L’augmentation du nombre de personnes en situation de handicap âgées de plus de 50 ans constitue un phénomène de grande ampleur. Le nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) de plus de 50 ans a augmenté de 55 % entre 2011 et 2019. Ces chiffres résultent de la combinaison de l’avancée en âge des générations nées dans l’après-guerre et de l’amélioration sensible de l’espérance de vie des personnes en situation de handicap. Pour autant, cette évolution démographique n’a pas été anticipée par les pouvoirs publics et ses conséquences sur les besoins en établissements et en services spécifiques n’ont pas été prises en compte. Le rapport publié ce jour a pour objet d’étudier les conséquences de ce phénomène démographique majeur, insuffisamment appréhendé par les pouvoirs publics.
Veille documentaire - Personnes en situation de handicap
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
Marion Scheider-Yilmaz, chercheuse post-doctorante en Sociologie au sein du Laboratoire PACTE (Université Grenoble Alpes), présentera durant 15 minutes les travaux de sa thèse intitulée « Citoyenneté engagée et autonomie. Le cas de la participation des personnes handicapées et des personnes âgées dans les Conseils départementaux de la citoyenneté et de l'autonomie.
L'objectif de cet article est d'évaluer la qualité de vie liée à la santé (QoL) chez les aidants de patients âgés souffrant de handicaps chroniques qui bénéficient ou non de l'aide d'un travailleur social. Cette étude multicentrique ouverte et randomisée a assigné les aidants à recevoir un livret d'information, exclusivement, ou avec le soutien d'un travailleur social. Les aidants ont rempli le Short Form-36 (SF-36) et l'Hospital Anxiety Depression Scale tous les trimestres, et le Zarit Burden Interview tous les semestres, pendant 24 mois. Nous
Formation des enseignants, implication des familles… Comment faire pour que l’école conjugue au mieux droit à la scolarité et droit au soin, au bénéfice des enfants ?
Des milliers d’enfants en situation de handicap intellectuel n’ont pas accès à une scolarisation adaptée, déplore l’Unapei, l’un des principaux réseaux d’associations sur le sujet, à une semaine de la rentrée des classes.
Le projet ACESO, participant à l’expérimentation nationale des dispositifs d’accompagnement à l’autonomie en santé (AAS), a rassemblé 21 partenaires franciliens parmi lesquels 14 portaient des pratiques qui empruntent à l’accompagnement. Son présupposé était qu’en expérimentant une démarche coopérative favorisant l’empowerment des partenaires, ceux-ci amélioreraient leurs pratiques d’accompagnement et mettraient notamment en place les conditions nécessaires à l’empowerment des personnes accompagnées. Pour les y aider, le porteur de projet a tenu un rôle de tiers dont la fonction était de faciliter la démarche coopérative en proposant un cadre et une méthode. L’étude visait à rendre compte des effets de cette démarche sur les pratiques des partenaires, ainsi qu’à identifier le processus pour y parvenir.
L’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) et la Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors) ont réalisé une étude nationale, visant à identifier les freins et les leviers ainsi que les situations favorables pour permettre aux personnes en situation de handicap de pratiquer des activités physiques et sportives. Le champ de cette première phase quantitative englobe également les activités du quotidien qu’elles soient domestiques, professionnelles, liées au transport ou de loisir. Des acteurs de terrain d'horizons divers (structures institutionnelles, structures de services, associations …) ont contribué à cibler au plus près les personnes en situation de handicap dans leur milieu de vie habituel. Les résultats de cette phase quantitative mettent en évidence une nécessaire adaptation des possibilités de pratique en fonction des déficiences, de l’âge et du genre, du caractère inné ou acquis du handicap et poussent à une attention accrue auprès de différents profils de personnes en situation de handicap.
Dans le cadre du projet ISAID (Interregional platform for Innovation in Self-determination, Autonomy and Inclusion in people with Disability), une analyse de la littérature sur la promotion de la santé auprès de personnes avec une déficience intellectuelle (DI) a été effectuée. L'objectif de cette recherche était de déterminer les contextes qui favorisent la santé globale des personnes avec DI et la place de l'autodétermination dans ces différents contextes.
Dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) Santé, une mission a été confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS)au sujet de la médiation en santé comme levier de réduction des inégalités sociales de santé. Le rapport formule 10 recommandations pour favoriser le déploiement de la médiation en santé, parmi lesquelles la reconnaissance du métier, la mise en place de voies d’accès et de formation au métier de médiateurs·rices ou encore la rationalisation de l’architecture du financement dévolu par l’État à la médiation en santé.
La maladie d’Alzheimer et les troubles cognitifs, psychologiques et du comportement qui y sont associés représentent un enjeu de santé publique majeur (1,2 million de personnes concernées). Des dispositifs spécialisés et originaux de prise en charge se sont développés peu à peu : pôles d’activité et de soins adaptés (PASA), unités d’hébergement renforcé (UHR), unités cognitivo-comportementales (UCC), unités de vie Alzheimer (UVA) en établissements ainsi que les équipes spécialisées Alzheimer (ESA) auprès de personnes résidant à leur domicile. (…] En établissements, le déploiement des interventions non médicamenteuses prendra appui également sur la pluridisciplinarité, la sensibilisation de l’ensemble du personnel et l’expérimentation d’un forfait spécifique. Il recommande d’encourager le développement des EHPAD sans unités de vie fermées en favorisant les petites unités de vie organisées sur un mode familial, de doubler le nombre des PASA en assouplissant leurs modalités de fonctionnement. Le rapport suggère enfin d’ouvrir une unité cognito-comportementale (UCC) dans la dizaine de départements qui en manquent et d’arrêter le déploiement des UHR, tout en développant l’articulation des unités existantes avec la filière gériatrique.
L'ORS BFC fera un retour sur les résultats de l’étude Travailleurs handicapés : perception des risques, santé au travail et parcours professionnels et présentera des supports de communication issus de cette étude.
Période cruciale pour chaque jeune, le passage à l’âge adulte, qui ne se limite pas à l’atteinte d’un âge socialement déterminé1, est marqué pour ceux en situation de handicap par la transition entre deux « secteurs » : le médico-social enfant et le médico-social adulte. À ses 20 ans, l’accompagnement proposé par les structures spécialisées du champ de l’enfance s’achève et le secteur adulte doit prendre le relais. Par manque d’anticipation, de réponses adaptées et d’ajustement du droit commun, le jeune, sa famille, mais aussi les professionnels qui l’entourent peuvent rencontrer de nombreuses difficultés : isolement, dépendance familiale, exclusion. Les fragilités du jeune sont accentuées et son passage à l’âge adulte se transforme en une période critique et propice aux ruptures, a fortiori s’il bénéficie d’un faible soutien familial. Afin d’y pallier, une anticipation, un accompagnement et une attention soutenue doivent être déployés afin de et lui permettre de se reconnaître et d’être reconnu en tant qu’adulte à part entière...