Au-delà d'une nécessité sociale et humaine, l'accompagnement de ce public vulnérable est un investissement économique largement rentable pour les finances publiques, selon une étude publiée jeudi 13 novembre 2025 par le collectif Cause majeur ! En croisant des données de la Drees, de l'Insee, de France Travail, de l'Assurance maladie ou des impôts, ce collectif, qui regroupe une trentaine d'associations (Apprentis d'Auteuil, Sos Villages d'enfants ...), s'est basé sur trois parcours de vie :
- un accompagnement jusqu'à 18 ans ;
- un jusqu'à 21 ans ;
- et un jusqu'à 25 ans.
Ses calculs, qui prennent en compte à la fois les dépenses (RSA, hébergement d'urgence...) et les recettes (cotisations sociales, patronales, impôts sur le revenu...) dans chacun des trois scénarios, concluent à un gain net total de 1,8 million d'euros sur l'ensemble de la vie du jeune en cas d'accompagnement jusqu'à 25 ans - soit 21 fois le coût initial de son accompagnement jeune majeur.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
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Les démarches ou actions communautaires en santé désignent une pluralité de méthodologies qui associent une ou plusieurs communautés « pour travailler l’objectif commun, par exemple à résoudre une problématique commune, dans une perspective d’action globale et structurelle, pouvant s’étendre à l’ensemble de la société
Être en bonne santé n’est pas qu’une affaire de microbes, car la santé entretient des liens forts avec le lieu où l’on vit. Santé et logement sont bien intimement reliés. Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté et les témoins du vécu militant en son sein veulent changer la donne. Leurs constats : « le logement est sous baxter. Il est gravement malade ! Et les personnes qui vivent dans le trop peu de tout en subissent en premier lieu les conséquences. »
Certaines populations demeurent chroniquement mal desservies en matière de services de santé en raison de conditions de logement insalubres, d'absence de couverture d'assurance maladie ou de statut administratif précaire, de difficultés linguistiques (notamment en français) ou de handicaps. La médiation en santé, en favorisant l'adaptation des services et en aidant les populations défavorisées à surmonter les obstacles rencontrés, pourrait faciliter leur accès aux soins. Cette étude visait à identifier les mécanismes de médiation en santé susceptibles d'influencer cet accès.
L'enquête sur l'accès aux droits est une série d'études menées par le Défenseur des droits pour identifier et mesurer les atteintes aux droits dans ses domaines d'intervention. Après une première édition en 2016, le Défenseur des droits renouvelle l'enquête en 2024 pour observer les évolutions.
Elle se compose de 5 volets. Le deuxième, publié le 13 octobre 2025, est consacré aux relations entretenues par les usagers avec les services publics.
Dans le cadre du Contrat de Ville 2024–2030, la Ville de Joigny et ses partenaires lancent un appel à projets, destiné à soutenir des actions en faveur des habitants du quartier prioritaire de La Madeleine, en 2026.
Cet appel à projets s’inscrit dans le plan national « Engagement Quartiers 2030 », et vise à encourager des initiatives locales innovantes, co-construites avec les habitants, les associations, les acteurs socio-économiques et les institutions du territoire.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 12 décembre 2025.
Soutenue par la Communauté Urbaine Creusot Montceau, l’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, la Caisse d’allocations familiales de Saône-et-Loire, l’appel à projets du contrat “Engagements quartiers 2030” a pour but de soutenir les actions visant à améliorer les conditions de vie des habitantes et habitants de ces quartiers : aider à réduire les inégalités en matière de cohésion sociale et d’accès aux droits améliorer le cadre de vie et la transition écologique avoir un objectif de plein emploi assurer la tranquillité publique, tout en s’adaptant aux projets propres à chaque quartier prioritaire. Associations, collectivités, bailleurs sociaux, centres de formation, entreprises, conseils citoyens ou d’habitants, sont invités à déposer leur dossier, d’ici vendredi 5 décembre 2025.
Dans le cadre de la réforme de la Politique de la Ville (loi n° 2014-173 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine), une nouvelle contractualisation est engagée sur le territoire de l’Auxerrois pour la période 2024-2030.
Intitulé « Engagements Quartiers 2030 », ce nouveau contrat de ville a pour ambition de renforcer les actions en faveur des quartiers prioritaires, en valorisant les dynamiques locales et en répondant aux besoins exprimés par les habitants.
La circulaire du 31 août 2023, encadrant l’élaboration des contrats de ville 2024-2030, prévoit de prioriser les financements en faveur des porteurs de projets implantés localement. Ces projets doivent répondre aux enjeux identifiés par les habitants et favoriser un effet levier, notamment par la mobilisation de cofinancements publics et privés.
Le présent appel à projets vise à apporter un soutien financier ponctuel aux associations et structures locales pour le déploiement ou le renforcement de projets structurants en faveur des populations vivant dans les quartiers prioritaires de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois.
Les projets doivent s’inscrire dans une logique de cohérence avec les dispositifs existants (EAA, politiques publiques) et répondre aux priorités locales définies dans le Contrat de Ville 2024-2030 :
Parentalité et enjeux éducatifs
Maintien et/ou amélioration de la qualité de vie et du lien social
Accompagnement à la transition écologique
Développement économique et mobilisation pour l’emploi
Accès aux droits dans un esprit d’autodétermination
Le rapport explore le rôle du sport dans la construction de villes plus inclusives, en analysant les dynamiques sociales, économiques et culturelles qui influencent l’accès aux pratiques sportives. Il met en lumière les inégalités persistantes (genre, handicap, origine sociale) et les défis liés à l’urbanisme, notamment dans les contextes africains et européens. L’enjeu est double : démocratiser l’accès au sport et maximiser son impact social, en particulier pour les publics vulnérables.
L’exclusion liée au logement porte aujourd’hui atteinte aux droits les plus élémentaires de milliers d’enfants en France. Face à cette réalité inacceptable, l’UNICEF France et les Villes amies des enfants engagées dans le « Comité technique Enfants sans-domicile » portent un plaidoyer en faveur d’un accompagnement des enfants et familles sans-domicile dans leur accès aux droits.
La Fédération Française des Banques Alimentaires vient de publier le volet 2 de l’étude sur les effets des ateliers Bons gestes & bonne assiette®, un programme de prévention et de promotion de la santé par l’alimentation des Banques Alimentaires.
Menée auprès des participants de 8 Banques Alimentaires, cette nouvelle étude mesure l’évolution des habitudes, des pratiques et des connaissances alimentaires entre le premier et le dernier atelier du cycle.
Action contre la Faim et le Secours Catholique proposent un kit pédagogique pour nourrir le débat citoyen en donnant la parole aux personnes concernées, dans la perspective du droit à l’alimentation pour toutes et tous.
Un objectif : faire émerger localement des mobilisations et des propositions concrètes pour transformer l’environnement alimentaire, à partir des vécus et des savoirs de celles et ceux qui font face à la précarité. Cette démarche permet de croiser les savoirs d’usage et les expertises citoyennes pour porter un plaidoyer incarné en faveur du droit à une alimentation suffisante, saine et durable.