Droit de visite en Ehpad, carte professionnelle de l'aide à domicile... Le Sénat vote mardi 6 février 2024 une panoplie de mesures sur le bien-vieillir, mais s'inquiète du calendrier flou de la grande loi autonomie promise par le gouvernement.
Veille documentaire - Personnes âgées
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L’environnement physique englobe, d’une part, les espaces publics et, d’autre part, les espaces intérieurs des écoles, des crèches et des institutions pour personnes âgées. La présente feuille d’information s’appuie sur des données scientifiques pour montrer comment la santé psychique peut être promue au travers de l’environnement physique. Plusieurs exemples pratiques internationaux sont ensuite décrits, plus particulièrement leur qualité, leurs résultats, le besoin et la faisabilité en Suisse. Quatre recommandations peuvent être déduites de ces données scientifiques et pratiques: premièrement, il existe déjà de nombreux exemples en Suisse, à l’intérieur et hors des programmes d’action cantonaux (PAC), qui agissent au niveau de l’environnement physique. Dans ces exemples, le lien avec la santé psychique pourrait encore être renforcé. Deuxièmement, il s’agit de combler des lacunes importantes, en termes notamment d’infrastructures à fonction sociale 1 pour les personnes âgées dans les villages, de lieux de rencontre et d’espaces ouverts pour les adolescent-e-s et les jeunes adultes dans l’espace public, ainsi que de mesures d’intervention au niveau des espaces intérieurs des écoles. Troisièmement, il s’agit de sensibiliser les professionnel-le-s et les autorités des secteurs politiques du développement du territoire, des transports, du logement, de la sécurité, de l’économie, de l’éducation, des affaires sociales et de l’environnement à l’importance de l’environnement physique pour la santé psychique, au travers de mesures de mise en réseau des PAC. Et, quatrièmement, dans le cadre du domaine de l’information au public des PAC, la population devrait être motivée à passer plus de temps dans la nature.
L'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, anciennement minimum vieillesse) est versée aux personnes retraitées disposant de faibles ressources. Cette allocation a été revalorisée de 5,3 % au 1er janvier 2024. Service-Public.fr fait le point sur les nouveaux plafonds en vigueur et les conditions d'obtention de cette aide.
Certaines caractéristiques sociales et démographiques représentent des facteurs d’augmentation du risque de situation de vulnérabilité, tels un faible statut économique, l’appartenance à un groupe racisé, l’appartenance à une minorité sexuelle ou de genre, l’éloignement géographique, l’isolement social, le faible accès aux canaux de communications usuels, la présence d’incapacités ou de handicaps. Cette synthèse rapide vise deux objectifs : 1) mieux comprendre les différentes barrières auxquelles font face les professionnels responsables de programmes de promotion de la santé voulant rejoindre les personnes aînées en situation de plus grande vulnérabilité; 2) identifier des stratégies pour contourner ces barrières.
Une colocation Alzheimer est un logement accueillant une petite dizaine de personnes (généralement entre 7 et 10) vivant avec la maladie d'Alzheimer ou ayant des syndromes apparentés. Les habitants sont accompagnés par des auxiliaires de vie 24h/24. Le logement est semblable à un domicile ordinaire dans son architecture. Il est composé d'espaces communs (salon, cuisine, salle à manger, salle de bain, jardin, etc.) ainsi que de pièces privées (les chambres de chaque habitant). Ce type de logement fait partie du dispositif d'habitat inclusif en direction des personnes âgées et en situation de handicap. La colocation est donc considérée comme un domicile aux yeux de la loi et non comme un établissement médico-social (tel que les EHPAD).
Date limite de dépôt de dossiers : 19 mars 2024. L’ARS, en lien avec la Conférence départementale-métropolitaine de la prévention de la perte d’autonomie, lance un appel à candidatures pour la mise en place d’actions collectives de prévention visant à réduire ou retarder la perte d’autonomie des résidents d’EHPAD en Côte d’Or et des personnes de plus de 60 ans venant de l'extérieur.
La peur de tomber est une crainte durable de faire une chute. Elle conduit une personne à éviter des activités qu'elle est cependant encore capable d'accomplir. Il s'agit d'une affection courante chez les personnes âgées, qui pourrait survenir indépendamment de chutes antérieures. La thérapie cognitivo‐comportementale (TCC), une thérapie par la parole qui aide à modifier les pensées et les comportements dysfonctionnels, avec ou sans exercice, pourrait réduire la peur de tomber, par exemple en réduisant les pensées catastrophiques liées aux chutes et en modifiant les comportements dysfonctionnels.
Cette revue de la littérature examine et synthétise les preuves actuelles sur les effets des interventions basées sur la population pour prévenir les chutes et les blessures liées aux chutes chez les personnes âgées.
L’Agence Régionale de Santé, le Pôle de gérontologie et d’innovation (PGI) et la Carsat Bourgogne-Franche-Comté sont engagés depuis 2022 dans le plan antichute des personnes âgées. Premier bilan.
En 2023, la formation « Âge » du Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge a focalisé ses travaux sur les conditions à réunir pour permettre aux personnes âgées vulnérables de bien vivre et bien vieillir à domicile. Le Conseil de l’âge a souhaité conduire des enquêtes, auprès de trois maillons majeurs de la politique du grand âge au
niveau local afin de disposer d’un éclairage sur leurs pratiques, leurs besoins et les difficultés auxquels ils sont confrontés pour mener à bien leurs missions auprès des personnes âgées : les centres communaux et intercommunaux d'action sociale (CCAS / Cias) ; les équipes médicosociales départementales (EMS APA) ; et les Services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad).
Au cours des deux prochaines décennies, toutes les régions du Québec connaîtront une augmentation de la proportion de leurs citoyennes et citoyens âgés de 65 ans et plus. Les petites municipalités rurales seront les plus touchées par cette tendance. Focus sur le laboratoire Mosaïc qui codéveloppe des solutions innovantes pour soutenir le bien vieillir dans les espaces ruraux québécois.
En 2021, en France, 7 % des personnes de 60 ans ou plus vivant à leur domicile sont en perte d’autonomie. Ce taux dépasse 9 % dans 16 départements. Il s’agit pour la quasi totalité de territoires où la pauvreté est plus marquée qu’ailleurs et disposant souvent d’une offre restreinte de places d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La perte d’autonomie à domicile est légèrement plus répandue dans les communes urbaines : la population des seniors y est plus souvent pauvre et est un peu plus âgée que dans les communes rurales. Par ailleurs, l’accès plus aisé en milieu urbain à des soins ou à de l’aide peut faciliter le maintien à domicile.