L’usage des pesticides en agriculture s’est intensifié au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Ces molécules, produites pour tuer ou éloigner les organismes qui peuvent ravager les cultures (insectes ou champignons) ou réduire les rendements (adventices), sont aujourd’hui largement utilisées par les agriculteurs. La France, premier pays producteur agricole de l’Union européenne, est aussi le plus gros marché en matière de ventes de pesticides avec un quart des ventes de pesticides de l’Union européenne
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Du fait du temps passé au travail, le milieu professionnel peut être considéré comme un environnement favorable pour mettre en place des actions de prévention et de promotion de la santé au bénéfice des salariés… y compris en matière de tabagisme.
Les risques climatiques s’imposeront-ils comme un enjeu incontournable des prochaines élections municipales de mars 2026 ? Une nouvelle étude de la Fondation Jean-Jaurès et de la Macif réalisée par Ipsos BVA auprès des Français et des décideurs locaux met en lumière une conscience accrue de la menace climatique, mais aussi une culture du risque encore inégalement partagée et une perception parfois floue des actions locales. Les enseignements de cette enquête, qui éclaire les défis politiques, sociaux et pratiques auxquels devront répondre les programmes municipaux pour faire face à l’urgence climatique, sont analysés par les experts et expertes de la Fondation.
Comment savoir si les hauts et les bas, vécus par un adolescent, font partie des étapes habituelles de l’adolescence ou s’ils nécessitent d’être évalués ?
Fruit d’une enquête menée auprès de 410 centres répartis sur 37 départements, ce rapport s’attache à décrire l’engagement des organisateurs et de leurs équipes pour prendre en compte les questions écologiques dans leurs projets éducatifs et pédagogiques. Il explore les différentes dispositions et les thématiques les plus récurrentes présentes dans ces documents. L’écocitoyenneté, abordée dans une approche essentiellement traitée sous la gestion des déchets et de l’anstigaspi, apparaît comme la pierre angulaire des projets mais aussi des différentes actions entreprises. Le rapport pointe également les difficultés auxquelles sont confrontés les centres de loisirs : problèmes de personnel, problèmes matériels, problèmes d’organisation, problèmes règlementaires… Il identifie enfin les différents rôles que le centre de loisirs peut jouer face à la menace que constitue la crise écologique sur les droits des enfants.
Le cadre « Une seule santé », adopté par le quadripartite (Organisation mondiale de la santé, Organisation mondiale de la santé animale, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et Programme des Nations Unies pour l'environnement), est défini, entre autres, comme une « approche intégrée et unificatrice visant à équilibrer et optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes ». Il prend explicitement en compte la santé des plantes au sein de ce système interdépendant. Bien que l'objectif ultime soit l'habitabilité de la planète pour l'humanité, cette définition introduit un changement de perspective : la santé humaine n'est plus la seule priorité, mais doit être équilibrée et optimisée parallèlement à celle des animaux, des plantes et des écosystèmes. Ceci soulève des questions pratiques et éthiques. S'appuyant sur des études de cas et sur le cadre de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) relatif aux valeurs de la nature, cette étude explore les implications d'une approche globale de la santé, ainsi que les questions éthiques et pratiques qu'elle soulève.
La Cour des comptes a conduit une enquête sur la reconnaissance des maladies professionnelles depuis 2020, couvrant le régime général, le régime agricole et la fonction publique. En 2023, plus de 85 000 maladies professionnelles ont été reconnues, dont une majorité de troubles musculosquelettiques. Leur coût global pour la collectivité est en forte progression : le coût des maladies reconnues et indemnisées a atteint 3 Md€, tandis que le phénomène de sous-déclaration, massif, met en outre à la charge de la branche maladie, déjà très déficitaire, un montant élevé de dépenses qui auraient dû relever de la branche accidents du travail et maladies professionnelles.
En 2022, 120 000 personnes ont été victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). La majorité des AVC laisse des séquelles définitives qui peuvent être plus ou moins lourdes : tétraplégie, hémiplégie, aphasie. Les handicaps invisibles sont également importants : fatigabilité, difficultés de concentration, troubles cognitifs, variations d’humeur. Depuis les années 2000, pour faire face à cet enjeu de santé publique, une politique a été progressivement mise en œuvre fondée sur la création de services spécialisés dans le traitement des AVC au stade aigu, les unités neuro-vasculaires (UNV), et sur l’organisation de filières territoriales de prise en charge articulées autour de ces unités. La loi de santé publique de 2004 a fixé comme principal objectif de cette politique de santé de réduire l’incidence et la fréquence des AVC et la sévérité des séquelles fonctionnelles qui en résultent. Dans ce contexte, la Cour a souhaité évaluer la politique de santé publique dédiée à cette pathologie.
nstitué en 2007, le CGLPL est une autorité administrative indépendante qui veille au respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. Son action s’inscrit dans le cadre du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture, signé par la France en 2005. Ses missions couvrent l’ensemble des lieux de privation de liberté : établissements pénitentiaires, centres éducatifs fermés, centres et locaux de rétention, zones d’attente aux frontières, locaux de garde à vue et de rétention douanière, geôles et dépôts des tribunaux, ainsi que les établissements de santé autorisés à recevoir des patients hospitalisés sans leur consentement.
Dans notre pays, les dispositifs mis en place sont souvent innovants. Le problème est qu’ils s’ajoutent souvent à d’autres qui les précèdent. Et l’articulation entre eux est rarement évidente. JFB, dans ce texte, tente de mettre en articulation les Conseils locaux de santé mentale promus dans les années 80 avec les Projets Territoriaux de Santé Mentale, annoncés dans la loi santé de 2016 et sujets de ce numéro de notre revue. En analysant la situation et leurs points de convergence, il plaide pour un renforcement mutuel entre les deux institutions.
Analyse du rapport de la Délégation interministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie concernant la mise en place des PTSM et la réalité qu’ils recouvrent cinq ans après leur mise en place.
La loi Santé de 2016 procède à une réforme en profondeur de la conception de notre politique de santé mentale. Ainsi, neuf concepts sont redéfinis ou définis pour la première fois : la politique de santé mentale, le projet territorial de santé mentale, les parcours de santé et de vie, le diagnostic territorial partagé en santé mentale, les contrats territoriaux en santé mentale, les conseils locaux de santé mentale, l’activité de psychiatrie, la mission de psychiatrie de secteur, les communautés psychiatriques de territoire.