L'enjeu de ce Dossier de veille est d’analyser les interactions entre les manifestations des souffrances psychiques des adolescent·es et leurs parcours scolaires et universitaires. Ainsi, la première partie propose une définition de la santé mentale, dresse les contours des difficultés psychologiques rencontrées par les adolescent·es selon leurs niveaux scolaires, et identifie les principaux facteurs de risque d’une dégradation de leur santé mentale. La deuxième section analyse les traductions des souffrances psychiques des jeunes dans les institutions d’enseignement, et leurs conséquences sur leurs trajectoires scolaires, mais également personnelles. Enfin la troisième partie dresse un panorama – non exhaustif – des réponses apportées par les institutions d’enseignement secondaire et supérieur face aux difficultés psychologiques des élèves et des étudiant·es.
Veille documentaire - Jeunes
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l’Académie nationale de médecine appelle à une nouvelle alliance entre le monde éducatif et le monde de la santé, et recommande l’inscription dans les programmes scolaires d’une « éducation des jeunes citoyens à la prévention en santé » graduée de la maternelle au lycée. C’est l’école de la république qui doit assurer cette mission, pour ancrer dès l’enfance les connaissances et comportements qui permettront aux futurs citoyens d’adhérer aux politiques de prévention. Une éducation de la jeunesse à la prévention en santé est aussi indispensable à l’école que l’enseignement moral et civique. Parce-que prendre soin de sa santé, c’est aussi protéger les autres et agir de façon responsable pour la société.
Réuni mercredi 3 avril 2024, le CEC a autorisé la publication du rapport d’évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes. La panne durable de l’ascenseur social est concomitante de la persistance d’inégalités socioculturelles qui continuent de déterminer l’avenir des jeunes. Les nombreux dispositifs institués en faveur de l'éducation et de l'insertion professionnelle ne réussissent que très modérément à les réduire. Ainsi, les mesures destinées à renforcer la mixité sociale sont-elles très insuffisantes, cependant celles en faveur de l’accès à l'enseignement supérieur et de la réussite des étudiants appellent à être renforcées et évaluées. L’action publique en faveur de la mobilité sociale des jeunes est caractérisée par une multiplicité de dispositifs sans réelle cohérence ni pilotage d’ensemble, institués de manière essentiellement curative. Leur efficacité et leur lisibilité s’en ressentent. Dans les propositions qu’elles formulent, les rapporteures invitent en conséquence à poser les bases d’une action permettant de mieux appréhender l’ensemble des besoins de la jeunesse de notre pays, ainsi qu’à renforcer la coordination entre les acteurs, notamment au niveau interministériel.
L’objectif du projet Partage (Prévention, accès aux droits, rattrapage vaccinal, traitement des affections pendant la grossesse et pour l’enfant) était d’évaluer le niveau et les déterminants de l’acceptation d’une consultation prénatale de prévention dédiée aux futurs pères.
La prévention des violences dans les relations amoureuses (VRA) chez les jeunes est un enjeu fort des politiques publiques. Néanmoins, il existe peu de programmes de prévention ayant fait la preuve de leur efficacité en France. « Sortir Ensemble & Se Respecter » (SE&SR) est une adaptation suisse de « Safe Dates », un programme d’intervention américain qui a montré des résultats en matière de réduction des comportements violents tant du côté des jeunes victimes que des auteurs. L’objectif de cet article est d’analyser l’applicabilité et la « potentielle transférabilité » de SE&SR en France.
A l’occasion de la Semaine Olympique et Paralympique de Paris 2024, Danone et Ipsos publient les résultats d'une étude qui révèle les habitudes alimentaires et d’activité physique des jeunes Français.
La population cible de l’Enquête nationale en collèges et en lycées chez les adolescents sur la santé et les substances (EnCLASS) est constituée de l’ensemble des élèves de la sixième à la terminale scolarisés dans les établissements relevant du ministère de l’Éducation nationale, publics ou privés sous contrat. La collecte 2022 a eu lieu dans 147 collèges et 90 lycées de France hexagonale, via des questionnaires auto-administrés en ligne. Les indicateurs analysés concernent les perceptions et attitudes vis-à-vis de la santé mentale, des troubles psychiques ainsi que du bien-être des collégiens.
Cette étude de Cochrane a pour objectif d’étudier si l'utilisation d'applications smartphone était utile pour les adultes (personnes âgées de plus de 18 ans), et les adolescents (personnes âgées de 13 à 17 ans) en surpoids ou obèses. Dix-huit études ont été incluses, portant sur 2703 personnes. Seize études portaient sur des adultes et deux sur des adolescents. Les interventions menées dans le cadre des études ont duré entre 2 et 24 mois. 34 études sont également en cours sur ce sujet, qui pourraient ajouter des données dans une future mise à jour de cette revue.
Alors que de plus en plus d’étudiants sont confrontés à des pensées suicidaires et des tentatives de suicide, les initiatives se multiplient pour évoquer ce sujet, qui interpelle jusque dans l’intime.
L’environnement publicitaire digital influence les choix alimentaires des enfants dans un contexte de surreprésentation des produits gras, sucrés et salés. Restreindre cette influence se révèle complexe du fait de la variété et de la nouveauté des techniques marketing utilisées, soumises à des régimes juridiques mêlant les branches traditionnelles du droit du marché et des règles nouvelles propres au numérique. Malgré l’affirmation des droits de l’enfant en relation avec l’environnement numérique, les mineurs et leur santé ne sont pas suffisamment protégés. Peu de règles existent (interdiction des publicités dissimilées, messages sanitaires, ciblage publicitaire des enfants…) et aucune ne limite véritablement l’exposition des enfants aux publicités digitales portant sur des aliments nutritionnellement déséquilibrés.
Alors que de plus en plus d’étudiants sont confrontés à des pensées suicidaires et des tentatives de suicide, les initiatives se multiplient pour évoquer ce sujet, qui interpelle jusque dans l’intime.
À la suite de son rapport scientifique sur la qualité de vie des élèves, publié en 2017, le Cnesco poursuit son analyse des enjeux du bien-être à l’école, des politiques et des dispositifs qui peuvent y contribuer. Il interroge plus particulièrement le rôle des écoles et des établissements scolaires, en intégrant dans sa réflexion les personnels, en premier lieu les enseignants.