Savez-vous ce qui détermine notre santé ? En réalité, la santé constitue un état complet de bien-être à la fois physique, mental et social et pas seulement l'absence de maladie ou d'infirmité. Elle est influencée de manière positive ou négative par différents facteurs, dont 70% de facteurs socio-économiques et environnementaux : * 10% de comportements individuels. * 15% système de soins. * 5% de patrimoine génétique. C'est pour cela, que les municipalités œuvrent depuis des années : Pour les enfants : en leur offrant l'accès à une alimentation saine, un premier moyen de lutter contre la pauvreté et les inégalités, en les sensibilisant aux bienfaits de la nature et de l'environnement. Pour les habitants : en réduisant les émissions et expositions aux polluants et nuisances grâce à l'aménagement urbain, en soutenant les modes de vie sains. Pour les voisins : en prenant en compte leur santé et bien-être, en renforçant les actions sociales et médicosociales de proximité. C'est ensemble, municipalités et Réseau français Villes-Santé, que nous pouvons continuer à faire avancer les choses pour la santé de toutes et tous.
Veille documentaire - Santé environnement
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Partout dans le monde les gens reconnaissent l'impact profond de nos crises environnementales communes sur la santé humaine. La déstabilisation des principaux systèmes vitaux de la terre, tels que l'air, l'eau, les forêts et la biodiversité, menace la santé et le bien-être des êtres humains et de toutes les formes de vie, aujourd'hui et demain. La santé et le bien-être des êtres humains sont inextricablement liés à la terre et au climat, à la qualité de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons, de la nourriture que nous mangeons et de la biodiversité.
Ce module a été conçu avec l’ADEME, l’Arcep, l’IGN, ECOLAB, la Direction générale des entreprises (ministère de l’Économie), le DReDIS de la Sorbonne, Inria, Sciences Po et Telecom Paris pour faire le point sur ce que nous savons aujourd’hui de l’impact environnemental de l’IA et proposer des bonnes pratiques aux utilisateurs et utilisatrices.
Alors que l'assemblée mondiale de l'OMS se tient cette semaine à Genève, dans un contexte où l'OMS doit se réinventer, plusieurs membres de l'Académie vétérinaire de France sont les coauteurs d'un commentaire pluridisciplinaire et international dans The Lancet soulignant la nécessité de faire évoluer la définition de la santé humaine, afin d'inclure les caractéristiques et valeurs associées au cadre One Health.
La première partie de ce document présente les retours reçus sur les 5 questions de l’enquête interrogeant les aspects de gouvernance, d’intersectorialité, de partenariat et d’actions sur les inégalités sociales et territoriales de santé. La seconde partie recense des exemples d’actions visant à améliorer la santé des enfants, la santé des jeunes et la parentalité, portant sur des thématiques variées : nutrition/alimentation, écrans, langage, santé bucco-dentaire, activité physique, 1000 premiers jours, compétences psychosociales, soutien à la parentalité, médiation santé, réduction des risques, santé environnement, santé mentale, handicap, prévention auditive etc. Les actions sont présentées en deux sections : santé des enfants & parentalité et santé des jeunes. Étant donné que certaines actions peuvent se retrouver dans ces deux catégories, un résumé des actions classées par public cible est proposé à la fin de ce document.
Accéder à une alimentation saine et durable n'est pas à la portée de de toutes et tous. Améliorer l'accès physique et économique à des lieux de vente de produits bons pour la santé et pour l'environnement représente un enjeu politique majeur. Les choix alimentaires des ménages sont déterminés en premier lieu par des caractéristiques socioéconomiques. Il existe par exemple une relation établie entre un haut niveau de
revenus et des achats plus importants de produits bio (Méjean et al., 2023). Cependant, ces choix s'opèrent aussi dans la limite de ce que proposent les paysages alimentaires, définis comme l'ensemble des points de vente alimentaires situés autour du domicile, des lieux d'activités, ainsi que des trajets empruntés entre ces espaces de vie.
Jamais la question de la nature en ville ne s'est posée de manière aussi urgente qu'aujourd'hui, au carrefour de préoccupations de santé publique, d'une biophilie de plus en plus répandue, de la promotion de la biodiversité et de la nécessité d'adapter les espaces urbains aux effets du changement climatique. Cette actualité brûlante ne saurait toutefois faire oublier la longue histoire dont elle constitue l'aboutissement. La place de la nature en ville a été en effet discutée depuis longtemps ; elle a fait l'objet de multiples expériences et réalisations. Nos débats actuels doivent quelque chose à cette histoire.
La multiplication des vagues de chaleur rend les villes françaises de plus en plus vulnérables. Il devient donc crucial de diagnostiquer le phénomène de surchauffe urbaine en amont, afin de mieux orienter les stratégies d’adaptation et les actions de rafraîchissement urbain. Avec deux enjeux : comprendre où et comment la chaleur se concentre et, cibler les zones d’aménagement prioritaires pour protéger les personnes les plus exposées.
Selon les spécialistes, opérer de petits changements dans nos quartiers, notamment au niveau des endroits où nous nous asseyons, marchons ou nous réunissons, peut faire une grande différence et nous permettre de mieux nous connecter aux autres... Les architectes, les urbanistes, les décideurs politiques et d'autres acteurs ont développé diverses stratégies qui augmentent les chances d'interactions spontanées ou significatives, tant dans les logements privés que dans les espaces publics.
A Paris, près de la fontaine des Innocents, des volontaires se sont réunis, samedi, pour une opération de ramassage de mégots, dans le cadre du Mégothon. Objectif : alerter sur la pollution que génèrent ces déchets. Des associations réclament une interdiction pure et simple des filtres plastiques.
Universelle, la marche est pourtant souvent rangée dans la catégorie des impensés. C’est justement pour la mettre à sa juste place que le Réseau vélo et marche, dans son dossier « Révéler la marche » revient sur la nécessité de planifier la politique piétonne et sur les différents outils à mobiliser pour révéler tout le potentiel de la marche. Documents de planification, hiérarchisation des voies, aménagements, limitation des vitesses, communication, … Le dossier s’appuie sur des exemples et actions portées par des collectivités engagées pour redonner à la marche sa place dans les politiques publiques de mobilité.
Depuis leur inscription dans la loi en 2014, les projets alimentaires territoriaux (PAT) sont devenus des outils incontournables pour relocaliser les systèmes alimentaires, renforcer les filières de proximité et construire des politiques alimentaires durables à l’échelle locale. Dans ce mouvement, la recherche publique – et en particulier INRAE – a joué un rôle central, à la fois comme observatrice, accompagnatrice et actrice de terrain. C’est cette richesse d’expériences et de contributions scientifiques que met en lumière le dossier publié par INRAE : « Alimentation et territoires : les scientifiques d’INRAE en appui des projets alimentaires territoriaux » (juillet 2023, coll. Appui aux politiques publiques).