L'activité physique est essentielle au maintien de la santé et à la prévention des maladies chroniques. Cependant, les conditions climatiques peuvent avoir un impact sur les schémas d'activité physique et, inversement, l'activité physique peut avoir un impact sur le changement climatique. Cette revue générale vise à résumer les preuves existantes concernant les relations entre l'activité physique et le changement climatique, telles qu'elles ont été révélées dans des revues antérieures.
Veille documentaire - Nutrition
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L’activité physique et le sport (APS) sont associés à des bénéfices pour la santé et des avantages sociaux, mais leur valeur monétaire reste floue. Cette revue systématique sur le retour social sur investissement de l’APS avait pour objectif d’identifier quels sont les résultats sociaux mesurés dans la littérature antérieure sur l’APS, ainsi que la manière dont ces résultats sont mesurés et évalués.
Au grand âge, la perte d’autonomie, la fatigue, l’isolement, la mobilité, la maladie constituent autant de freins supplémentaires à la possibilité de bien se nourrir. À partir des échanges au cours de tables de réflexion menées avec plusieurs groupes de personnes âgées en Région wallonne, en Belgique, cet article explore les évolutions de leur assiette tout au long de leur parcours biographique. L’outil d’animation « Mon assiette au fil de la vie », mis en place par l’association Âgo durant les mois de juin 2023 à janvier 2024 dans le cadre d’un projet d’éducation permanente sur l’alimentation durable, encourage la prise de conscience des participants et est propice à la définition, voire à la découverte, de pistes promouvant une nourriture saine, équilibrée et adéquate au grand âge. En cela, le dispositif que nous avons mobilisé éclaire, à partir du point de vue des principaux concernés, les préoccupations des seniors sur les enjeux du vieillissement et de l’alimentation.
Je suis psychologue clinicien exerçant en Ehpad. Je souhaite faire un retour d’expérience concernant un dispositif intitulé P’tit déj chez l’habitant. L’idée du projet était d’insuffler une nouvelle dynamique chez les personnes âgées, consistant à faire évoluer la posture d’attente, à celle d’être attendu. Pour cela, je me suis appuyé sur l’alimentation, ou l’acte de manger, en proposant aux résidents de partager un petit déjeuner chez des habitants désireux de les accueillir. Ce dispositif avait deux objectifs : d’une part, lutter contre l’isolement de personnes atteintes de maladie neurodégénérative de type Alzheimer, d’autre part, engager une rencontre entre des habitants et des résidents pour vivre un moment convivial. Ainsi, je propose la restitution problématisée d’un dispositif qui s’étaye sur l’ancrage alimentaire à travers le partage d’un petit déjeuner. La réalisation de ce dispositif a vu le jour grâce à un croissant mangé à une terrasse de café avec une résidente : raison originelle du choix concernant le petit déjeuner chez l’habitant. L’analyse consiste à mettre en évidence les difficultés rencontrées lors de la mise en place de ce dispositif et la manière dont l’outil alimentation a été une porte d’entrée pour faire rencontre.
Penser un habitat, c’est penser les actes de la vie quotidienne, parmi lesquels les pratiques alimentaires structurent le quotidien et les interactions. Avec l’avancée en âge, elles sont bouleversées et engendrent parfois un appauvrissement nutritionnel pouvant remettre en question la possibilité de vieillir à domicile. L’objectif de l’étude est d’explorer les pratiques alimentaires individuelles et collectives de personnes âgées résidant au sein d’un habitat dit inclusif.
Le recueil de données s’appuie sur des observations, notamment dans un espace commun d’un habitat inclusif. Deux entretiens collectifs ont été animés avec une dizaine de personnes et des entretiens individuels ont été réalisés auprès de 8 habitants avec la passation d’une échelle d’évaluation de la dénutrition.
Malgré quelques solidarités de voisinage, les pratiques alimentaires individuelles demeurent impactées par l’isolement social, la précarité et une confusion dans les recommandations nutritionnelles engendrant pour certains un risque de dénutrition. Si des habitants se sont fédérés pour accéder de façon plus libre à la salle commune et qu’une forme de commensalité émerge dans l’espace collectif, grâce à la place centrale de l’animatrice et d’habitantes, des conflits d’usage et rapports de domination viennent l’entraver.
L’observation des pratiques alimentaires des personnes âgées résidant en habitat inclusif montre qu’au niveau individuel, les pratiques alimentaires restent inchangées et que sans projet social et spatial collectif émanant des habitants, la commensalité, pourtant portée comme vecteur de la lutte contre la dénutrition, ne peut prendre vie et se pérenniser.
En France, il est estimé qu’entre 15 à 38 % des résidents en Ehpad sont dénutris. Dans ce contexte, l’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de l’aménagement physique d’une salle de restauration sur la prise alimentaire des résidents vivant en Ehpad ainsi que leurs interactions sociales et leur plaisir alimentaire. L’étude mise en place est une étude interventionnelle comportant deux situations : une situation contrôle dans laquelle l’environnement de prise de repas n’a pas été modifié (N = 7) et une situation expérimentale dans laquelle l’environnement a été modifié (N = 9). L’intervention consiste à modifier l’ambiance de la salle de restauration afin de la rendre plus conviviale (i.e., décoration, musique) et ceci à raison de 2 jours par semaine pendant 4 semaines (8 séances au total). Les résultats montrent que les résidents déjeunant dans un environnement plus convivial consomment davantage l’entrée et le plat (mais pas le dessert), qu’ils ont un plaisir à manger important et qu’ils ont davantage d’interactions sociales (entre résidents et entre résidents et soignants) comparativement aux résidents du groupe sans intervention. Compte tenu de la problématique nutritionnelle en Ehpad, cette étude propose une piste prometteuse pour améliorer à moindre coût le plaisir de manger et la prise alimentaire chez des personnes âgées dépendantes.
Date limite de candidature : 26 janvier 2026 - Cet AMI s'adresse à tous les porteurs de projets souhaitant mener des actions collectives de prévention de la perte d'autonomie, et plus précisément en capacité de proposer aux commissions des financeurs de la prévention de la perte d'autonomie (CFPPA) ou autres financeurs, le déploiement d'un programme de prévention multidimensionnel portant sur l'activité physique et l'alimentation à destination des personnes âgées de 60 ans et plus, vivant à domicile. Il s'agit, dans un premier temps, d'identifier les professionnels souhaitant être formés pour animer ce programme national et dans un second temps, de constituer un réseau et une communauté nationale de professionnels qui mettent en œuvre le programme.
Face à l'augmentation du nombre de demandeurs et la baisse des quantités de nourriture données par les supermarchés, les banques alimentaires se retrouvent en grande tension. Il leur faut donc trouver de nouvelles alternatives. Illustration en Bourgogne.
Une commission réunissant cinquante-huit spécialistes a établi que la définition actuelle de l'obésité était inappropriée, remettant notamment en cause la lecture de l'indice de masse corporelle.
La nouvelle version du Nutri-Score, basée sur un mode de calcul mis à jour pour tenir compte des dernières connaissances scientifiques et de l’évolution du marché de l’alimentation, devait entrer en vigueur au 1er janvier 2024. Un an plus tard, la publication de l’arrêté interministériel l’officialisant se fait toujours attendre…
Beaucoup de consommateurs des villes souhaiteraient pouvoir consommer local. Et une recherche montre que les barrières qui les y empêchent ne semblent pas insurmontables.
Les outils de transformation, qu'ils soient mobiles, collectifs, coopératifs ou individuels, jouent un rôle essentiel dans le développement des circuits courts et la relocalisation alimentaire. Leur présence favorise par exemple la limitation des distances parcourues par les produits, la valorisation des matières premières locales et une meilleure rémunération des producteurs. Cependant, malgré leur importance, ces outils sont confrontés à diverses contraintes techniques, financières, juridiques et locales. Ce catalogue retrace les points clés d'une enquête menée en 2023 auprès de 30 outils de transformation sélectionnés en fonction de leur lien avec les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) ou de leur implication dans une dynamique territoriale.