le suicide est un enjeu majeur de santé publique. Récemment, l’e-santé a connu un développement significatif dans le secteur des soins, notamment avec la création de nombreuses applications destinées à aider les personnes à risque de suicide. Toutefois, en raison de leur nombre croissant, le choix de l’application appropriée peut devenir complexe. L’objectif de cette revue de la littérature est d’identifier le potentiel d’utilisation des applications pour la prévention et la prédiction du suicide.
Veille documentaire
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La publication met en lumière le tabou suicidaire en protection de l’enfance et renseigne sur les différents facteurs complexifiant le repérage des risques au sein des MECS. Les difficultés d’identification et de qualification du risque suicidaire peuvent se nourrir des conditions de prise en charge dans un cadre collectif mais aussi de de la fréquence des conduites à risque chez les jeunes confiés. Pour les auteurs, « lever l’indicible » constitue un des préalables incontournables de la prévention et de la prise en charge.
Pour la troisième année, nous publions notre rapport sur la résilience des Français face aux crises avec notre partenaire scientifique le Crédoc et l’appui de la Fondation Croix-Rouge française. La santé individuelle et aussi notre système de santé, sont de plus en plus menacés par les crises à répétition (sanitaire, économique et sociale). Ce rapport nous permet de dresser un état des lieux complet et de proposer cinq mesures pour appeler la société française à une mobilisation sans précédent pour se préparer à affronter les prochaines crises et à mieux résister.
Obligation légale, le recensement des enfants en âge d'être scolarisés reste un défi pour de nombreux maires. Pour mieux les accompagner, l'Unicef France, en collaboration avec, entre autres, l'Andev (Association nationale des directeurs et des cadres de l'éducation des villes et des collectivités territoriales) vient de publier un guide pratique(Lien sortant, nouvelle fenêtre).
Intitulé Chaque enfant à l'école !, ce guide rappelle tout d'abord que si les taux officiels de scolarisation en France sont très élevés, ils occultent des disparités significatives d'accès à l'école et de continuité éducative. Le document déplore ainsi que de nombreux enfants et jeunes entre 3 et 18 ans, notamment les plus vulnérables, restent en marge du système éducatif.
Plaidoyer en faveur de la reconnaissance du lien social comme levier essentiel de santé mentale
La Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (DIPLP) et la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) ont élaboré un kit sur le Programme pour les Jeunes en rupture (PJR) qui recense les outils et moyens d’accompagnement à disposition des acteurs.
La mission Delandre a rendu aujourd’hui à Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative et Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, son rapport sur le sport santé. Les recommandations de ce rapport vont permettre d’enrichir la deuxième stratégie nationale sport santé qui sera présentée à la rentrée scolaire 2025.
Le dépistage est un mal-aimé en France, symptomatique d’une attention majeure portée au curatif vis-à-vis du préventif dans l’Hexagone. Près d’un tiers des Français (29 %) ne se sentiraient pas suffisamment concernés ou à risque pour réaliser un acte de dépistage (ce chiffre passe à près d’un jeune sur deux de 18 à 24 ans). Pourtant, l’intérêt du dépistage est sans appel : près d’un tiers de l’ensemble des décès pourraient être évités grâce à la prévention et à des interventions plus efficaces et plus rapides selon l’OCDE. Par ailleurs, un cancer diagnostiqué précocement conduit à des protocoles de traitement deux à quatre fois moins coûteux que ceux proposés suite à un diagnostic à un stade plus avancé.
Mesurer l’impact social des habitats API peut impliquer des dimensions potentiellement variées et des parties-prenantes elles aussi multiples : les habitants, les proches et les aidants, les professionnels, facilitateurs et intervenants, l’environnement de l’habitat…
La mesure de l’impact social des habitats API est donc un défi, puisque cela implique de chercher à objectiver des résultats sensibles, comme le bien-être émotionnel, les relations interpersonnelles, les perceptions, les changements de regard, le libre choix, l’inclusion sociale, le bien-être matériel, le bien-être physique…
Issu d’un travail collaboratif, le guide intitulé « Littératie en santé en périnatalité » est une ressource pédagogique à destination de tous les professionnels, structures de santé, institutions qui travaillent dans le champs de la périnatalité et/ou au contact de femmes enceintes, couples et de leur famille.
Face à l’augmentation du nombre de personnes précaires vieillissantes accueillies dans les structures d’hébergement et le logement accompagné, l’Uniopss a conduit, en 2024, une étude afin d’identifier et de proposer des solutions alternatives adaptées. Objectif : accompagner au mieux l’avancée en âge et la perte d’autonomie des personnes concernées.
Les personnes souffrant de pathologies chroniques ont pu être davantage affectées par la pandémie de Covid‑19, du fait de leur vulnérabilité et de la nécessité d'un suivi médical régulier. Ce travail étudie les effets directs et indirects de la pandémie sur la mortalité des patients atteints de deux pathologies pulmonaires : la Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et le cancer du poumon. L'impact direct est défini comme l'effet des infections par Covid‑19 sur la santé ou la mortalité des individus, et l'impact indirect comme l'effet des modifications de prise en charge par le système de soins, ainsi que des mesures sanitaires mises en place. Cette recherche, la première traitant à l'échelle nationale de l'impact de la pandémie sur ces deux pathologies, se base sur l'exploitation du Système national des données de santé (SNDS). Une forte vulnérabilité au Covid-19 est mise en lumière chez les personnes avec une BPCO, leur taux de décès par Covid-19 étant deux fois plus élevé que dans le reste de la population. Dans le même temps, une baisse des décès hors Covid‑19 a été observée, traduisant un probable effet protecteur des mesures sanitaires. Pour les patients atteints de cancer du poumon, une légère surmortalité a été observée pour les personnes diagnostiquées pendant la première vague de la pandémie, ce qui traduit un effet probable des retards de diagnostic dus à la surcharge des hôpitaux. Les résultats indiquent également qu'un nombre important de patients sont probablement décédés avant d'avoir été diagnostiqués, reflétant leur vulnérabilité au Covid‑19 et les possibles conséquences des restrictions d'accès aux soins lors de la première vague.