Le document traite de la santé des socioécosystèmes, soulignant l'interdépendance entre la santé humaine, animale, végétale et la biodiversité. Il met en avant l'approche Une seule santé (One Health) pour prévenir les pandémies et promouvoir des écosystèmes résilients. Le texte insiste sur l'importance de la participation locale et de la gestion durable des agrosystèmes pour concilier santé et biodiversité. Des initiatives comme PREZODE et des projets tels que Santés 6 Territoires et OLOH illustrent ces principes en action.
Veille documentaire
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Le bilan 2022 de l'enquête RECAP, menée par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), analyse les caractéristiques de plus de 179 000 patients pris en charge dans les CSAPA. Parmi eux, 49 % étaient de nouveaux patients. Les hommes représentent 76 % des cas, avec un âge moyen de 41,2 ans. L'alcool reste le principal motif de consultation (49,5 %), suivi des produits illicites autres que le cannabis (22,2 %) et du cannabis lui-même (17,2 %). Les nouveaux patients sont souvent plus jeunes et plus précaires que ceux en suivi continu. Les prises en charge sont majoritairement initiées par les patients eux-mêmes (47 %), mais 19 % résultent d'une orientation judiciaire.
L’Observatoire de minds est l’organe scientifique de l’association. Il garantit les fondements scientifiques des activités de minds et mobilise les sciences comportementales dans le cadre du développement et de l’évaluation des activités de promotion de la santé mentale. Ceci est une synthèse de la littérature scientifique sur les facteurs déterminants de notre santé mentale.
En 2021, le Programme Société Numérique de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), a lancé une consultation pour la production d’une série d’études sur l’état de l’art de la société numérique française. C’est dans ce cadre que le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) et le Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique (CREAD), associé au GIS M@rsouin, mènent un travail de diagnostic et d’analyse qui donne lieu à une série de rapports thématiques. La première édition, publié en avril 2023, portait sur la définition et la mesure du phénomène d’éloignement numérique. La seconde édition de cette série d’études s’inscrit dans la continuité en s’intéressant plus particulièrement aux professionnels du secteur de la méditation numérique. Le présent article délivre une synthèse de cette dernière étude.
La santé mentale est un sujet de plus en plus présent dans le débat public en France, notamment depuis la pandémie de Covid-19 qui a agi comme un véritable révélateur de ses enjeux. Ces enjeux sont en premier lieu épidémiologiques, puisque chaque année, près de 9 millions de personnes ont recours au système de santé pour un problème de santé mentale, même s'il a été constaté dans le même temps un non-recours aux soins particulièrement élevé pour ce type de troubles. Les enjeux sont également économiques, car la prise en charge des troubles psychiques représente le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie. Enfin, ces défis sont d'ordre organisationnel, puisqu'il faut répondre aux besoins des personnes concernées.
La santé mentale a ainsi été érigée en « Grande cause nationale 2025 » par les pouvoirs publics, un label qui a pour objectif d'offrir chaque année une tribune médiatique à un thème de société porté par un ou plusieurs organismes associatifs.
Dans le cadre de la 35e semaine de prévention du suicide, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui anime l’Observatoire national du suicide (ONS), synthétise les grandes tendances observées à partir des statistiques disponibles sur les conduites suicidaires. Après plusieurs décennies de baisse, le taux de suicide semble avoir atteint un plancher à la fin des années 2010. Les hommes âgés restent la catégorie la plus exposée au risque suicidaire et les hospitalisations pour gestes auto-infligés (tentatives de suicide et automutilation) ont retrouvé leur niveau pré-covid. En baisse chez les femmes en milieu de vie, ces hospitalisations sont en forte hausse chez les jeunes femmes depuis 2020. Le 6e rapport de l’ONS, qui sera publié fin février 2025, présentera des analyses approfondies sur ces tendances récentes.
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux gouvernements locaux développent des dispositifs d’incitation à la sobriété énergétique qui ciblent un groupe social en particulier : les classes populaires, notamment ses fractions précarisées. « Chauffez à 19 °C le jour et 16 °C la nuit », « pensez à débrancher vos appareils électriques » ou « dégivrez votre congélateur deux fois par an » sont les types de prescriptions qui leur sont adressées. Comment expliquer l’émergence et la légitimation de dispositifs éducatifs, normatifs et responsabilisants, qui demandent à ceux qui sont les plus exposés aux risques de privation d’énergie d’être plus sobres ? Échappent-ils à toute forme de controverse alors même qu’ils semblent participer à la reproduction des inégalités d’accès à l’énergie ? À partir des données empiriques issues d’une enquête qualitative menée à Nantes entre 2019 et 2023 et basée sur des observations de deux dispositifs locaux, des entretiens semi-directifs et un traitement documentaire, nous montrons que le développement d’un gouvernement local des conduites énergétiques des pauvres résulte à la fois des intérêts des acteurs qui prennent en charge le problème de « précarité énergétique », des représentations de ce problème et des pratiques domestiques des classes populaires qui circulent localement, et de l’adhésion des décideurs autant que des metteurs en oeuvre au principe de la responsabilisation écologique indifférenciée. L’article montre cependant que ces dispositifs éducatifs connaissent depuis quelques années des formes de remises en cause plus ou moins explicites par les agents de terrain qui sont chargés de les mettre en oeuvre quotidiennement.
Réalisée auprès de plus de 20 000 étudiants, cette étude dresse un état des lieux alarmant de leur quotidien : sauter des repas, renoncer aux soins, s’endetter pour se loger… La situation est tout aussi inquiétante que les années précédentes et les files d’attente continuent de s’agrandir
Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de morbidité et de mortalité chez les sujets âgés de 75 ans et plus, en raison des altérations structurelles et fonctionnelles du cœur et des vaisseaux liées à l’âge, ainsi que de l’exposition cumulative aux facteurs de risques cardiovasculaires (FdR CV). Cette population en forte croissance démographique présente une hétérogénéité importante de l’état de santé et des capacités fonctionnelles. Les sujets les plus âgés sont souvent les plus fragiles car à très haut risque de complications cardiovasculaires nécessitant à la fois des traitements préventifs et curatifs. Cependant, cette même population est aussi la plus vulnérable aux effets indésirables des médicaments, ce qui nécessite des stratégies thérapeutiques peu agressives adaptées à la personne. Celles-ci peuvent réclamer une dé-prescription, soit par décroissance des doses notamment pour les traitements anti-hypertenseurs, soit par arrêt de certains médicaments jugés non indispensables, afin d’éviter les risques liés à une poly-médicamentation.
Cette campagne a permis de se rapprocher de l’objectif de couverture vaccinale du programme de vaccination fixé à 60 % à l’horizon de 2023 et souligne l’importance de reconduire ces campagnes en milieu scolaire jusqu’à atteindre l’objectif de 80 % à l’horizon 2030 dans le cadre de la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030.
Les familles qui se trouvent en situation de vulnérabilité psychosociale sont celles qui cumulent diverses précarités (économique, matérielle, éducative, relationnelle, affective). Leur contexte de vie et le stress qu’il génère peuvent entraver la relation parent-enfant et le développement de l’enfant. En Belgique francophone, les services d’accompagnement périnatal (SAP) proposent à ces familles un dispositif d’intervention précoce et préventive. Les SAP mettent en place une aide à domicile dès la grossesse en relation avec le réseau psycho-médico-juridico-social local. Une étude a été menée auprès de vingt et une mères afin d’investiguer leurs représentations du SAP et leur degré de satisfaction par rapport à celui-ci, dans la mesure où l’implication des bénéficiaires conditionne fortement les résultats de ce type de programme. L’analyse qualitative des entretiens semi-directifs rend compte des spécificités du lien des mères aux intervenants du SAP, des aides apportées par ce service et des difficultés qu’elles ont rencontrées. La mortalité expérimentale rend compte de la difficulté à atteindre le public-cible. L’étude permet de proposer des pistes cliniques et de réflexion quant à leur prise en charge et cela dans une visée préventive et de soins des liens mère-bébé.
Signataire de la Charte Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens, labellisée Ville-santé par l’Organisation Mondiale de la Santé, la ville de Poitiers a mené de nombreuses actions pour limiter la présence des polluants dans l’environnement des jeunes enfants. Un guide de conseils et d’astuces vient de paraître qui sera notamment offert à chaque futur parent et aux assistantes maternelles indépendantes.