Les métropoles veulent s’attaquer à l’épineux sujet de la pauvreté des jeunes… à condition que l’État les accompagne. L’association France urbaine propose quatre scénarios qui seraient chacun expérimentés par trois métropoles, au bénéfice de 1.000 jeunes par territoire. Du coup de pouce financier assorti d’un panier de services à l’ouverture du revenu de solidarité active aux moins de 25 ans, en passant par l’installation d’un droit universel d’accompagnement vers l’emploi et la mise en œuvre effective de la garantie jeunes, les quatre options permettraient, selon l’association d’élus, de tester une diversité d’approches et de procéder à des analyses comparatives.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
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Dans le cadre du déploiement territorial de la Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, une place importante est consacrée à la participation des personnes concernées, un sujet sur lequel l'Ansa a été mobilisée.
En Bourgogne-Franche-Comté, près de 20 % des personnes de plus de 15 ans estiment que leurs finances se sont dégradées lors du premier confinement du printemps 2020 mis en place pour juguler l’épidémie de la Covid-19. Tous les salariés n’ont pas pu bénéficier du travail à distance et des dispositifs de maintien dans l’emploi. Les ouvriers, et surtout les ménages les plus modestes sont les plus touchés par la détérioration de leur situation financière. À l’inverse, les cadres, qui ont pu pour la plupart télétravailler, et surtout les retraités, sont plus épargnés.
Le niveau de vie de la population française n’est pas homogène sur le territoire. Les départements les plus pauvres sont situés dans les DOM, au nord et sur une partie du littoral méditerranéen ; il s’agit aussi de quelques départements isolés comme la Seine‑Saint‑Denis ou le Lot‑et‑Garonne. Au sein des aires d’attraction des villes, les plus peuplées comme les moins peuplées, la pauvreté est plus marquée dans les pôles des aires. Les ménages les plus aisés, pour leur part, sont davantage concentrés dans les aires les plus grandes. Les disparités de niveaux de vie entre habitants sont les plus fortes au sein des départements frontaliers, ceux du pourtour méditerranéen et souvent ceux abritant une métropole. Ces disparités de niveau de vie ne tiennent toutefois pas compte des écarts de niveau des prix entre territoires, notamment en ce qui concerne le logement.
Dans le cadre de son mandat, le Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNDS) décèle et comble les lacunes susceptibles de nuire à la capacité des acteurs de la santé publique d’améliorer ou d’atténuer les déterminants sociaux de la santé. Étant donné la nature complexe de l’intervention sur les déterminants sociaux de la santé pour faire avancer l’équité en santé, le CCNDS aborde les lacunes dans leur globalité. La présente analyse fait état des lacunes dans les travaux de recherche sur les systèmes et les pratiques de santé publique en ce qui a trait à l’équité en santé, à l’insuffisance et à l’inégalité des connaissances et des compétences professionnelles, et aux obstacles à l’accès aux connaissances et à leur application.
Dans le cadre de son mandat, le Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNDS) décèle et comble les lacunes susceptibles de nuire à la capacité des acteurs de la santé publique d’améliorer ou d’atténuer les déterminants sociaux de la santé. Étant donné la nature complexe de l’intervention sur les déterminants sociaux de la santé pour faire avancer l’équité en santé, le CCNDS aborde les lacunes dans leur globalité. La présente analyse fait état des lacunes dans les travaux de recherche sur les systèmes et les pratiques de santé publique en ce qui a trait à l’équité en santé, à l’insuffisance et à l’inégalité des connaissances et des compétences professionnelles, et aux obstacles à l’accès aux connaissances et à leur application.
La perspective intersectionnelle, mobilisée dans les études de genre depuis la fin des années 1980, est apparue dans la littérature anglophone sur les inégalités sociales de santé (ISS) au début des années 2000 mais reste encore largement absente de son pendant francophone. En s’appuyant sur certains éléments de ce corpus anglophone, issus des sciences sociales comme de l’épidémiologie, cet article examine l’intérêt de cette perspective pour la recherche sur les ISS : comment peut-elle aider à lire, dans la santé des individus, la trace des rapports inégalitaires multiples, imbriqués et co-construits dans lesquels ils sont pris ?
Les populations en situation de précarité et particulièrement les personnes sans‑domicile sont exposées à un risque accru d’infection au SARS-COV-2 avec une sévérité aggravée sur la santé physique et mentale. Pour elles, les répercussions de l’épidémie et des mesures de gestion de la crise sont démultipliées : exposition accrue au virus du fait du lieu de vie, perte de revenus, précarité alimentaire, santé mentale dégradée, conduites addictives, difficultés d’accès aux soins et aux mesures barrières. De nombreuses initiatives ont émergé dans les territoires à l’initiative de différents acteurs qui se sont mobilisés. Dans le cadre de son programme sur les inégalités sociales de santé, et de son axe « populations vulnérables » initié en septembre 2020, Santé publique France publie aujourd’hui les premiers résultats et perspectives d’une démarche de partage de connaissances entre chercheurs, acteurs de terrain et décideurs dans le but d’améliorer et la prévention et les actions déployées auprès de ces populations.
Ce numéro est consacré à la santé des migrants. Santé globale, c'est-à-dire incluant les déterminants de la santé, l'environnement, la situation socio-économique, l'accès à l'emploi, aux soins, à la prévention, mais aussi les parcours de vie, les traumatismes vécus, la santé mentale. Une approche globale qui s'inscrit dans une démarche de promotion de la santé. Une trentaine d'experts contributeurs ont focalisé leur analyse sur les migrants en situation de vulnérabilité. Ils livrent un état des connaissances scientifiques et des pratiques professionnelles, des dispositifs, des programmes mis en oeuvre pour apporter des réponses aux problématiques de santé auxquelles sont confrontés les migrants.
La sociologie scolaire parvient à démontrer une série de petites inégalités qui affectent les parcours des enfants issus de l’immigration. Mais les chercheurs insistent sur le fait que l’origine sociale est toujours le premier facteur en matière de trajectoires scolaires.
Le portail sur les inégalités de santé est géré par EuroHealthNet, le partenariat européen pour la santé, l'équité et le bien-être. L'approche se concentre sur la santé dans toutes les politiques, en réduisant les écarts et les gradients des inégalités de santé, en travaillant sur les déterminants tout au long de la vie, en contribuant à la durabilité et le bien-être des personnes et de la planète.
Depuis 2017, Médecins Sans Frontières (MSF) et le Comede accompagnent et soignent sur le plan psychologique des Mineur.e.s Non Accompagné.e.s (MNA) dont la minorité n’est pas reconnue par l’Aide Sociale à l’Enfance et à ce titre en recours devant le Juge des enfants. Dans leur pays d’origine et au cours de leur parcours migratoire, les MNA ont fait face à de la violence et à des situations de rupture familiale, souvent liées à la perte d’un proche ou d’un compagnon de route. « Ni mineur-e-s, ni majeur-e-s » en France, ils/elles font l’expérience de l’extrême précarité, induite par des conditions d’accueil indignes. Du fait de ces parcours difficiles, les MNA sont des jeunes chez qui la prévalence des psychotraumatismes, des troubles réactionnels à des facteurs de stress et des troubles dépressifs est élevée.