Promotion Santé Auvergne-Rhône Alpes propose un nouveau type de support pour faire le tour d’une thématique de manière interactive : le Repère 360°. Quatre rubriques pour explorer la promotion de la santé mentale à travers 4 rubriques : COMPRENDRE - Promotion de la santé mentale : de quoi parle-t-on ? CHANGER DE REGARD - Quels enjeux et défis en promotion de la santé mentale ? AGIR - Quels niveaux et principes d’actions ? Quelles recommandations ? ALLER PLUS LOIN - Sélection de ressources documentaires
Veille documentaire - Santé mentale
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Le changement climatique est l’un des grands défis de notre époque. La prise de conscience de ses conséquences génère de nombreuses conséquences sur la santé mentale, notamment ce qu'il est convenu d'appeler l'éco-anxiété. Il n'y a pas actuellement de définition consensuelle de ce terme qui s'inscrit sur un large spectre de gravité allant de simples symptômes de faible intensité à une véritable maladie, proche de l'anxiété chronique généralisée mais aussi, selon les cas, des troubles traumatiques, maladie dont les critères devraient être précisés. Il en résulte qu'il ne faut pas médicaliser d'emblée des symptômes qui sont d'origine sociétale et dont la réponse est d’abord de proposer des lieux d'écoute, d'information, la possibilité de s'investir et d'agir pour cette cause. Des soins psychologiques voire psychiatrique sont cependant à envisager si les symptômes deviennent sévères, chroniques, avec un retentissement sur la vie de la personne. Ce texte aborde aussi très rapidement les profils des personnes les plus à risque de développer ces symptômes, quelques déterminants centraux de l'éco-anxiété et enfin la nécessité de développer la recherche sur ce point.
Trois études récentes documentent une augmentation de la consommation de médicaments psychotropes chez les enfants et les adolescents en France entre 2010 et 2023, ainsi qu’une mise à mal des autorisations de mise sur le marché, des recommandations de traitement et des consensus scientifiques internationaux dédiés à la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent – en population générale et dans le cas de l’autisme. Ces observations témoignent non seulement de la souffrance psychique des enfants et des adolescents, mais peut-être plus encore de la dégradation du système et des dispositifs de soin, d’éducation et de prévention, et comme le suggère aujourd’hui la littérature internationale, d’une biologisation et d’une médication excessive des questions de santé mentale de l’enfant. Face à de tels constats, les auteurs argumentent la nécessité de créer un Observatoire épidémiologique et clinique de l’enfant et de l’adolescent dédié à la pédopsychiatrie, au handicap et à la protection de l’enfance, afin de produire des connaissances empiriques de qualité sur les pratiques d’accompagnement et de soins psychiques proposées aux enfants et aux adolescents.
La Haute Autorité de santé (HAS) organise depuis 2013 ses travaux dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie sous la forme de programmes pluriannuels prospectifs et évolutifs, dans une démarche impliquant les associations d’usagers et de familles/proches, les organisations professionnelles, les fédérations d’établissements et les institutionnels. Elle se mobilise sur l’ensemble de ses missions, tournées vers la santé au sens le plus large : recommander les bonnes pratiques, sur différentes thématiques, telles que la santé mentale et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, les droits des patients et la sécurité en psychiatrie et les troubles du neurodéveloppement ; mesurer et améliorer la qualité, y compris dans les établissements autorisés en psychiatrie, par le biais de la mesure d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) et de la certification des établissements de santé ; évaluer les médicaments, dispositifs médicaux et actes professionnels en vue de leur remboursement. En 2025, la HAS poursuit son engagement dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie en adoptant un programme de travail pour la période 2025-2030 et en faisant de ce champ un axe prioritaire de son projet stratégique.
La Haute Autorité de santé (HAS) organise depuis 2013 ses travaux dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie sous la forme de programmes pluriannuels prospectifs et évolutifs, dans une démarche impliquant les associations d’usagers et de familles/proches, les organisations professionnelles, les fédérations d’établissements et les institutionnels. Elle se mobilise sur l’ensemble de ses missions, tournées vers la santé au sens le plus large : recommander les bonnes pratiques, sur différentes thématiques, telles que la santé mentale et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, les droits des patients et la sécurité en psychiatrie et les troubles du neurodéveloppement ; mesurer et améliorer la qualité, y compris dans les établissements autorisés en psychiatrie, par le biais de la mesure d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) et de la certification des établissements de santé ; évaluer les médicaments, dispositifs médicaux et actes professionnels en vue de leur remboursement. En 2025, la HAS poursuit son engagement dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie en adoptant un programme de travail pour la période 2025-2030 et en faisant de ce champ un axe prioritaire de son projet stratégique.
Il s’agit d’évaluer l’état actuel de la santé mentale en France en 2025, en mettant l’accent sur la prévalence de la dépression, des tentatives de suicide, et des suicides effectifs. On observe ainsi une augmentation de la dépressivité, en particulier depuis 2017, avec des variations importantes entre les sexes et les tranchses d’âge. Les jeunes femmes montrent des taux de tentatives de suicide en hausse depuis 2020, chez les jeunes hommes la hausse est plus modeste. Dans les autres tranches d’âge cette augmentation ne semble pas exister. Parallèlement, les taux de suicide ont globalement diminué depuis le début du siècle, malgré une légère remontée récente chez les jeunes. Les données soulignent une dissociation entre les niveaux de dépressivité et les taux de suicide, suggérant que les deux ne sont pas directement corrélés.
Dans cette collection, les fiches repères mettent en avant les ressources pour prendre soin de sa santé mentale.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le bien-être psychologique correspond à un état de bien-être mental permettant d’affronter les sources de stress, de réaliser son potentiel et de contribuer à la vie de la communauté. Ce fonctionnement psychologique adapté se traduit par plusieurs dimensions : l’acceptation de soi, les relations positives avec les autres, l’autonomie, la maîtrise de l’environnement, le but dans la vie, le développement personnel. Il dépend de facteurs à la fois individuels et socio-économiques. Son impact positif sur la santé globale a été démontré, à court et à long terme, et est associé à une réduction de la mortalité. Le bien-être psychologique contribue à renforcer le système immunitaire et à diminuer le risque cardio-vasculaire. En améliorant la tolérance à la douleur, il permet également d’augmenter les chances de
rétablissement et de survie des personnes malades.
Ce travail est réalisé dans le cadre du projet intitulé « Accompagner le développement d’une politique territorialisée de prévention de la perte d’autonomie » et porte sur l’axe 4 : Veille scientifique et vulgarisation dans le champ de la prévention de la perte d’autonomie. Face à la multiplicité des offres et interventions œuvrant pour l’amélioration du bien-être psychologique des personnes âgées, il a paru intéressant de réaliser un travail de veille scientifique. L’objectif est d’avoir une référence, qui recense l’ensemble des éléments de preuves scientifiques afin d’encadrer les interventions à conduire autour de la thématique du bien-être psychologique chez les personnes de 60 ans et plus, afin qu’elle garantisse une possibilité d’effet positif pour les participants.
Les enfants à haut potentiel intellectuel peuvent souffrir d’anxiété ou de dépression, mais ce n’est pas la règle générale. C’est ce qui ressort d’un travail de recherche dans lequel a été passé en revue un corpus d’études sur ce sujet. Pour leur santé mentale et leur bien-être émotionnel, ils doivent bénéficier d’un environnement éducatif et social adapté, et de qualité.
Pensé comme un outil de prévention et de promotion de la santé mentale, Care Island s’appuie sur des approches validées scientifiquement (thérapie cognitive et comportementale, psychologie positive, médecine du mode de vie) pour renforcer le bien-être psychologique des jeunes.
L’article propose un éclairage sur le rôle du numérique quant à la santé mentale des jeunes. On entend souvent que la dégradation de la santé mentale des jeunes serait liée à leur utilisation accrue du numérique. Mais qu’en est-il vraiment ? Cet article vous propose un cheminement autour de cette question. En trame de fond, l’article traite de la question des inégalités notamment de genre et de race avec l’exemple des cyberviolences et du procès des harceleurs de la streameuse Ultia.