Cette série explore les enjeux profonds de l’isolement social et de la solitude, en abordant leur impact sur la santé, les défis de leur mesure, ainsi que les limites et opportunités des interventions existantes.
Veille documentaire - Santé mentale
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Cet Insee Résultats explore la satisfaction subjective à partir de l'enquête Statistiques sur les Ressources et les Conditions de Vie (SRCV). Sur une échelle allant de 0 (pas du tout satisfait) à 10 (entièrement satisfait), la satisfaction est évaluée dans trois domaines : la vie en général, les relations personnelles et le travail. De plus, cet Insee Résultats fournit également des données sur le niveau de confiance envers les personnes inconnues. Celui-ci est évalué sur une échelle allant de 0 (pas du tout confiance) à 10 (totalement confiance). Ces indicateurs sont déclinés selon le sexe, l'âge, le niveau de vie du ménage, la composition du ménage, le diplôme, la catégorie socioprofessionnelle de la personne en emploi, la situation vis-à-vis de l'emploi, la note donnée à l'état de santé et le nombre de difficultés matérielles rencontrées dans le ménage.
Une solide enquête dévoilée pour le congrès des maires de France, la semaine dernière, montre qu'elles et ils sont nombreux à connaître un niveau de stress élevé et des troubles du sommeil. “Les maires estiment, de manière massive (83 %), que leur mandat est usant pour la santé, ce qui n’est pas étonnant au regard des engagements consentis et des débordements du mandat [sur leur vie personnelle et familiale], écrivent les chercheurs ayant coordonné l'enquête, qui s'inquiètent de risques psycho-sociaux au vu de ces conditions de travail. C'est à dire de risques d'épuisement ou de souffrance au travail. Dans les médias, de nombreux maires témoignent de ces difficultés et aussi de ce qu'elles et ils mettent en place pour préserver leur santé mentale : entraide entre maires de communes proches, cloisonnement entre vie privée et vie professionnelle.
Le repérage des personnes avec des limitations psychiques, intellectuelles ou cognitives (Pic), présenté dans ce numéro, est le résultat d'un indicateur construit à partir d'un algorithme issu des données de consommation de soins du Système national des données de santé (SNDS). Les troubles psychiques sont définis comme des difficultés psycho-sociales avec des manifestations d'ordre émotionnel, relationnel et comportemental. Ils peuvent affecter la vie sociale et professionnelle. Les troubles intellectuels résultent d'une capacité réduite d'apprentissage, de compréhension et d'application de nouvelles compétences, qui conduit à un fonctionnement altéré des fonctions cognitives. Les troubles cognitifs se caractérisent par des facultés moindres dans un ou plusieurs domaines de la cognition. L'algorithme ne permet pas de distinguer les troubles intellectuels des troubles cognitifs.
Pour améliorer le bien-être et la santé mentale des adolescents, prévenir ou détecter précocement des troubles tels que la dépression et l’anxiété, un consortium de recherche européen a développé une plateforme numérique. Dès le mois de décembre, son utilisation sera testée par 6 000 adolescents européens, recrutés via leur établissement scolaire dans le cadre de l’étude IMPROVA.
Pour la 13e édition de la Semaine Le poids? Sans commentaire!, ÉquiLibre invite la population à prendre conscience que les commentaires sur le poids et l’apparence, qu’ils soient positifs ou négatifs, adressés aux jeunes ou faits devant eux peuvent les marquer profondément et pour longtemps. Même si l’intention de l’adulte est bonne, les commentaires sur le poids et l’apparence adressés aux jeunes peuvent leur donner l’impression que leur valeur comme personne dépend de l’image qu’ils projettent. Ceci peut nuire à leur estime personnelle, les amener à être insatisfaits de leur corps et à vouloir le changer et ce, dès un jeune âge.
En 2024, la mise à jour des données et de nouvelles études renforcent ces constats. Le HCFEA pointe la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents encore en 2024, et le risque de substitution des pratiques de première intention par le médicament, y compris faute de capacité à répondre et dans des délais raisonnables de la part d’un système de soins en grande difficulté. Il réitère l’importance de la prévention, de réponses thérapeutiques diversifiées, d’un accompagnement des familles, et d’une coordination des acteurs à l’échelle du bassin de vie des enfants.
Infographie sur le bon développement de l'enfant dans les premières années de la vie : contexte individuel et parental ; contexte économique et social ; contexte politique et sociétal.
Les infographies de minds permettent de mieux comprendre les problématiques et les déterminants de la santé mentale avec du contenu accessible et fondé scientifiquement. Elles synthétisent en image des informations et concepts clés de la santé mentale avec des messages forts et des chiffrés clés. Cette infographie est issue du dossier Les autres, c'est fantastique !
Les infographies de minds permettent de mieux comprendre les problématiques et les déterminants de la santé mentale avec du contenu accessible et fondé scientifiquement. Elles synthétisent en image des informations et concepts clés de la santé mentale avec des messages forts et des chiffrés clés. Cette infographie est issue du dossier « C'est pas que dans la tête ! ».
Les infographies de Minds permettent de mieux comprendre les problématiques et les déterminants de la santé mentale avec du contenu accessible et fondé scientifiquement. Elles synthétisent en image des informations et concepts clés de la santé mentale avec des messages forts et des chiffres clés. Cette infographie est issue du dossier « La santé mentale, c'est pas que dans la tête ! ».
L’OMS Europe a lancé lors de la journée mondiale de la santé mentale, une boîte à outil pour mettre fin à la stigmatisation et discrimination en santé mentale. Celle-ci s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent participer à la lutte contre la stigmatisation. Elle s’appuie sur des données probantes et présente différentes initiatives pour faciliter l’engagement des structures et personnes dans ces actions. Cette boîte à outils s’appuie sur plusieurs messages clés : 1) Réduire la stigmatisation et la discrimination peut sauver des vies ; 2) Les actions de lutte contre la stigmatisation ont plus d’impact quand elles sont menées ou co-menées avec des personnes ayant un savoir expérientiel des troubles psychiques ; 3) Le contact social est l’approche la plus efficace pour réduire la stigmatisation ; 4) Il n y a pas d’approche unique pour organiser des actions de lutte contre la stigmatisation.