La recherche-action INVITE a pour objectifs de développer une procédure de recrutement actif visant à inciter des seniors repérés comme défavorisés à se rendre à des ateliers de prévention sur l’alimentation et l’activité physique en région Provence-Alpes Côte d’Azur (PACA), d’évaluer la faisabilité et l’acceptabilité de cette procédure, et [3] de mesurer la participation effective aux ateliers des seniors ainsi repérés.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
Les avancées techniques et scientifiques dans le domaine de la santé ont conduit à des progrès majeurs. Ces améliorations ont permis de guérir des personnes qui mourraient autrefois de leur pathologie, d’optimiser leur prise en charge et d’améliorer leur espérance ainsi que leur qualité de vie. Toutefois, ces progrès ne sont pas sans conséquences : ils transforment profondément notre rapport à la maladie et peuvent paradoxalement créer ou accentuer des situations de vulnérabilité. En effet, si ces avancées permettent de vivre avec des maladies chroniques et/ou les séquelles
d’accidents, elles peuvent également entraîner une complexification des parcours de
soins et de vie, notamment par la chronicisation ou la superposition de plusieurs pathologies, parfois associées à une altération de l’indépendance des personnes voire
de leur autonomie de décision. Ces avancées, indissociables des progrès de la médecine, soulèvent donc des interrogations quant à leurs limites qui constituent véritablement l’un des paradoxes du progrès médical Ainsi, dans cet avis, le CCNE propose une réflexion éthique sur la responsabilité de la médecine face à ces évolutions et le rôle de la société face à ces défis.
En France, en 2023, près de 397 000 mineurs et jeunes majeurs en danger, faute de protection familiale suffisante, font l’objet d’une mesure de protection dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance (ASE). 221 000 d’entre eux sont accueillis et hébergés, dont près de 31 900 jeunes majeurs1. Les parcours des enfants accueillis par l’ASE sont multiples mais présentent des traits communs et notamment des trajectoires marquées par des épreuves de vie et des ruptures douloureuses. Au sein des départements, qui assurent leur prise en charge, les services de l’aide sociale à l’enfance ont ainsi bien souvent la tâche difficile de se substituer dans la durée à la protection et à l’autorité parentales.
Les avancées scientifiques et technologiques en médecine ont permis des progrès considérables, améliorant l’espérance et la qualité de vie des patients. Cependant, ces avancées ne sont pas sans conséquences. Elles transforment profondément notre rapport à la maladie et peuvent, paradoxalement, générer ou accentuer des situations de vulnérabilité. La complexification des parcours de soins, l’inégalité d’accès aux traitements et les limites du système de soins et médico-social exposent certaines populations à des formes accrues de fragilité. Face à ces défis, le C.C.N.E. consacre son Avis n°148 à une réflexion approfondie sur l’éthique du progrès médical et la nécessité de garantir une médecine plus humaine, plus juste et respectueuse des patients.
Dans l’imaginaire collectif, les banlieues sont automatiquement associées à la jeunesse. Pourtant, ces quartiers vieillissent : la part des personnes de plus de 60 ans dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV), est la seule en hausse constante depuis les années 90 et elle représente désormais plus de 18 % des habitants de ces territoires. Face à cette réalité éloignée du bruit médiatique et ignorée des politiques publiques, les Petits Frères des Pauvres ont recueilli la parole des aînés vivant dans les quartiers populaires. L’objectif est de remettre sur le devant de la scène une population oubliée et dont le sort semble n’inquiéter personne. Précarité, isolement, mobilité, santé, adaptation des logements… autant de sujets sur lesquels ces hommes et femmes témoignent, exprimant à la fois leurs difficultés et leurs espoirs.
Introduction : Le risque de vieillir en mauvaise santé est plus important chez les personnes défavorisées, or elles bénéficient moins des actions de prévention sur l’alimentation et l’activité physique destinées aux seniors.
But de l’étude : La recherche-action INVITE a pour objectifs [1] de développer une procédure de recrutement actif visant à inciter des seniors repérés comme défavorisés à se rendre à des ateliers de prévention sur l’alimentation et l’activité physique en région Provences-Alpes Côte d’Azur (PACA), [2] d’évaluer la faisabilité et l’acceptabilité de cette procédure, et [3] de mesurer la participation effective aux ateliers des seniors ainsi repérés.
Résultats : La procédure INVITE a été développée en co-construction entre chercheurs, médiateurs sociaux et seniors. Elle comporte 6 étapes : repérage, envoi d’un courrier d’invitation, contact téléphonique, visite à domicile, confirmation téléphonique, accueil lors de l’atelier. Une phase de pré-test a permis d’identifier les freins et motivations des seniors à chaque étape et ainsi d’améliorer la procédure. La phase d’évaluation de la participation effective a montré que, pour 9 ateliers, 47 visites à domicile ont été effectuées et 11 seniors ont participé aux ateliers.
Conclusions : La procédure INVITE est globalement bien acceptée et a permis d’aller vers des seniors défavorisés pour les amener vers des ateliers de prévention. Cette procédure pourrait être un levier efficace pour éviter de creuser les inégalités sociales de santé puisqu’elle favorise la mixité sociale dans les ateliers de prévention. Un déploiement à plus grande échelle permettrait de préciser les profils recrutés et d’évaluer les coûts.
Le gouvernement a publié sa feuille de route Santé des personnes placées sous main de justice 2024-2028, signée en juin 2024 par le ministère de la Santé et de la Prévention et le ministère et de la Justice. Elle porte sur la prévention, la promotion de la santé et l’organisation des soins, en milieu fermé comme en milieu ouvert, avec une attention apportée aux enjeux d’articulation entre la santé et la justice. Les actions visent essentiellement des thématiques liés à la santé mentale, avec une attention particulière à la promotion de la santé, à la prévention et au repérage. Certaines actions concernent directement les acteurs de l’addictologie : Milieu carcéral, milieu ouvert, Tabac, Jeunes suivis par la PJJ.
Ce cours en ligne vient en complément du Kit « Cap Littératie en santé organisationnelle », une boîte à outils sur la littératie en santé organisationnelle (LSO) conçue pour les structures de première ligne du champ de la santé et du social.
La littératie en santé organisationnelle (LSO), c'est la capacité des organisations à prendre en compte et à soutenir la littératie en santé des usager·es afin de garantir l’accessibilité et l’utilisation des informations et des services. On parle également d’approche organisationnelle de la littératie en santé. Concrètement, la LSO renvoie à des moyens (politiques internes, pratiques, procédures...) déployés par une organisation pour réduire la complexité des services et des informations partagées afin d’en assurer un accès équitable, en lien avec les besoins des publics.
Date limite de dépôt de dossiers : 30 juin 2025. Pour sa septième édition, l'AAP s’adresse à toutes les disciplines scientifiques, de façon à encourager et faciliter les collaborations interdisciplinaires. Il promeut également les collaborations entre chercheurs et acteurs de terrain, en favorisant les recherches participatives avec les publics concernés.
L’étude sur la santé en prison 2025 est réalisée en France, hors Mayotte, auprès de personnes détenues. Elle permettra de calculer les grands indicateurs sur le handicap et la perte d’autonomie des personnes détenues.
En 2021, le Programme Société Numérique de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), a lancé une consultation pour la production d’une série d’études sur l’état de l’art de la société numérique française. C’est dans ce cadre que le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) et le Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique (CREAD), associé au GIS M@rsouin, mènent un travail de diagnostic et d’analyse qui donne lieu à une série de rapports thématiques. La première édition, publié en avril 2023, portait sur la définition et la mesure du phénomène d’éloignement numérique. La seconde édition de cette série d’études s’inscrit dans la continuité en s’intéressant plus particulièrement aux professionnels du secteur de la méditation numérique. Le présent article délivre une synthèse de cette dernière étude.