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Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Publication
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CREDOC.FR

En 2040, les seniors de 65 ans et plus représenteront en France un habitant sur quatre. Alors que la majorité souhaite vieillir à domicile, la question de l’adaptation du logement est cruciale pour préserver autonomie et qualité de vie. Seule aide pour le financement de travaux d’adaptation, MaPrimeAdapt’, lancée en janvier 2024 et diffusée par l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), a pour objectif d’adapter 680000 logements dans les dix prochaines années pour permettre à chacun de vivre chez soi confortablement en prévenant les fragilités, notamment les chutes. Dans le cadre de la convention de recherche « Bien vieillir dans un chez soi », le CRÉDOC a réalisé pour la CNAV une enquête auprès de plus de 5000 retraités. Les résultats indiquent que près d’un sur cinq a déjà entrepris des travaux d’adaptation dans son logement et en perçoit un bénéfice en termes de confort, de sécurité et d’autonomie. Pour autant, 14 % n’envisagent pas d’aménager leur logement alors que cela serait nécessaire. Les principaux freins sont le déni du besoin, le coût, la gestion des travaux et les nuisances occasionnées. Et pour les locataires, le fait de devoir en informer le bailleur. Dans le parc social, l’enquête menée par le CRÉDOC pour l’ANCOLS auprès des bailleurs dévoile une prise de conscience des enjeux liés au vieillissement de leurs occupants. Huit sur dix considèrent que l’adaptation du parc à cette problématique est une priorité.

Appel à projet
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CNSA

Date limite de candidature : 26 janvier 2026 - Cet AMI s'adresse à tous les porteurs de projets souhaitant mener des actions collectives de prévention de la perte d'autonomie, et plus précisément en capacité de proposer aux commissions des financeurs de la prévention de la perte d'autonomie (CFPPA) ou autres financeurs, le déploiement d'un programme de prévention multidimensionnel portant sur l'activité physique et l'alimentation à destination des personnes âgées de 60 ans et plus, vivant à domicile. Il s'agit, dans un premier temps, d'identifier les professionnels souhaitant être formés pour animer ce programme national et dans un second temps, de constituer un réseau et une communauté nationale de professionnels qui mettent en œuvre le programme.

Publication
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GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2024 ; 46(175) : pp. 11-21

alimentation des personnes âgées constitue un enjeu majeur dans les sociétés contemporaines parce qu’elle interroge l’expérience du vieillissement de la population vivant tant à domicile qu’en institution (Habitat Inclusif, Résidence Autonomie, Ehpad, hôpital). De nombreux travaux en sciences sociales, en gérontologie, en sciences du goût montrent qu’avec l’avancée en âge, synonyme de transformations physiques et psychiques impliquant une moindre capacité des personnes âgées « à faire », l’alimentation de ces dernières évolue vers une moindre diversité et une moindre qualité et davantage de monotonie alimentaire. En ce sens, l’alimentation est un indicateur du vieillissement, raison pour laquelle elle est fortement investie par les pouvoirs publics dans le cadre des politiques publiques nutritionnelles, dont un des objectifs est de lutter contre les risques de dénutrition liés à l’avancée en âge.

Publicaiton
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DONNEES NUMERIQUES, SANTE, SOCIETE 2024 ; 4 : 20 p.

La fragilité est un état de vulnérabilité accrue des personnes âgées, qui constitue un signal d’alerte du risque de perte d’autonomie et qui peut être freiné voire résorbé par des mesures de prévention appropriées ou une prise en charge précoce. Multidimensionnelle et multifactorielle par nature, la fragilité a donné lieu à de nombreux travaux de conceptualisation et de mesure à l’aide d’échelles et de scores spécifiques. Parmi les différentes approches existantes, le phénotype de fragilité proposé par Fried et al (2001) constitue un outil de référence par sa simplicité et son pouvoir discriminant. Il repose sur une conception de la fragilité comme dégradation de cinq attributs fonctionnels de référence (énergie, mobilité, activité physique, poids, force musculaire) facile à opérationnaliser à partir de données d’enquête adéquates. Les inégalités sociales de fragilité en termes d’éducation, de revenu ou d’emploi sont bien établies, mais leurs évolutions dans le temps ont été peu documentées. L’enquête européenne sur le vieillissement SHARE est mobilisée ici pour mesurer la fragilité au sens de Fried, à la suite des travaux pionniers de Santos-Eggiman et al. (2009), puis analyser son évolution temporelle et ses différences structurelles, notamment sociales, en mettant à profit l’historique de 20 ans de données SHARE (2003-2023).

Actualité
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SOLIDARITES.GOUV.FR

La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) ont sélectionné 16 porteurs de projets. Les lauréats mettront en place et testeront des programmes d’accompagnement et de prévention de la perte d’autonomie auprès des publics âgés fragiles dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville entre 2025 et 2027.

Publication
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NGP NEUROLOGIE - PSYCHIATRIE - GERIATRIE 2024 ; 24(143) : pp. 269-278

En France, près de 8500 personnes décèdent de suicide chaque année dont plus de 30 % ont plus de 65 ans alors que cette classe d’âge représente environ 20 % de la population générale. Les taux de suicide sont les plus élevés parmi les hommes de 75 ans et plus, atteignant 49,5 pour 100 000 habitants, bien supérieur au taux moyen qui est de 13,4. Les tentatives de suicide sont moins fréquentes que pour les populations plus jeunes, en partie en raison d’une plus forte létalité des gestes suicidaires. Entre 3 et 5 % des personnes de plus de 65 ans ont exprimé des idées suicidaires au cours de la dernière année. Outre l’âge et le sexe, les principaux facteurs de risque suicidaires sont la maladie mentale, notamment la dépression, les troubles anxieux et les addictions ; les troubles neurocognitifs en début d’évolution ; la maladie physique douloureuse et invalidante, ou au pronostic vital engagé ; l’isolement social ; des événements de vie récents difficiles notamment les conflits interpersonnels, les difficultés financières, le veuvage chez les hommes, les changements de domicile, les maltraitances familiales et institutionnelles. La crise suicidaire est un état fluctuant et temporaire, de durée variable et sémiologiquement polymorphe. La douleur psychique est au cœur de la crise suicidaire ; le désespoir, les ruminations et les troubles du sommeil sont des éléments fréquents de ce tableau clinique. Nous décrivons ici brièvement plusieurs modèles cliniques, psychologiques et neurocognitifs du processus suicidaire. Au niveau individuel, la prévention du suicide repose sur l’identification des idées suicidaires de manière bienveillante et sans jugement, en reconnaissant la souffrance du sujet ; la mobilisation de l’entourage et des soignants, et la disponibilité ; la restriction d’accès à tout moyen létal ; le traitement actif de la maladie mentale, notamment de la dépression, des troubles anxieux et des addictions ; et la réduction de la douleur physique. La France a mis en place depuis 2018 une stratégie nationale de prévention du suicide dont une des conséquences positives générales pourrait être la déstigmatisation, la fin de nombreuses idées reçues délétères et la mobilisation de nombreux acteurs au niveau des territoires autour de cette question. Le suicide de la personne âgée n’est pas une fatalité. Toutefois, la législation attendue sur les soins de fin de vie pourrait venir heurter la prévention du suicide des personnes âgées.

Publicaiton
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FEDERATION SOLIDARITES

Le livret Accompagner le vieillissement des personnes en situation de précarité propose dans sa première partie une restitution des échanges de la journée régionale « Vieillissement et précarité » qui s’est déroulée le 12 décembre 2023, avec des cas pratiques, des recommandations et des ressources., et dans sa deuxième partie il présente l’analyse de l’enquête réalisée par la FAS Pays de la Loire en février 2023.

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PROMOTION SANTE SUISSE

Participer à la vie sociale et vieillir en bonne santé : quel rapport ? Pourquoi vaut-il la peine d’impliquer les personnes âgées dans la prévention, et comment parvenir à une véritable participation ? Le premier rapport de la série « Vieillir en bonne santé – promotion de la santé avec les personnes âgées en Suisse » met l’accent sur la participation et le renforcement des personnes âgées.

Publication
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PROMOTION SANTE SUISSE

Le document Vieillir en bonne santé – Promotion de la santé des personnes âgées en Suisse aborde les perceptions de la vieillesse et leur impact sur la santé des seniors. Il souligne que, malgré des stéréotypes négatifs associés au vieillissement, une majorité de personnes âgées se perçoivent en bonne santé. Le texte appelle à une réflexion sur ces images, qui influencent non seulement les attentes des seniors, mais aussi la manière dont la société les traite. Les recommandations incluent la nécessité de changer les perceptions et d'encourager une approche plus nuancée et réaliste de la vieillesse. Des témoignages de personnes âgées montrent la diversité des expériences et des sentiments liés à l'âge. Le rapport insiste sur l'importance d'un environnement favorable pour maintenir les capacités fonctionnelles des seniors. Enfin, il souligne que le changement d'attitude doit venir de toutes les parties prenantes, y compris des personnes âgées elles-mêmes, pour lutter contre l'âgisme et promouvoir un vieillissement en bonne santé.

Publication
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QUESTIONS D'ECONOMIE DE LA SANTE 2024 ; 295 : 8 p.

Cette étude, grâce à un appariement original de données de différentes sources (Système national des données de santé (SNDS), Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) et CNSA), met en relation les prix de l'hébergement avec différentes dimensions de la qualité (caractéristiques des locaux, accompagnement des résidents, soins…) et le contexte concurrentiel local. Les deux principaux déterminants des prix sont la localisation de l'Ehpad et le statut juridique privé lucratif. En revanche, des tarifs d'hébergement plus élevés ne sont généralement pas associés à une meilleure qualité. En outre, les tarifs des établissements privés lucratifs sont d'autant plus élevés que la part du secteur non lucratif est plus faible ; ce pouvoir de marché plus important du secteur lucratif s'accompagne aussi d'une fréquence plus élevée des hospitalisations des résidents dans ces établissements (réadmissions à 30 jours, hospitalisations potentiellement évitables, hospitalisations non programmées), ce qui interroge la qualité des soins fournis.

Publication
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GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2024 ; 46(173) : pp. 85-100

Dans la perspective de « bien vieillir » tout en continuant de contribuer à la société dans son ensemble, les seniors se voient encouragés à rester actifs en s’engageant bénévolement, ce qui leur permettrait notamment de rester en bonne santé et d’entretenir du lien social. Notre article analyse cette expérience de la participation vécue par douze seniors suisses romands actifs dans trois contextes associatifs : des activités mises en place par une organisation sanitaire, l’organisation de randonnées destinées à d’autres seniors et des comités d’associations culturelles. Nous interrogeons comment ces seniors se situent en tant que sujets par rapport à leurs motivations à s’engager dans du bénévolat associatif. À ce titre, nous éprouvons le modèle de la participation de Joëlle Zask (2011), lequel repose sur trois dimensions : prendre part, apporter une part et bénéficier d’une part. En nous appuyant sur ce découpage thématique, nous constatons des différences selon les contextes d’engagement, le genre et le statut socio-économique des informateurs. En outre, s’il existe un déséquilibre entre ces trois dimensions, cela ne conduit pas nécessairement les personnes à se désengager.

Publication
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GERONTOLOGIE ET SOCIETE 2024 ; 46(173) : pp. 43-61

Cet article interroge la régulation du secteur des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à l’aune de la crise Covid. Il repose sur une enquête par entretiens semi-directifs dans une région particulière, auprès des régulateurs publics du secteur et auprès des directions et des salariées de 8 établissements. Nous montrons que dans les trois premières semaines de la crise Covid, les tutelles publiques de la région enquêtée (Agence Régionale de Santé (ARS) et Conseils Départementaux), prises dans des routines d’une régulation de contrôle administrative, gestionnaire et standardisée, se sont montrées d’abord défaillantes, puis désorganisées, conduisant à une situation d’incertitude radicale pour les directions et les personnels des Ehpad. En l’absence de régulation publique stable et solide, les Ehpad ont tous mis en place un système D reposant sur des réseaux informels et territorialisés. Par la suite, l’ARS et les Ehpad réinstaurent une régulation conjointe et personnalisée prenant en compte les besoins des établissements, régulation que les acteurs auraient aimé pérenniser.