La période des 1000 premiers jours, de la conception, jusqu’aux 2 ans de l’enfant, constitue une fenêtre d’opportunités pour agir sur la santé future. Le concept de la « Developemental Origin of Health and Disease » (DOHaD) a mis en évidence l’impact des facteurs environnementaux dans la programmation foetale. Parmi ceux-ci, un grand nombre sont en lien avec la nutrition : l’activité physique, la sédentarité, l’alimentation, la présence de toxiques dans l’environnement ou la situation de précarité. Le Programme National Nutrition Santé 4 a des objectifs qui ciblent particulièrement cette période sensible, notamment dans ses objectifs 10 et 11, à savoir : 1) Accompagner les femmes avant, pendant et après leur grossesse, et durant l’allaitement maternel (objectif 10) ; 2) Promouvoir auprès des parents de jeunes enfants les modes d’alimentation et d’activité physique favorables à la santé (Objectif 11). Au travers de leurs compétences (santé, petite enfance, urbanisme, sports et loisirs, ...), les collectivités ont le pouvoir d’agir pour contribuer à renforcer les opportunités pendant cette période des 1000 premiers jours.
Veille documentaire - Nutrition
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Les objectifs de cette recommandation sont de : 1) définir la dénutrition chez la personne de 70 ans et plus ; 2 ) définir les critères permettant de diagnostiquer une dénutrition chez la personne de 70 ans et plus, et d’évaluer les niveaux de sévérité ; 3) améliorer le diagnostic de la dénutrition à l’aide d’outils adaptés. Cette recommandation a été réalisée dans le cadre d’un partenariat HAS - Fédération Française de Nutrition (FFN).
Les données scientifiques montrent un impact fort de l’activité physique sur la santé et le bien-être. Afin de développer des actions de promotion de l’activité physique à l’échelle locale, les représentations des différents acteurs doivent être prises en compte. Cette étude avait pour but de recueillir le point de vue des acteurs du territoire de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du Haut-Doubs Forestier, pour définir les caractéristiques d’une stratégie de promotion communautaire.
Le “Manger Main” est une technique qui permet aux personnes âgées ou souffrant de troubles cognitifs de s’alimenter de façon autonome avec leurs doigts, à l’aide de repas proposés sous forme de bouchées faciles à saisir. Le Manger Main est donc un moyen efficace pour préserver son autonomie et lutter contre la dénutrition, mais également conserver le plaisir de manger et partager des repas avec son entourage.
Ce guide se veut être un outil destiné à apporter une aide complémentaire aux personnes présentant des troubles psychiques, mais aussi être un appui pour les clubs/salles de sports et un levier de réflexion pour les professionnels de santé. Il décrit un certain nombre de conseils concernant les bienfaits de l’activité physique et/ou sportive à l’appui des 10 ans d’existence de l’association « Dansons comme des Fous ! ».
La santé planétaire s’intéresse aux liens entre les activités humaines et leurs conséquences sur la santé du vivant avec l’objectif de développer des solutions pour un monde équitable, durable et sain. Au sein du Collège de la médecine générale (CMG), des médecins généralistes travaillent à la réalisation d’une boîte à outils adaptée aux défis de la santé planétaire. L’alimentation est une thématique importante de la discipline, permettant de limiter le fardeau des maladies non transmissibles tout en préservant les ressources planétaires (co-bénéfices santé-environnement). Le groupe de travail met à disposition des outils pratiques (affiches, fiches, site internet) pour la consultation. L’enjeu principal est l’adoption d’une alimentation variée à dominante végétale (90 % de la ration calorique) incluant légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses (haricots secs, lentilles, pois chiches), noix et graines, huiles insaturées (colza, olive, noix), associée à une limitation des protéines animales (viandes et produits laitiers). Tout soignant peut s’emparer de ces outils pour intégrer la santé planétaire dans son exercice quotidien, et participer à son échelle à l’atténuation et l’adaptation aux effets du dérèglement climatique.
À partir d'une enquête sur l'alimentation quotidienne, menée entre 2020 et 2022 auprès de 20 familles de classes moyenne et supérieure ayant au moins un enfant scolarisé à l'école primaire, cet article interroge le rôle des grands-parents dans l'éducation alimentaire. Il en ressort une tension entre les valeurs éducatives des parents et les pratiques des grands-parents, qui utilisent l'alimentation comme un moyen de faire plaisir à leurs petits-enfants. Les parents font preuve de tolérance à l'égard de ces pratiques tant qu'elles restent dans les limites du « raisonnable », afin de limiter les conflits familiaux et de maintenir leur ascendant dans l'éducation des enfants. Les grands-parents, et plus largement la parentèle, peuvent cependant aussi servir de ressource éducative à des parents qui ont des difficultés à se conformer aux injonctions nutritionnelles.
L’activité physique est essentielle pour la santé et le bien-être tout au long de la vie. La diminution de l’activité physique moyenne avec l’âge est donc problématique. L’étude SOPHYA, qui inclut la participation du professeur Bengt Kayser de l'Université de Lausanne, a montré qu’en Suisse, le sport organisé, soutenu par programme fédéral Jeunesse+Sport (J+S), joue un rôle important pour contre-carrer cette tendance. Les enfants qui participent aux activités sportives J+S ont beaucoup plus de probabilité de conserver un style de vie actif à mesure que les années passent. Ces résultats ont été publiés le 10 octobre dans la revue scientifique à comité de lecture Swiss Medical Weekly.
Cette étude s’adresse particulièrement aux collectivités, entreprises sociales, mutuelles, coopératives et associations engagées dans la transformation alimentaire et la santé environnementale. Elle se propose d'examiner les liens entre le système alimentaire et la santé, en se basant sur une approche globale qui inclut non seulement les aspects nutritionnels mais aussi les dimensions sociales, économiques et environnementales. Elle met en avant le rôle essentiel de l'économie sociale et solidaire (ESS) dans la transformation du système alimentaire en France. Production, transformation, logistique, distribution, consommation : cette note montre que l’ESS porte des projets innovants à tous les niveaux des filières pour construire des systèmes alimentaires locaux favorisant la bonne santé des Français.
Le projet “Pas d’âge pour bouger” de la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine vise à promouvoir l’activité physique des seniors de plus de 60 ans, tout en luttant contre les inégalités sociales de santé. Déployé dans le quartier du Peyrouat, quartier prioritaire de la ville, à Mont-de-Marsan, ce projet comprend des ateliers d’activité physique adaptée et des séances de sensibilisation sur la santé.