L’enquête nationale du SPH éclaire, à travers un large panel professionnel, les défaillances structurelles de la prise en charge psychiatrique des 16-18 ans en France : ruptures de parcours, pénurie de lits, délais d’accès excessifs, hospitalisations par défaut en services adultes. Les constats convergent sur l’absence d’un cadre pratique et les injonctions paradoxales qui pèsent sur les équipes, obligeant à improviser et à travailler dans l’urgence, souvent au prix de la sécurité, de la dignité et de la continuité des soins.
Veille documentaire - Santé mentale
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L'état de santé mentale n'est pas homogène d'une population à l'autre, mais diffère entre hommes et femmes, ainsi que selon l'orientation sexuelle, l'origine ethnique et autochtone, le statut migratoire et le statut socio-économique, entre autres. Les inégalités en matière de santé mentale sont souvent aggravées par les inégalités d'accès et de qualité des soins de santé mentale, qui sont plus susceptibles d'avoir un impact négatif sur les personnes en situation de vulnérabilité. Ce document de travail commence par un aperçu des inégalités en matière d'état de santé mentale, d'accès, d'expérience et de résultats des soins de santé mentale, en quantifiant ces différences et en examinant leurs déterminants et facteurs de risque. La deuxième partie du document renforce les données probantes sur les politiques visant à remédier aux inégalités identifiées. S'appuyant sur des informations recueillies auprès de 37 pays de l'OCDE au moyen d'un questionnaire et d'entretiens, il caractérise l'adoption de politiques visant à promouvoir une bonne santé mentale et à prévenir les troubles mentaux, à accéder à des soins de santé mentale adaptés et de qualité, et à améliorer l'expérience et les résultats des traitements pour les groupes les plus vulnérables et les plus à risque. L’article met en évidence les stratégies pertinentes et innovantes mises en œuvre par les pays pour lutter contre les inégalités et complète les informations nationales avec des preuves issues de la littérature sur les interventions qui semblent efficaces pour renforcer la résilience de la santé mentale de la population et combler les lacunes en matière de santé mentale.
La santé mentale des enfants et des adolescents est un problème de santé publique majeur, la dépression et l'anxiété figurant parmi les affections les plus courantes dans les pays de l'UE/EEE. Les symptômes de troubles mentaux peuvent passer inaperçus et, sans intervention rapide, des symptômes légers à modérés peuvent évoluer vers des troubles plus graves. Avec le soutien de la Commission européenne, l'OCDE a identifié et évalué 11 bonnes pratiques pour prévenir les troubles mentaux et promouvoir une bonne santé mentale. Ce rapport propose aux décideurs politiques des stratégies efficaces pour préserver la santé mentale des générations futures, améliorant ainsi leur bien-être, leur productivité et leur prospérité à long terme.
En 2024 en population générale, la prévalence des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois chez les 18-79 ans était estimée à 5,2 %. Elle était de 5,4 % pour les tentatives de suicide déclarées au cours de la vie et de 0,4 % pour les tentatives de suicide déclarées au cours des 12 derniers mois.
Les grands indicateurs du bien-être subjectifs sont stables en septembre, après une chute en juin. La satisfaction quant au travail a décroché par rapport à son niveau de 2024 pour le deuxième trimestre consécutif. Les perceptions de l’avenir, individuel comme collectif, continuent d’être dégradées.
Face à l'intérêt croissant pour le bien-être sociétal, les offices nationaux de statistique sont de plus en plus sollicités pour mesurer la qualité de vie des populations au-delà des indicateurs économiques traditionnels. Cette publication propose un guide complet et pratique pour mesurer le bien-être « ici et maintenant », en se concentrant sur les résultats qui reflètent les conditions de vie réelles et les expériences subjectives des individus.
Les Lignes directrices examinent les principes clés des cadres internationaux et nationaux de bien-être et proposent dix dimensions du bien-être, ainsi qu'une liste d'indicateurs pour chaque dimension. Elles offrent des orientations pour la compilation et la communication d'indicateurs de bien-être, ainsi que pour l'élaboration d'un cadre national de mesure du bien-être.
S'appuyant sur les travaux internationaux existants, cette publication constitue un outil de référence pour améliorer la pertinence, la comparabilité et l'utilisabilité des statistiques sur le bien-être entre les pays.
L’Université Marie et Louis Pasteur a récemment signé la Charte d’engagement LGBT + de l’enseignement supérieur, confirmant ainsi sa volonté de mettre en œuvre des actions en faveur de l’inclusion et de la lutte contre les discriminations. Pour Murielle Ruffier, vice-présidente égalité et accompagnement social, cet acte s’inscrit dans la continuité d’une politique déjà engagée depuis plusieurs années.
Déclarée Grande cause nationale 2025 et succédant à l’activité physique et sportive en 2024, la santé mentale est un enjeu majeur de santé publique. L’enseignement agricole est pleinement investi et développe des actions éducatives pour mieux sensibiliser et accompagner les élèves et étudiants.
De plus en plus de jeunes se tournent vers l’intelligence artificielle pour se confier sur leur vie intime et obtenir des conseils psychologiques. Des outils qui surfent sur la vague de mal-être psychique au sein de la jeunesse.
Ce bilan sur l’évolution nationale des indicateurs de santé mentale produits à partir des données de passages aux urgences du réseau OSCOUR® et des actes médicaux SOS médecins est publié une fois par mois.
Les personnes concernées par la dépression, la schizophrénie ou d’autres troubles liés à l’altération de la santé mentale sont victimes de stéréotypes et comportements discriminatoires en raison de leur maladie. La Journée mondiale de la santé mentale du 10 octobre, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé, est l’occasion de décrypter les causes de cette stigmatisation et de présenter des pistes explorées par la recherche pour la combattre.
Ce document est un guide d'accompagnement conçu par l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) pour soutenir la mise en œuvre de projets d’engagement social chez les jeunes. L'objectif principal est de promouvoir la santé mentale positive en encourageant les jeunes à s'impliquer activement dans des initiatives communautaires ou scolaires. Le guide structure le processus en cinq étapes clés, allant de la mobilisation et la préparation à la planification, la mise en œuvre et le retour d'expérience. Il définit des concepts fondamentaux tels que la santé mentale positive et l'engagement social, tout en fournissant des conseils pratiques pour assurer l'inclusivité, l'autonomie et un environnement sécuritaire. Enfin, le texte présente des exemples concrets de projets réalisés dans diverses institutions pour illustrer l'impact de l'engagement.