L’Observatoire de minds est l’organe scientifique de l’association. Il garantit les fondements scientifiques des activités de minds et mobilise les sciences comportementales dans le cadre du développement et de l’évaluation des activités de promotion de la santé mentale. Ceci est une synthèse de la littérature scientifique sur les facteurs déterminants de notre santé mentale.
Veille documentaire - Santé mentale
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La santé mentale et les troubles mentaux courants sont influencés par de multiples facteurs qui interagissent entre eux, tout au long de la vie. Ils sont souvent nommés « déterminants ».
Alors que les Français sont nombreux à souffrir de troubles anxio-dépressifs, où trouver de l’écoute et de l’aide ? Les psychiatres et psychologues sont débordés, mais des associations se démènent pour apporter soutien et solutions. Zoom sur ces initiatives de terrain à destination des jeunes et moins jeunes.
Alors que la santé mentale a été décrétée Grande cause nationale en 2025, l’accès aux soins reste très dégradé en psychiatrie. De nombreux adolescents et jeunes adultes restent en grande souffrance depuis la pandémie de Covid-19. Face à la stigmatisation et aux retards dans l’accès aux soins, des associations de patients sont mobilisées pour leur venir en aide. Et formulent des propositions.
Dans le cadre de la 35e semaine de prévention du suicide, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui anime l’Observatoire national du suicide (ONS), synthétise les grandes tendances observées à partir des statistiques disponibles sur les conduites suicidaires. Après plusieurs décennies de baisse, le taux de suicide semble avoir atteint un plancher à la fin des années 2010. Les hommes âgés restent la catégorie la plus exposée au risque suicidaire et les hospitalisations pour gestes auto-infligés (tentatives de suicide et automutilation) ont retrouvé leur niveau pré-covid. En baisse chez les femmes en milieu de vie, ces hospitalisations sont en forte hausse chez les jeunes femmes depuis 2020. Le 6e rapport de l’ONS, qui sera publié fin février 2025, présentera des analyses approfondies sur ces tendances récentes.
La santé mentale est un sujet de plus en plus présent dans le débat public en France, notamment depuis la pandémie de Covid-19 qui a agi comme un véritable révélateur de ses enjeux. Ces enjeux sont en premier lieu épidémiologiques, puisque chaque année, près de 9 millions de personnes ont recours au système de santé pour un problème de santé mentale, même s'il a été constaté dans le même temps un non-recours aux soins particulièrement élevé pour ce type de troubles. Les enjeux sont également économiques, car la prise en charge des troubles psychiques représente le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie. Enfin, ces défis sont d'ordre organisationnel, puisqu'il faut répondre aux besoins des personnes concernées.
Entre 2017 et 2023, les taux d’hospitalisation à la suite d’un geste auto-infligé ont progressé chez les femmes et filles de 10 à 14 ans (+ 70 %), de 15 à 19 ans (+ 46 %) et de 20 à 24 ans (+ 54 %), selon l’Observatoire national du suicide.
Alors que la santé mentale est érigée grande cause nationale, un colloque consacré à la prévention du suicide s’est tenu ce mardi 11 février 2025, à Besançon. Une initiative de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, de Promotion Santé, des VigilanS (prévention de la récidive) et du « 3114 », numéro national de prévention du suicide.
Les familles qui se trouvent en situation de vulnérabilité psychosociale sont celles qui cumulent diverses précarités (économique, matérielle, éducative, relationnelle, affective). Leur contexte de vie et le stress qu’il génère peuvent entraver la relation parent-enfant et le développement de l’enfant. En Belgique francophone, les services d’accompagnement périnatal (SAP) proposent à ces familles un dispositif d’intervention précoce et préventive. Les SAP mettent en place une aide à domicile dès la grossesse en relation avec le réseau psycho-médico-juridico-social local. Une étude a été menée auprès de vingt et une mères afin d’investiguer leurs représentations du SAP et leur degré de satisfaction par rapport à celui-ci, dans la mesure où l’implication des bénéficiaires conditionne fortement les résultats de ce type de programme. L’analyse qualitative des entretiens semi-directifs rend compte des spécificités du lien des mères aux intervenants du SAP, des aides apportées par ce service et des difficultés qu’elles ont rencontrées. La mortalité expérimentale rend compte de la difficulté à atteindre le public-cible. L’étude permet de proposer des pistes cliniques et de réflexion quant à leur prise en charge et cela dans une visée préventive et de soins des liens mère-bébé.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie le sixième rapport de l’Observatoire national du suicide. Ce rapport synthétise les grandes tendances des conduites suicidaires en France ainsi que leurs facteurs structurants, tout en soulignant les apports et limites de chaque indicateur. Ces résultats contribuent à éclairer la réflexion sur les mesures de prévention.
Selon le baromètre de l'Ifop sur la solitude en France, 40 % des 18-24 ans souffrent de solitude. Ce fléau silencieux a des conséquences sur la santé mentale : anxiété, angoisse, baisse de l'estime de soi...
A la veille de la journée mondiale des solitudes (23 janvier), la Fondation de France publie la 14e édition de son étude annuelle sur les solitudes en France, menée en collaboration avec une équipe de recherche (Cerlis et Audencia) et le Crédoc. Cette édition confirme l’ampleur de la solitude dans le pays : en 2024, 12 % de Français se trouvent en situation d’isolement relationnel, à savoir qu’ils n’ont aucun réseau de sociabilité. Le sentiment de solitude quant à lui continue d’augmenter puisqu’il touche 1 personne sur 4 et ce chiffre atteint un pic notable chez les jeunes actifs âgés de 25 à 39 ans : plus d’1 sur 3 se sent particulièrement seul, soit deux fois plus que les 60-69 ans. Cette édition propose un focus qualitatif sur le temps des solitudes, pour mieux comprendre les liens entre périodes de la vie ou de l’année et isolement social.