Sur la période 2017-2021, 627 personnes écrouées sont décédées par suicide (dont 598 personnes détenues et 95,5 % d'hommes). Le taux annuel de suicide était de 17 pour 10 000 personnes chez les hommes et de 23 pour 10 000 personnes chez les femmes. Il était, à âge égal, 10 fois plus élevé pour les hommes et 40 fois plus élevé pour les femmes en prison qu'en population générale. Un trouble psychiatrique a été rapporté pendant la détention pour 64 % des cas de suicide. Parmi les personnes concernées, près d'un tiers n'avait pas d'antécédent psychiatrique connu avant l'incarcération. Le suicide avait été précédé d'une ou de plusieurs tentatives de suicide pour 46 % des cas, avant ou pendant l'incarcération. La semaine précédant le suicide, un événement marquant, le plus souvent de nature pénale, carcérale ou familiale, avait été retrouvé pour 61 % des cas et 60 % avaient consulté à l'unité sanitaire. Au moment du suicide, un risque suicidaire avait été repéré par l'administration pénitentiaire pour 44 % des cas. Le taux de suicide est 6 fois plus élevé la première semaine de détention, deux fois plus élevé en détention provisoire, et 14 % des suicides sont survenus au quartier disciplinaire. Santé publique France considère que le taux de mortalité par suicide chez les personnes détenues constitue un point d'attention et met en avant l'importance de renforcer le déploiement des dispositifs de prévention du suicide en milieu carcéral.
Veille documentaire
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Ce cadre fondé sur des données probantes et le guide des ressources sont des outils pratiques destiné à soutenir l'amélioration des résultats en matière de santé par les responsables des soins de santé et des communautés, en abordant les questions sociales non médicales liées à la santé qui ont une incidence sur la santé des personnes.
Cette recommandation s’adresse aux professionnels exerçant au sein des services mandataires, des établissements et services sociaux et médico-sociaux hébergeant ou accompagnant les personnes en mesure de protection, aux médecins et équipes de soins, aux mandataires judiciaires à la protection des majeurs, aux préposés d’établissements, aux mandataires familiaux, , aux services sociaux de droit commun, aux personnes concernées et à leurs proches aidants. Elle peut aussi être utile aux juges des tutelles.
Le nirsévimab, commercialisé sous le nom Beyfortus, est un traitement préventif de la bronchiolite. Les polémiques qui ont accompagné la décision de maintenir son remboursement à 30% illustrent la sous-estimation des bénéfices collectifs de la prévention, notamment en termes d’organisation des soins.
Ce guide d’information présente les bonnes pratiques pour une couverture médiatique responsable et essentielle à la prévention du suicide. Il s’adresse aux professionnels de la santé publique et des organismes de prévention du suicide collaborant avec des médias. Parmi les pratiques promues, une couverture médiatique du suicide factuelle, sensible et responsable est reconnue comme étant cruciale dans la prévention, en aidant les personnes vulnérables ou s’identifiant à la personne décédée à chercher de l’aide rapidement. Par ailleurs, des services d’aide et d’accompagnement y sont également présentés. N’hésitez pas à les consulter si vous pensez au suicide ou vous inquiétez pour un proche.
Ce guide présente l’essentiel des conclusions issues du rapport de recherche Communiquer sur l’adaptation aux changements climatiques dans un contexte pandémique au Québec afin de vous permettre d’apporter un peu d’éclairage à vos communications en lien avec les changements climatiques dans le cadre de votre travail. L’étude réalisée en 2023 examine l’état de la population québécoise au regard des changements climatiques ainsi que les effets de différentes stratégies de communication afin de fournir des recommandations pour améliorer les pratiques communicationnelles portant sur les changements climatiques au Québec. Sans prétendre être exhaustive, la liste de conseils présentée dans cet ouvrage constitue les avenues les plus souvent soulevées dans la littérature et celles les plus adaptées au contexte québécois actuel.
Santé Publique France met à disposition des outils pour appuyer les acteurs engagés dans l'aller-vers auprès des personnes en situation de vulnérabilité. Ces ressources, accessibles en ligne, visent à faciliter l'accès à la prévention et aux soins pour les populations précaires. Parmi elles, le dispositif Mon Bilan Prévention permet d'évaluer les besoins de santé individuels, d'identifier les risques et de proposer des actions de prévention adaptées. Conçus pour les professionnels de terrain, ces outils s'appuient sur des données scientifiques et des recommandations validées, afin de mieux orienter et accompagner les personnes vulnérables. L'objectif est de réduire les inégalités sociales de santé en encourageant une approche proactive et personnalisée de la prévention. Cette initiative s'inscrit dans une démarche globale de promotion de la santé pour tous, en soutenant les acteurs dans leur mission d'accompagnement des populations les plus fragiles.
Commencer à fumer jeune est un facteur de risque de dépendance ultérieure et de consommation d’autres drogues. Pour comprendre pourquoi, une équipe parisienne cherche à identifier les mécanismes biologiques qui sont impactés par le tabagisme précoce. Elle a mis en évidence, chez la souris, que l’exposition à la nicotine pendant l’adolescence provoque un gel du développement des circuits cérébraux dopaminergiques, qui persiste à l’âge adulte.
Vagues de chaleur, pluies diluviennes, pollutions, feux de forêt, zoonoses, cancers, maladies cardiovasculaires, écoanxiété… La liste des effets de l’activité humaine sur les écosystèmes et, par répercussion, sur leurs habitants n’en finit pas de s’allonger. Révélatrices d’une société malade qui pousse la logique capitaliste à son comble en exploitant toujours plus le vivant, les dégradations de l’environnement menacent la santé et la vie sur Terre. Les défis écologiques, sociaux et sanitaires ne peuvent se concevoir indépendamment. Cette étude explore la complexité de leurs liens à la lumière des expertises croisées de soignants, de scientifiques, d’économistes, de sociologues, de juristes…
Les outils de transformation, qu'ils soient mobiles, collectifs, coopératifs ou individuels, jouent un rôle essentiel dans le développement des circuits courts et la relocalisation alimentaire. Leur présence favorise par exemple la limitation des distances parcourues par les produits, la valorisation des matières premières locales et une meilleure rémunération des producteurs. Cependant, malgré leur importance, ces outils sont confrontés à diverses contraintes techniques, financières, juridiques et locales. Ce catalogue retrace les points clés d'une enquête menée en 2023 auprès de 30 outils de transformation sélectionnés en fonction de leur lien avec les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) ou de leur implication dans une dynamique territoriale.
Le Guide s’adresse aux formateurs d’instituts paramédicaux souhaitant intégrer des données en Santé Environnementale (SE) dans les cursus de formation initiale des futurs soignants. Il s’agit d’un livret d’actions inspirantes déjà initiées dans des instituts de la région Nouvelle-Aquitaine, recueillies et mises en forme par Coop Alpha. Le guide est composé de fiches où les formateurs présentent les modules qu’ils ont mis en place avec les grandes lignes de leurs méthodes, contenus, partenaires et outils. De l’utilisation de supports vidéos à la création d’UE optionnelle en SE, de la réalisation de produits cosmétiques, d’ateliers Nesting à l’intervention d’un vétérinaire, les modalités d’application sont très diverses.
Santé publique France publie aujourd'hui les résultats d’une première évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) ayant estimé les bénéfices sanitaires associés au développement des espaces verts urbains et des mobilités actives (marche et vélo notamment), ainsi qu’à la réduction de l’exposition de la population à la pollution de l’air, au bruit des transports et la chaleur.