Ce document propose un concentré de connaissances et de recommandations pratiques pour la mise en œuvre d’actions collectives autour du dépistage organisé des cancers. Fondée sur une analyse de la littérature scientifique et d’expériences de terrain, cette ressource met en lumière des leviers d’action efficaces et valorise des initiatives menées sur le territoire national. Destinée à celles et ceux qui décident, financent ou agissent sur le terrain, elle offre des outils concrets pour concevoir et déployer des actions au plus près des besoins des populations.
Veille documentaire
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Dans ce document, l'amélioration du logement des populations en situation de précarité est abordée. Les leviers d’action identifiés par le terrain et la recherche y sont contextualisés au cadre d’un contrat local de santé (CLS) et des initiatives menées en Grand Est ou ailleurs y sont valorisées. Pour aller plus loin, une liste de dispositifs ressources en la matière et des définitions clés vous sont proposées.
Dans ce document, l'amélioration de l'accès aux soins et aux droits des populations en situation de précarité est abordée. Les leviers d’action identifiés par le terrain et la recherche y sont contextualisés au cadre d’un contrat local de santé (CLS) et des initiatives menées en Grand Est y sont valorisées.
Dans ce document, le renforcement de la mobilisation et de la participation des populations en situation de précarité est abordée. Les leviers d’action identifiés par le terrain et la recherche y sont contextualisés au cadre d’un contrat local de santé (CLS) et des initiatives menées en Grand Est y sont valorisées.
Le document Vieillir en bonne santé – Promotion de la santé des personnes âgées en Suisse aborde les perceptions de la vieillesse et leur impact sur la santé des seniors. Il souligne que, malgré des stéréotypes négatifs associés au vieillissement, une majorité de personnes âgées se perçoivent en bonne santé. Le texte appelle à une réflexion sur ces images, qui influencent non seulement les attentes des seniors, mais aussi la manière dont la société les traite. Les recommandations incluent la nécessité de changer les perceptions et d'encourager une approche plus nuancée et réaliste de la vieillesse. Des témoignages de personnes âgées montrent la diversité des expériences et des sentiments liés à l'âge. Le rapport insiste sur l'importance d'un environnement favorable pour maintenir les capacités fonctionnelles des seniors. Enfin, il souligne que le changement d'attitude doit venir de toutes les parties prenantes, y compris des personnes âgées elles-mêmes, pour lutter contre l'âgisme et promouvoir un vieillissement en bonne santé.
Cette étude, grâce à un appariement original de données de différentes sources (Système national des données de santé (SNDS), Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) et CNSA), met en relation les prix de l'hébergement avec différentes dimensions de la qualité (caractéristiques des locaux, accompagnement des résidents, soins…) et le contexte concurrentiel local. Les deux principaux déterminants des prix sont la localisation de l'Ehpad et le statut juridique privé lucratif. En revanche, des tarifs d'hébergement plus élevés ne sont généralement pas associés à une meilleure qualité. En outre, les tarifs des établissements privés lucratifs sont d'autant plus élevés que la part du secteur non lucratif est plus faible ; ce pouvoir de marché plus important du secteur lucratif s'accompagne aussi d'une fréquence plus élevée des hospitalisations des résidents dans ces établissements (réadmissions à 30 jours, hospitalisations potentiellement évitables, hospitalisations non programmées), ce qui interroge la qualité des soins fournis.
Dans la perspective de « bien vieillir » tout en continuant de contribuer à la société dans son ensemble, les seniors se voient encouragés à rester actifs en s’engageant bénévolement, ce qui leur permettrait notamment de rester en bonne santé et d’entretenir du lien social. Notre article analyse cette expérience de la participation vécue par douze seniors suisses romands actifs dans trois contextes associatifs : des activités mises en place par une organisation sanitaire, l’organisation de randonnées destinées à d’autres seniors et des comités d’associations culturelles. Nous interrogeons comment ces seniors se situent en tant que sujets par rapport à leurs motivations à s’engager dans du bénévolat associatif. À ce titre, nous éprouvons le modèle de la participation de Joëlle Zask (2011), lequel repose sur trois dimensions : prendre part, apporter une part et bénéficier d’une part. En nous appuyant sur ce découpage thématique, nous constatons des différences selon les contextes d’engagement, le genre et le statut socio-économique des informateurs. En outre, s’il existe un déséquilibre entre ces trois dimensions, cela ne conduit pas nécessairement les personnes à se désengager.
Cet article interroge la régulation du secteur des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à l’aune de la crise Covid. Il repose sur une enquête par entretiens semi-directifs dans une région particulière, auprès des régulateurs publics du secteur et auprès des directions et des salariées de 8 établissements. Nous montrons que dans les trois premières semaines de la crise Covid, les tutelles publiques de la région enquêtée (Agence Régionale de Santé (ARS) et Conseils Départementaux), prises dans des routines d’une régulation de contrôle administrative, gestionnaire et standardisée, se sont montrées d’abord défaillantes, puis désorganisées, conduisant à une situation d’incertitude radicale pour les directions et les personnels des Ehpad. En l’absence de régulation publique stable et solide, les Ehpad ont tous mis en place un système D reposant sur des réseaux informels et territorialisés. Par la suite, l’ARS et les Ehpad réinstaurent une régulation conjointe et personnalisée prenant en compte les besoins des établissements, régulation que les acteurs auraient aimé pérenniser.
Partant de données inédites sur un dispositif particulier d’aide aux aidants, les Cafés des Aidants®, cet article s’intéresse au développement historique de celui-ci sur une période de 10 ans ainsi qu’à sa répartition territoriale à l’échelle de la France. Illustrant la mise à l’agenda croissante de « l’aide aux aidants », l’analyse quantitative et territoriale de ces données, couplée à des témoignages plus qualitatifs, montre une certaine délégation du dispositif de la part des collectivités territoriales vers le secteur associatif, notamment dans l’espace urbain. Nous assisterions alors soit à un nouvel exemple de « gouvernement à distance » ou à une forme d’« articulation non aboutie » entre l’État et le secteur associatif. En conclusion, et sur la base de l’identification de territoires particulièrement propices aux Cafés des Aidants, nous suggérons d’y suivre « les acteurs en action » dans leurs pratiques de médiation et d’intermédiation.
Contexte : La santé planétaire est définie comme « un domaine médical fondé sur les preuves, centré sur la caractérisation des liens entre les modifications des écosystèmes dues aux activités humaines et leurs conséquences sur la santé ». Elle naît au milieu des années 2010 à partir du constat de la dégradation de la santé individuelle en lien avec celle de son environnement. Aujourd’hui, la santé planétaire reste un domaine méconnu des médecins. Objectif : Identifier des actions concrètes à mettre en place dans les cabinets de médecine générale pour prendre en compte la dimension environnementale dans la prise en charge des patients, afin de tendre vers une approche axée « santé planétaire » de la pratique.
Dans cet argumentaire, nous nous interrogeons sur les raisons pour lesquelles les psychologues sont peu présents sur le terrain de la grande précarité en France, alors que les besoins en santé mentale y sont relativement bien décrits. Pour répondre à cette question, nous discutons la manière dont les sciences sociales ont permis des avancées dans l’accompagnement des personnes Sans Domicile, alors qu’historiquement, les sciences psychologiques se sont peu penchées sur cette population. Nous évoquons également le cloisonnement des secteurs médical et social, qui rend les soins en santé mentale plus difficiles d’accès et limite les interventions psychologiques. Nous concluons cet article en soulignant certaines avancées récentes sur cette question et encourageons les dispositifs à tendre vers une compréhension médico-psycho-sociale de la grande précarité.
Les plus âgées sont particulièrement concernées par les problématiques relatives à la vaccination. La mise en place par les pouvoirs publics d’une campagne fortement incitative à la vaccination pour lutter contre les effets de la pandémie de COVID-19 offre l’opportunité de réinterroger les ressorts de la vaccination pour ce groupe démographique particulier. Une enquête par questionnaire en ligne a été administrée à 190 000 retraités résidant en logement ordinaire, âgés de 60 ans ou plus, tirés au hasard dans les fichiers de l’Assurance Retraite. Au moyen de régressions logistiques, sont estimés les effets propres des caractéristiques sociodémographiques des répondants sur la probabilité d’être vaccinés au moment de l’enquête. Une modélisation en 2 étapes permet d’estimer sans biais la probabilité de souhaiter être vaccinés des individus non-vaccinés.