enfants et les jeunes au cours de leurs délibérations : pour chacun de ces thèmes sont présentés les éléments de constats ainsi que les propositions détaillées formulées par les participants. Dans une démarche d’exhaustivité, ce document présente également en dernière partie les thématiques qui n’ont pas pu être approfondies car jugées moins prioritaires, mais qui présentent toutefois des enjeux que les enfants et les jeunes souhaitent porter à la connaissance des pouvoirs publics. [D'apr. le résumé d'auteur]
Le dispositif de participation citoyenne sur la santé mentale des jeunes : 20 jeunes âgés de 12 à 18 ans, venant de tous les types de territoires (urbain, péri-urbain, rural) ont travaillé pendant 6 jours pour identifier des facteurs qui peuvent influencer la santé mentale des jeunes, définir leurs besoins réels en matière de santé mentale et faire émerger des pistes de solutions qui dépassent la dimension médicale. Le CESE a noué un partenariat avec un collectif d’associations, la « Dynamique pour les droits des enfants », afin notamment de constituer le panel de jeunes et d’assurer la co-animation du dispositif.
Cette fiche porte sur la première compétence psychosociale (CPS) générale cognitive et présente de façon synthétique deux compétences psychosociales cognitives spécifiques : Renforcer sa connaissance de soi (C1.1) et Penser de façon critique (C1.2). Mieux se connaître pour mieux se comprendre, s'accepter, se réguler et agir en accord avec soi-même implique au préalable de renforcer ses connaissances sur le fonctionnement psychologique du Soi. Cinq savoirs et savoir-faire sont présentés pour permettre d'accroître la connaissance de soi et de penser de façon critique : Savoir 1: Connaître le Soi-psychologique ; Savoir 2: Connaître le rôle et les limites de l' Image de soi ; Savoir-faire 3: Questionner l' Image de soi et penser de façon critique ; Savoir-faire 4: Renforcer le Soi sujet pour réaliser des actions conscientes et volontaires ; Savoir-faire 5: Observer et accueillir son Soi interne . Ces deux compétences spécifiques peuvent être mobilisées lors d'activités CPS. Ainsi, après une partie théorique, des exemples de pratiques sont présentés pour les adultes, les jeunes et les enfants.