Première cause de décès chez la femme et deuxième chez l’homme en France, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) entraînent plus de 30 000 décès et 120 000 hospitalisations par an. Ils peuvent également provoquer des troubles cognitifs (il s’agit de la 2e cause de ces troubles après la maladie d’Alzheimer) et un handicap physique. La qualité de la prise en charge constitue donc un enjeu majeur de santé publique. À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, en ce 29 octobre 2025, la HAS publie de nouveaux travaux pour améliorer le parcours de santé du patient, depuis l’identification des symptômes jusqu’à la reprise de sa vie quotidienne. Ces travaux sont destinés aux professionnels impliqués dans la prise en charge des personnes ayant fait un AVC, aux agences régionales de santé, aux patients concernés ainsi qu’à leur entourage.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
L’objectif de cette étude était de décrire l’AP des femmes enceintes au cours des grossesses physiologiques dans la région de Lyon. Une étude observationnelle rétrospective descriptive multicentrique par questionnaires auto-administrés a été menée dans la région de Lyon entre novembre 2021 et février 2022.
A travers la troisième édition du baromètre CESE-Ipsos et une analyse de pans de politiques publiques sous l'angle de l'égalité des chances, le RAEF 2025 révèle un pessimisme croissant des Françaises et des Français, ainsi qu'un déterminisme social encore très puissant dans la société. Le CESE identifie des pistes d’action prioritaires dans 5 domaines afin de redonner de l’espoir au pays et de réduire les fractures sociales.
Lancé en 2022 avec le soutien du Crédit Municipal de Paris, l’Observatoire poursuit, avec cette sixième publication, son travail d’analyse des mécanismes d’appauvrissement spécifiques aux femmes tout au long de leur vie. À travers une analyse inédite des données de l’INSEE, cette note révèle un chiffre choc : entre 40 et 60 ans, une femme perd en moyenne 7 862 € par an, soit 157 245 € sur 20 ans. Un chiffre qui monte à 159 000 € dans le secteur privé. Ce manque à gagner est le fruit d’un double mécanisme : le sexisme et l’âgisme, qui se conjuguent pour exclure progressivement les femmes de la vie économique, au moment même où leurs compétences, leur expérience et leur disponibilité devraient être pleinement valorisées.
Les recherches en nutrition-santé convergent vers des régimes comprenant une réduction de la consommation de produits ultra-transformés (plus Vrai) et de viande (plus Végétalisé), ainsi qu’une alimentation plus Variée, tout en permettant de réduire l’empreinte environnementale de l’alimentation. Ces propositions ne tiennent cependant pas compte des effets des modes de production sur l’environnement et sur la densité nutritionnelle des produits agricoles. Ainsi, pour une même composition de l’assiette (glucides, lipides, etc.), sourcer son alimentation à partir de modes de production conventionnels ou agroécologiques conduira à des impacts sur l’environnement et la santé différents. Dans cet article, nous résumons les connaissances scientifiques concernant les pratiques agroécologiques basées sur la biodiversité contribuant à « régénérer le Vivant », i.e. réduisant les impacts mais aussi en fournissant des services à la société. Nous proposons ensuite de mobiliser le référentiel « Planet-score » comme indicateur synthétique de ces pratiques. Il comprend quatre sous-indicateurs : climat, biodiversité, pesticides et bien-être animal. De cette manière, la règle des 3V est enrichie d’un indicateur de régénération du Vivant permettant d’évaluer les impacts environnementaux de l’assiette.
Ce document est un rapport de recherche rédigé par un collectif de chercheurs, principalement en sciences de l'information et de la communication, intitulé « Conceptions de l’esprit critique dans le domaine éducatif : les limites d’un « remède à la désinformation » ». Il présente une analyse approfondie des ressources pédagogiques françaises destinées à développer l'esprit critique chez les élèves, ainsi que des entretiens menés avec des chercheurs en sciences humaines et sociales. Le rapport vise à discuter et à proposer une alternative aux approches dominantes de l'esprit critique, souvent centrées sur les sciences cognitives et une vision déficitaire du public. Les auteurs soulignent une prédominance des ressources axées sur la distinction entre le vrai et le faux, ainsi que sur la fiabilité des sources pour lutter contre les fausses informations. Enfin, le document met en lumière la nécessité d'intégrer davantage les pratiques numériques des élèves et de reconnaître la dimension sociale et contextuelle de l'élaboration des savoirs.
Issu des sept conférences organisées par la Fondation de l’Académie de Médecine, ce livre blanc dresse un état des lieux des inégalités de santé qui touchent les femmes tout au long de leur vie. Il met en lumière des spécificités souvent négligées : morbidité élevée malgré une espérance de vie plus longue, symptômes sous-estimés, accès inégal aux soins, et influence des contextes sociaux, professionnels ou familiaux. En croisant les apports de médecins, chercheur·es et patientes, il aborde des enjeux variés : santé des adolescentes (contraception, santé sexuelle, santé mentale, vaccination), des femmes en âge de procréer (douleur, endométriose, grossesse, postpartum, ménopause), des femmes âgées (vieillissement, adaptation à la retraite, rôle familial, précarité). Les thèmes des violences ou encore des conditions de travail sont également traités. L’ouvrage propose des pistes d’action concrètes : consultations pluridisciplinaires, valorisation des sages-femmes, détection précoce des signaux d’alerte, intégration du genre dans les politiques publiques, et adaptation des dispositifs aux réalités locales.
Ce rapport présente des recommandations, des bonnes pratiques et des conseils qui relèvent de la compétence des Etats membres de l'Union européenne, de manière à réduire la pollution des médicaments dans l'environnement en Europe. Le groupe de travail, établi par le Comité pharmaceutique, composé de treize Etats membres, de l'Agence européenne des médicaments (EMA) et de la Commission européenne, présente ses recommandations selon les 7 axes suivants : Lignes directrices à l’intention des professionnels de santé sur le bon usage des médicaments ; Aspects environnementaux dans le cadre des programmes de formation médicale et de développement professionnel ; Considérations environnementales dans la publicité et la prescription des médicaments ; Stratégies visant à réduire le gaspillage des médicaments ; Echange de bonnes pratiques sur l'élimination respectueuse de l’environnement, des médicaments et des déchets d’activité de soins ; Système de collecte des déchets liés aux médicaments ; Améliorer le niveau d'expertise environnementale dans les comités et les réseaux.
Ce document est un Avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui examine la dégradation persistante et préoccupante de la santé mentale des enfants et des jeunes (5 à 25 ans), en soulignant la nécessité d'une approche transversale et coordonnée des politiques publiques. Les sources mettent en évidence des statistiques alarmantes sur l'augmentation des plaintes psychologiques, des idées suicidaires, et des troubles dépressifs, en particulier chez les jeunes femmes, les étudiants et les populations des Outre-mer, où l'offre de soins est particulièrement déficitaire. Le CESE insiste sur l'importance d'agir en profondeur sur les déterminants sociaux et environnementaux, tels que les inégalités, la pression scolaire, le numérique, les violences basées sur le genre et le manque d'accès aux loisirs et à la culture. Enfin, l'Avis préconise un renforcement des moyens humains et financiers dans l'éducation et la santé, l'intégration des compétences psychosociales (CPS), et une participation accrue des jeunes à la construction des politiques publiques les concernant.
L'objectif de ce guide n’est pas de conduire à un diagnostic mais de sensibiliser chacun à une attention particulière devant ce qui fait manifestation du mal être dans le cadre scolaire. Il s’agit d’accéder à un essai de compréhension, en évitant le simplisme des causalités ou des réponses univoques. Il s’agit donc de se garder de voir dans toute difficulté ou originalité du vivre, avec ou sans mal-être apparent, une pathologie ou handicap à identifier, normaliser ou compenser.
L'une des principales mesures d'adaptation aux changements climatiques est le verdissement urbain. Or, il est prouvé que le verdissement des cours d'école apporte de multiples cobénéfices pour le bien-être et la santé de tous ceux qui fréquentent les écoles ou travaillent en milieu scolaire. En effet, un contact physique quotidien avec la nature incite à l'activité physique, améliore la santé mentale, augmente les performances scolaires et favorise la productivité des employés. Il n'est pas nécessaire d'aller à l'extérieur pour en ressentir un bénéfice. Une fenêtre offrant une vue sur une cour arborée génère de multiples bienfaits pour ceux qui sont assis dans une classe ou travaillent dans un bureau.
Le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) du Grand Est a fait le choix de s’autosaisir de la thématique de la santé mentale des jeunes après avoir pris en compte les multiples alertes issues des études, des rapports et des articles de presse. Les acteurs de terrain font état de la fragilité d’une partie de la jeunesse, d’un accès aux soins de plus en plus difficile dans tous les territoires et de la nécessité de prendre en compte cette problématique dans toutes les politiques publiques.