Un nouvel espace est en ligne sur le portail Valeurs de la République. La plateforme Éduquer contre les LGBTphobies s'adresse à l'ensemble de la communauté éducative et offre des clés pour comprendre les enjeux de la lutte contre les LGBTphobies et pour les prévenir ainsi que des formations et des outils pour agir en classe et faire de l’école un lieu où chacun peut être accueilli dans le respect de son identité.
Veille documentaire - Santé sexuelle
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille, près de la moitié des 25-34 ans pense que c’est également le cas à l’école et 92% des vidéos pour enfants contiennent des stéréotypes genrés : ces trois chiffres issus du 6ème rapport annuel sur l’état du sexisme en France sont révélateurs des causes du sexisme persistant et des inégalités ancrées dans la société. Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. Il faut donc le combattre là où il nait. C’est une des principales conclusions du rapport.
En fonction de l’organisation ou de la personne qui porte le message, plusieurs termes peuvent être utilisés lorsqu’il est question d’agression sexuelle, tels qu’abus sexuel, viol, violence sexuelle ou violence à caractère sexuel, infraction sexuelle ou infraction d’ordre sexuel.
En France, on ne recense pas de programme validé en éducation complète à la sexualité , telle que la définit l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Quelques actions, axées sur certaines thématiques, ont toutefois entamé un processus d'évaluation dans l'Hexagone. Dans le cadre de programmes d'éducation à la sexualité, l'évaluation porte autant que faire se peut sur l'évolution d'un comportement, même si des mesures intermédiaires ciblant les connaissances et les attitudes peuvent aussi être réalisées. Or l'appréciation des changements de comportement, qui s'inscrit dans un temps long pour suivre les populations bénéficiaires, reste difficile à mener à bien. Lorsque l'efficacité d'une action est démontrée par des résultats probants, on peut alors envisager un déploiement à grande échelle. C'est un travail de fond nécessaire pour passer d'une éducation à la sexualité centrée sur la prévention des risques à une approche globale.
Les violences sexuelles sont un phénomène de grande ampleur dont la prise en compte par notre société et les pouvoirs publics est encore récente. Cette publication rappelle que les femmes y sont particulièrement exposées et que la méconnaissance des répercussions psychotraumatiques par les professionnel·les et leur entourage leur porte atteinte, tant dans la mise en sécurité que dans la prise en charge adaptée. L’amélioration du recueil de leur parole doit également permettre de mieux les accompagner et protéger.
Dans la France des années 70, Nicole Mercier, professeure de philosophie, accepte de lire et commenter un tract d'éducation sexuelle à la demande de ses élèves. Entre poursuites judiciaires, grèves et manifestations, Belfort fait sa révolution.
En France, on ne recense pas de programme validé en éducation complète à la sexualité , telle que la définit l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Quelques actions, axées sur certaines thématiques, ont toutefois entamé un processus d'évaluation dans l'Hexagone. Dans le cadre de programmes d'éducation à la sexualité, l'évaluation porte autant que faire se peut sur l'évolution d'un comportement, même si des mesures intermédiaires ciblant les connaissances et les attitudes peuvent aussi être réalisées. Or l'appréciation des changements de comportement, qui s'inscrit dans un temps long pour suivre les populations bénéficiaires, reste difficile à mener à bien. Lorsque l'efficacité d'une action est démontrée par des résultats probants, on peut alors envisager un déploiement à grande échelle. C'est un travail de fond nécessaire pour passer d'une éducation à la sexualité centrée sur la prévention des risques à une approche globale.
L'éducation à la sexualité des jeunes demeure un enjeu crucial, pour lutter contre le sexisme et les violences sexuelles mais aussi pour donner à chacun les clés d'une vie affective, relationnelle et sexuelle épanouie. Ce numéro de La santé en action s'attache à montrer comment l'éducation à la sexualité n'est plus aujourd'hui seulement fondée sur la prévention des risques ; elle s'inscrit dans une vision globale de la santé et du bien-être. Cette nouvelle approche, positive, encadrée par les recommandations internationales de l'Unesco, fait la part belle à l'apprentissage du rapport au corps et de l'intimité ainsi qu'à la communication autour des émotions, au respect de soi et des autres, etc. Dès lors, une éducation complète à la sexualité, progressive et adaptée à tous les âges, nécessite de la pluridisciplinarité dans les interventions, à l'école et en dehors. C'est un changement pour les acteurs qu'il faut accompagner.
Pour former les médecins généralistes à une meilleure prise en charge des personnes transgenres, l'association Transcende propose une formation vendredi 15 décembre 2023 à Besançon (Doubs).
La prise en compte de la santé des minorités de genre s’est souvent limitée aux enjeux liés aux opérations de réassignation et à l’idée d’une pathologie psychiatrique. Or, depuis quelques années, un glissement s’est opéré : il ne s’agit plus seulement d’évoquer un « transsexualisme » et une population « souffrante », mais bel et bien des citoyens et des citoyennes devant accéder pleinement à leurs droits, notamment concernant leur santé. Pourtant, en contexte français du moins, les connaissances en la matière restent quelque peu lacunaires. Ce numéro de « Questions de santé publique » propose alors un état de lieux de la santé des personnes trans en rassemblant des données nationales et internationales afin de mieux cerner les enjeux autour de cette population.
Dix ans après la « crise de la pilule », celle-ci est décriée mais encore très utilisée. Derrière ce rejet des hormones, s’exprime surtout une demande d’accès à un véritable choix pour sa contraception.
La manière dont s’opère l’apprentissage de la sexualité des jeunes via les campagnes nationales, l’école et en famille aide à comprendre pourquoi les hommes sont peu impliqués dans la contraception.