À la faveur de la crise énergétique que nous traversons depuis le printemps 2022, le débat sur les transports actifs (marche et vélo) a été ravivé. Un débat très souvent abordé sous l’angle climat-énergie… Pour autant, ce cadrage du débat occulte un argument fort en faveur des transports actifs : leurs bénéfices pour la santé.
Veille documentaire - Santé environnement
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Selon l’ONU, près de la moitié de la population mondiale vit dans des zones où l’eau peut manquer au moins un mois par an. Une part qui pourrait presque doubler d’ici 2050. Et l’eau potable voit sa qualité diminuer partout dans le monde, un phénomène accentué par le changement climatique. Comment permettre à chacun de boire à sa soif ? Quel impact l’eau a-t-elle sur notre santé ?
En partenariat avec les CCI Métropole de Bourgogne, Saône-Doubs et Territoire de Belfort, la DREAL a organisé le 20 juin matin la deuxième réunion d’information sur les modes de déplacements actifs, en format webinaire, auprès des acteurs privés pratiquant une activité commerciale, de services ou de loisirs (cinéma, restaurant,…). Cette conférence a abordé les enjeux de la mobilité active, les pratiques d'achat des cyclistes et des piétons, la mise en oeuvre pratiques des actions, et des retours d'expérience.
D'abord associé à des interventions clandestines, menées par des groupes de citoyens ou d'activistes, l'urbanisme tactique a fini par gagner ses lettres de noblesse au point de devenir un outil d'aménagement urbain à part entière pour les administrations municipales. Signe qui ne trompe pas, des guides décrivant les meilleures pratiques de « quick-build projects » pour l'amélioration des rues sont même à la disposition des décideurs !
C'est dans un contexte marqué par le changement climatique, la préservation de la biodiversité, l'évolution du modèle économique du secteur de l'agro-alimentation et les nouvelles habitudes de consommation que Dijon métropole déploie un projet global de transition alimentaire répondant à quatre défis : environnementaux, sociaux, économiques et territoriaux. Avec ce projet baptisé Prodij, la métropole mobilise plus de 250 partenaires (chercheurs, ingénieurs, étudiants, entreprises, agriculteurs...) réunis pour inventer un modèle d'alimentation durable à l'horizon 2030.
Ce document présente un dispositif de mobilisation sociale issu d’une expérimentation sur le département de l’Isère, et définit des recommandations pour déployer les actions proposées. Ce dispositif est issu d’un travail de terrain approfondi qui a permis d’identifier des stratégies d’intervention appuyées sur les sciences comportementales. Il est le résultat d’une démarche de co-création d’actions avec les acteurs de terrain, actions qui ont ensuite été testées en conditions réelles sur deux communes de l’Isère. Les dispositifs ont vocation à favoriser l’adoption des gestes de prévention pour réduire la présence du moustique tigre (MT) en mobilisant des leviers comportementaux ciblés identifiés comme efficace pour inciter aux changements de comportements.
En situation de crise, le sentiment d’urgence à agir envahit le décideur et lui impose des modifications de ses modalités de pensées qu’il ne peut réfréner et qui obèrent ses capacités décisionnelles. Pour pouvoir gérer ce sentiment d’urgence à agir en situation de crise, il convient de définir ce qu’est un décideur, ce que recoupe le terme « agir », ce qu’est un « sentiment d’urgence » et, plus précisément, pourquoi le décideur ressent ce « sentiment d’urgence à agir ». Au-delà, cet article aborde comment piloter cette urgence à agir, en évitant l’incantatoire, avec un outil conceptuel cindynique pertinent, un métamodèle doctrinal, une stratégie adéquate, une organisation efficiente de la cellule de crise et une méthodologie ad hoc.
Cette recherche présente les résultats d’un sondage mené en 2021, auprès de travailleurs-euses sociaux-ales (TS) des cantons du Jura, de Fribourg et de Neuchât. Elle s'intéresse aux représentations et aux pratiques de travailleurs-euses sociaux-ales au sujet de l’articulation entre le développement durable et le travail social. Elle permet, ainsi, de sonder le niveau de conscientisation des professionnel-le-s. et de proposer différents leviers d’action pouvant favoriser l’intégration de cette thématique au sein des pratiques du travail social.
Cette sélection de ressources a été réalisée par les documentalistes des réseaux l’Éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) en Occitanie, dans le cadre des Rencontres régionales Éduquer dehors du 20 mai 2022. Elle a été complétée par les intervenants de cette journée. Elle rassemble des ressources utiles pour toute personne portant ou souhaitant porter des projets en éducation dehors : éducateurs, chargés de missions, élus, chercheurs, enseignants, professionnels de santé et du social, etc. (Résumé d'auteur)
La gestion de crise en santé-environnement s’appuie sur un cadre général national formalisé et pérenne. L’agence nationale de santé publique, Santé publique France, y contribue au niveau territorial comme national. Elle apporte l’ensemble de son expertise dans une logique de continuum. Les phases de la gestion de crise et les actions vont dépendre des enjeux identifiés de manière spécifique pour chaque crise.
Dans le cadre du congrès de la Société francophone de santé et environnement (SFSE) qui a eu lieu du 15 au 26 novembre 2021, une session a été consacrée à la place de l’expertise dans la crise en santé-environnement. En son sein, une table ronde a réuni différent acteurs autour de la question « Entre connaissance scientifique et prise de décision : deux approches complémentaires mais différentes ».
En relation avec cette question, l’objectif est ici de préciser, au travers d’un exemple, quelle peut être la place des services techniques des collectivités territoriales dans les processus qui intègrent, en santé environnementale, les connaissances scientifiques disponibles en vue de la prise de décision à l’échelle locale, et d’ouvrir quelques pistes de réflexions sur ces processus eux-mêmes.
Le changement climatique influe sur la santé au travers d’effets directs et indirects. Au-delà de la déshydratation et de l’hyperthermie et d’effets sur les systèmes cardiaque, respiratoire, endocrinien, immunitaire et nerveux, les fortes chaleurs sont associées à une augmentation de la mortalité, des accidents au travail, des suicides, et des violences domestiques et agressions. Les îlots de chaleur urbains amplifient les effets sanitaires des vagues de chaleur. Les événements climatiques extrêmes entraînent des décès et des traumatismes. Le changement climatique pourrait également accroître le développement de cancers de la peau. Plus indirectement, il induit une modification de la distribution géographique de maladies à vecteurs et de bactéries aquatiques (épidémies de choléra). La fonte du permafrost pourrait générer des menaces virales et bactériennes. Les températures élevées et les événements climatiques extrêmes sont associés à une diminution des rendements agricoles, qui peut induire malnutrition et retard de croissance. Le changement climatique pourrait renforcer la prolifération d’algues toxiques, et il a des implications allergologiques. Il impactera aussi la concentration atmosphérique de polluants, augmentera la fréquence des feux de forêts et des tempêtes de sable et de poussière, associés à des problèmes respiratoires. L’augmentation du niveau de la mer pourrait contribuer à des migrations climatiques de masse, avec des problèmes induits d’hygiène, de maladies infectieuses et de conflits. La salinisation des aquifères affectera l’accès à l’eau potable. L’acidification des océans pourrait amplifier l’impact des tsunamis et ouragans, et déstabiliser les économies reposant sur la pêche. Les mesures de lutte contre et d’adaptation au changement climatique peuvent aussi influencer la santé. Elles concernent les environnements urbains et les secteurs de l’agriculture, des transports, de l’énergie et de l’industrie (principaux émetteurs), qui façonnent des déterminants majeurs de la santé (activité physique, alimentation, pollution atmosphérique et bruit, contaminants chimiques). La lutte contre le changement climatique constitue ainsi une fantastique opportunité pour améliorer la santé. Il semble donc important de mettre les questions de santé publique au cœur de l’agenda de recherche lié au changement climatique, dans un continuum disciplinaire alliant notamment l’épidémiologie et la santé publique, les sciences du climat, les diverses sciences humaines et sociales, l’urbanisme et les sciences politiques.