En France, une partie importante de la population rurale vit dans des régions viticoles. Ces personnes sont-elles particulièrement exposées aux produits utilisés pour les traitements phytopharmaceutiques et, si oui, comment ? Pour répondre à ces questions, Santé publique France et l’Anses lancent ce jour PestiRiv, première étude de grande ampleur visant à mieux connaître et comprendre l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de cultures viticoles. Les mesures réalisées auprès de 3 350 personnes dans 6 régions françaises permettront d’identifier de manière objective les sources qui contribuent le plus à l’exposition aux pesticides et d’adapter les mesures de prévention.
Veille documentaire - Santé environnement
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En France, une partie importante de la population rurale vit dans des régions viticoles. Ces personnes sont-elles particulièrement exposées aux produits utilisés pour les traitements phytopharmaceutiques et, si oui, comment ? Pour répondre à ces questions, Santé publique France et l’Anses lancent ce jour PestiRiv, première étude de grande ampleur visant à mieux connaître et comprendre l’exposition aux pesticides des personnes vivant près de cultures viticoles. Les mesures réalisées auprès de 3 350 personnes dans 6 régions françaises permettront d’identifier de manière objective les sources qui contribuent le plus à l’exposition aux pesticides et d’adapter les mesures de prévention.
Suite au rapport de la mission de modernisation de la culture du risque en France, un plan d’action a été élaboré pour sensibiliser la population et lui permettre de faire face aux catastrophes naturelles et aux accidents industriels. Celui-ci comprend notamment la construction d’un partenariat de long-terme avec une association nationale, spécialisée dans la prévention des catastrophes, l'organisation d’une journée annuelle de la résilience face aux risques (le 13 octobre), et le développement d’un label Résilience France Collectivités, pour valoriser les actions des collectivités territoriales (par exemple qui aménagent leurs quartiers en fonction des risques naturels, organisent des exercices dans leurs écoles ou se dotent d’un élu référent sur ces sujets).
Ce document est la première phase de l'étude PestiRiv, qui a consisté à tester le dispositif prévu dans le cadre d'une étude menée entre le 28 octobre et le 21 décembre 2019 dans quatre communes des régions Grand Est et Nouvelle-Aquitaine.Cette étape a permis de tester les questionnaires, l'organisation des visites à domicile et la méthode de recueil des urines et des poussières. Elle a également permis de comprendre les motifs de refus et les attentes des personnes sollicitées pour participer à cette étude. Elle a permis d'ajuster le protocole de l'étude afin d'améliorer son déroulement à l'échelle nationale qui démarre en automne 2021.
Comment sensibiliser les 12-15 ans aux enjeux et bonnes pratiques de la mobilité durable ? Pour répondre à cette question, France Nature Environnement, avec le soutien de Keolis, a décidé d’offrir une seconde jeunesse au « guide pédagogique de la mobilité durable ». Ce guide propose des exercices pratiques, adapté aux élèves et à leurs professeurs.
Cette publication interactive recense 60 initiatives locales identifiées lors de l'appel à partage d'initiatives initié en 2020 par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) Grand Est. Ces initiatives publiques et privées, portées par des collectivités, des associations ou des citoyens engagés, allient transition écologique et solidaire dans de nombreux domaines : habitat, mobilité, déchets et économie circulaire, énergie, alimentation... Elles constituent des projets inspirants pour une déclinaison concrète de la Stratégie nationale bas carbone dans les territoires et pour réussir la transition écologique et réduire les inégalités.
Quelle place accordons-nous aux processus naturels, c'est-à-dire non planifiés, dans nos villes ? Deux écologues ouvrent ici des pistes pour mieux intégrer la spontanéité écologique en milieu urbain
Dès 2009, un rapport publié par la revue médicale The Lancet lançait l’alerte en décrivant le changement climatique comme la plus grande menace du XXIe siècle en matière de santé publique. En 2016, l’initiative Lancet Countdown a été lancée pour mesurer les impacts sanitaires du changement climatique (Watts, 2017). Ce champ de recherche est aujourd’hui en pleine expansion. Il s’articule désormais autour du concept de Planetary Health qui s’est imposé comme un paradigme particulièrement fécond pour penser l’action publique à l’aune des liens entre santé et environnement. Élaboré pour mieux comprendre et aborder les manières dont l’homme, en modifiant son environnement, affecte la santé humaine, ce concept permet corrélativement d’envisager les bénéfices
globaux de mesures favorables à la santé des individus (Horton et Lo, 2015 ; Halonen et al., 2020). Les défis sanitaires actuels obligent à traiter de questions qui, par structure, dépassent les habituels silos de la pensée académique comme de l’action publique. Ce numéro de Responsabilité & Environnement vise à illustrer combien ces sorties de cadre, parfois difficiles, sont nécessaires et fructueuses.
Ce guide, s'adressant aux acteurs de la restauration collective, propose des éléments concrets sur la mise en place d’une alimentation durable dans leurs structures : des chiffres clés, des informations, des éléments de méthode, des outils pratiques… Au coeur des enjeux environnementaux, sanitaires et économiques, la restauration collective doit relever le défi de faire évoluer ses approvisionnements, de modifier la composition des repas et de lutter contre le gaspillage alimentaire dans un cadre réglementaire et notamment la mise en oeuvre de la loi EGAlim.
Ces dernières décennies, une nette augmentation du nombre d’épidémies d’origine zoonotique (animale) est observée, pour partie du fait d’une multiplication des contacts entre humains et faune sauvage. Ainsi, alors qu’avant le XXe siècle, le monde vivait une pandémie par siècle environ, depuis le début du XXIe siècle, six se sont déjà produites (SRAS, grippe A H1N1, MERS-CoV, Zika, Ebola et Covid-19). La science souligne de plus en plus l’implication des changements environnementaux globaux, causés par les activités humaines, dans l’accélération de ce phénomène. [Résumé auteur]
En raison des conséquences environnementales, économiques et sanitaires, la prolifération des plantes invasives constitue un fléau dont l'ampleur et la complexité sont majeures et auquel la France est tout particulièrement exposée. Ce rapport analyse la notion d'invasion biologique, ses conséquences et les politiques publiques associées. Il présente également les freins au déploiement d’une stratégie ambitieuse et opérationnelle en vue d’améliorer la prévention et la gestion des plantes invasives, tout en valorisant les initiatives prometteuses. Issues d’un travail de fond et d’une concertation avec des fédérations professionnelles, des représentants des collectivités territoriales, des associations environnementales, des administrations nationales, des chercheurs et des botanistes, des pistes de réflexion et des recommandations opérationnelles sont formulées pour construire une politique publique ambitieuse de lutte contre les plantes invasives terrestres et aquatiques.
Comment mieux intégrer la science dans l’action publique pour la santé ? Comment la recherche en santé environnementale peut-elle mieux servir la prévention, son domaine d’application sanitaire et sociale ? Toutes deux ont la même exigence de transversalité et d’intersectorialité. Cet article défend la thèse de l’intérêt, dans le but de faciliter cette intégration, de la capacitation citoyenne à la fois dans la recherche (recherche participative et recherche-action) et dans l’action publique de prévention (protection et promotion de la santé). Dans ces deux domaines, la pratique de la co-construction avec les experts se fonde sur la valorisation des savoirs usuels du citoyen comme patient-habitant-usager-consommateur et leur hybridation possible avec les savoirs académiques. Un panorama des réalisations existantes en France dans les deux domaines est esquissé et un message d’espoir est délivré pour la progression vers l’objectif de santé pour tous de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), formulé déjà en 1979.