Qui sont les jeunes Français de 20 ans aujourd'hui ? Quelles sont leurs priorités, leurs défis et leurs espoirs ? A l'occasion de son vingtième anniversaire, l'association Article 1 a donné la parole aux jeunes de 20 ans en confiant à Ipsos la réalisation d'une étude qui leur est dédiée.
A l'instar des Français dans leur ensemble, la première préoccupation des jeunes est le pouvoir d'achat (38 %). En revanche, les inégalités sociales arrivent en seconde position (27 %), marquant ici une différence importante avec les Français toutes tranches d'âges confondues. Fait notable, les femmes sont plus préoccupées par les inégalités sociales que les hommes (34 % vs. 20 %)
Veille documentaire
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Près de 95 % des seniors de plus de 60 ans vivent actuellement à domicile avec, pour les plus fragiles, le soutien de proches et une aide professionnelle. Quelles que soient leurs vulnérabilités, ces seniors souhaitent majoritairement vieillir chez eux et redoutent l’entrée en établissement médicalisé (EHPAD). Lorsque le logement n’est pas adaptable ou que l’isolement devient difficile à vivre, peu se projettent vers des habitats adaptés comme les résidences autonomie, les résidences services, les maisons d’accueil et de résidence pour l’autonomie (MARPA), les colocations pour seniors ou les béguinages. Dans le cadre de la convention de recherche « Bien vieillir dans un chez soi », le CRÉDOC a réalisé pour la CNAV une enquête auprès de plus de 5 000 retraités et 4 000 futurs retraités sur leur connaissance et attrait pour ces habitats dits intermédiaires entre le domicile et l’EHPAD. 58 % se montreraient intéressés par cette offre alternative qui mixe un logement individuel, un « chez soi » et le collectif via des espaces communs et des activités partagées pour favoriser la vie sociale. 39 % seraient plus particulièrement attirés par les résidences autonomie. Les observations menées par le CRÉDOC en résidence autonomie rendent compte de la sécurisation apportée aux seniors par ce type d’habitat, de liens sociaux ravivés tout en préservant l’indépendance des résidents. Des conditions d’accueil rassurantes également pour les proches aidants tranquillisés par l’attention collective portée à leurs parents.
Le rapport conjoint de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) évalue le dispositif de surveillance des pollens et des moisissures dans l'air ambiant, incluant notamment la couverture territoriale, la gouvernance, les moyens financiers. Le rapport formule des propositions visant à améliorer la surveillance sur les plans technique, financier et réglementaire.
Dans le cadre de la Journée nationale de prévention du suicide du 5 février 2025, le MSA diffuse des résultats d’études sur le risque suicidaire au régime agricole. Il ressort notamment que le risque suicidaire est multifactoriel : facteurs socio-économiques (revenus, emploi et catégorie socioprofessionnelle, précarité, isolement…), facteurs démographiques (genre, âge, statut marital…), facteurs sanitaires (maladies chronique, addictions…), facteurs géographiques (difficultés d’accès aux services publics, ruralité…).
Le document traite de la santé des socioécosystèmes, soulignant l'interdépendance entre la santé humaine, animale, végétale et la biodiversité. Il met en avant l'approche Une seule santé (One Health) pour prévenir les pandémies et promouvoir des écosystèmes résilients. Le texte insiste sur l'importance de la participation locale et de la gestion durable des agrosystèmes pour concilier santé et biodiversité. Des initiatives comme PREZODE et des projets tels que Santés 6 Territoires et OLOH illustrent ces principes en action.
Le bilan 2022 de l'enquête RECAP, menée par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), analyse les caractéristiques de plus de 179 000 patients pris en charge dans les CSAPA. Parmi eux, 49 % étaient de nouveaux patients. Les hommes représentent 76 % des cas, avec un âge moyen de 41,2 ans. L'alcool reste le principal motif de consultation (49,5 %), suivi des produits illicites autres que le cannabis (22,2 %) et du cannabis lui-même (17,2 %). Les nouveaux patients sont souvent plus jeunes et plus précaires que ceux en suivi continu. Les prises en charge sont majoritairement initiées par les patients eux-mêmes (47 %), mais 19 % résultent d'une orientation judiciaire.
L’Observatoire de minds est l’organe scientifique de l’association. Il garantit les fondements scientifiques des activités de minds et mobilise les sciences comportementales dans le cadre du développement et de l’évaluation des activités de promotion de la santé mentale. Ceci est une synthèse de la littérature scientifique sur les facteurs déterminants de notre santé mentale.
En 2021, le Programme Société Numérique de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), a lancé une consultation pour la production d’une série d’études sur l’état de l’art de la société numérique française. C’est dans ce cadre que le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) et le Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique (CREAD), associé au GIS M@rsouin, mènent un travail de diagnostic et d’analyse qui donne lieu à une série de rapports thématiques. La première édition, publié en avril 2023, portait sur la définition et la mesure du phénomène d’éloignement numérique. La seconde édition de cette série d’études s’inscrit dans la continuité en s’intéressant plus particulièrement aux professionnels du secteur de la méditation numérique. Le présent article délivre une synthèse de cette dernière étude.
La santé mentale est un sujet de plus en plus présent dans le débat public en France, notamment depuis la pandémie de Covid-19 qui a agi comme un véritable révélateur de ses enjeux. Ces enjeux sont en premier lieu épidémiologiques, puisque chaque année, près de 9 millions de personnes ont recours au système de santé pour un problème de santé mentale, même s'il a été constaté dans le même temps un non-recours aux soins particulièrement élevé pour ce type de troubles. Les enjeux sont également économiques, car la prise en charge des troubles psychiques représente le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie. Enfin, ces défis sont d'ordre organisationnel, puisqu'il faut répondre aux besoins des personnes concernées.
La santé mentale a ainsi été érigée en « Grande cause nationale 2025 » par les pouvoirs publics, un label qui a pour objectif d'offrir chaque année une tribune médiatique à un thème de société porté par un ou plusieurs organismes associatifs.
Dans le cadre de la 35e semaine de prévention du suicide, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui anime l’Observatoire national du suicide (ONS), synthétise les grandes tendances observées à partir des statistiques disponibles sur les conduites suicidaires. Après plusieurs décennies de baisse, le taux de suicide semble avoir atteint un plancher à la fin des années 2010. Les hommes âgés restent la catégorie la plus exposée au risque suicidaire et les hospitalisations pour gestes auto-infligés (tentatives de suicide et automutilation) ont retrouvé leur niveau pré-covid. En baisse chez les femmes en milieu de vie, ces hospitalisations sont en forte hausse chez les jeunes femmes depuis 2020. Le 6e rapport de l’ONS, qui sera publié fin février 2025, présentera des analyses approfondies sur ces tendances récentes.
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux gouvernements locaux développent des dispositifs d’incitation à la sobriété énergétique qui ciblent un groupe social en particulier : les classes populaires, notamment ses fractions précarisées. « Chauffez à 19 °C le jour et 16 °C la nuit », « pensez à débrancher vos appareils électriques » ou « dégivrez votre congélateur deux fois par an » sont les types de prescriptions qui leur sont adressées. Comment expliquer l’émergence et la légitimation de dispositifs éducatifs, normatifs et responsabilisants, qui demandent à ceux qui sont les plus exposés aux risques de privation d’énergie d’être plus sobres ? Échappent-ils à toute forme de controverse alors même qu’ils semblent participer à la reproduction des inégalités d’accès à l’énergie ? À partir des données empiriques issues d’une enquête qualitative menée à Nantes entre 2019 et 2023 et basée sur des observations de deux dispositifs locaux, des entretiens semi-directifs et un traitement documentaire, nous montrons que le développement d’un gouvernement local des conduites énergétiques des pauvres résulte à la fois des intérêts des acteurs qui prennent en charge le problème de « précarité énergétique », des représentations de ce problème et des pratiques domestiques des classes populaires qui circulent localement, et de l’adhésion des décideurs autant que des metteurs en oeuvre au principe de la responsabilisation écologique indifférenciée. L’article montre cependant que ces dispositifs éducatifs connaissent depuis quelques années des formes de remises en cause plus ou moins explicites par les agents de terrain qui sont chargés de les mettre en oeuvre quotidiennement.
Réalisée auprès de plus de 20 000 étudiants, cette étude dresse un état des lieux alarmant de leur quotidien : sauter des repas, renoncer aux soins, s’endetter pour se loger… La situation est tout aussi inquiétante que les années précédentes et les files d’attente continuent de s’agrandir