Les changements climatiques influencent les systèmes alimentaires, qui, en retour, jouent un rôle dans leur évolution. Ces derniers sont à l’origine les aliments achetés et consommés et influencent par le fait même l’alimentation et la santé des populations. La compréhension des liens entre les changements climatiques et les systèmes alimentaires participent au développement de stratégies pour s’adapter aux impacts négatifs des changements climatiques ou pour les atténuer.
Veille documentaire - Santé environnement
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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L'appel à Projets Régional pour l'Alimentation (PRAlim) porté conjointement par la DRAAF BFC et l'ADEME BFC est ouvert du 13/03/2025 au 13/05/2025 à 17h00. Sont éligibles, les organismes publics ou privés à but non lucratif situés en Bourgogne-Franche-Comté (collectivités, associations, établissements d'enseignement supérieur, interprofessions...) dont les activités sont en cohérence avec les thématiques du Programme National de l'Alimentation.
Les thématiques qui doivent être abordées dans le cadre d'une candidature sont les suivantes :
* La structuration et la diversification de l'offre en restauration collective ;
* Les projets favorisant l'entrée des professionnels de la restauration collective dans des démarches d'amélioration continue ;
* La professionnalisation des acteurs pour l'éducation à l'alimentation ;
* La structuration et la diversification de l'aide alimentaire ;
* La réduction des pertes et du gaspillage alimentaire ;
* La nutrition-santé et santé-environnement
Lauréate du concours organisé par l’Office français de la biodiversité, la communauté de communes de Bruyères - Vallons des Vosges multiplie les mesures concrètes pour favoriser les espèces et les habitats « ordinaires ».
Les transitions écologique et démographique bouleversent notre société. D'un côté, les écosystèmes mondiaux et l'humanité se trouvent confrontés à des défis sans précédent, car à l'échelle de la planète : montée des températures, épuisement des ressources, crises climatiques. De l'autre, la gérontocroissance, issue du vieillissement des baby-boomers et de l'augmentation de l'espérance de vie, impose de repenser nos modèles sociaux, économiques et sanitaires. Et si ces deux mutations, souvent perçues comme des crises, pouvaient devenir des opportunités ? Ce rapport explore un territoire de réflexion encore peu étudié : le croisement entre transition écologique et transition démographique. *1) Comment les seniors, trop souvent considérés comme une population vulnérable, peuvent-ils devenir des acteurs clés de la durabilité ? 2) Comment adapter nos infrastructures, nos modèles de société et nos politiques publiques pour répondre à ces deux transformations majeures, tout en bâtissant une société plus juste et résiliente ?
Nos relations avec le vivant sont un levier d'action, une voie pour activer les changements transformateurs préconisés par l’IPBES. Faire évoluer ces relations entre nous humains et les non-humains, c’est mettre le vivant au cœur de notre façon de penser, d’habiter le monde, de nos actions et de nos pratiques. En s’appuyant sur ses dispositifs de mobilisation et de diffusion des connaissances, ses liens avec la recherche, sa forte implantation territoriale et sa capacité de mise en réseau, l’Office français de la biodiversité (OFB) cherche à amplifier le passage à l’action à toutes les échelles.
La médiation thérapeutique « hortithérapie » est peu prescrite pour les personnes présentant des troubles des conduites alimentaires. Après un synopsis socio-contextuel et de la littérature scientifique, il s’agit de proposer un dispositif clinique de prise en charge hortithérapique manualisée à l’adresse des patients tca et des équipes, et d’en repérer les effets thérapeutiques. Ce dispositif est à la portée de tous les patients et de toutes les équipes dotées de praticiens intéressés/formés à ce domaine.
Dans le cadre de sa « transition écologique » lui permettant de faire face à la crise climatique et environnementale, la France a mis en œuvre une « planification écologique », s’appuyant sur un plan mis en œuvre par l’ensemble du gouvernement et dont le pilotage est assuré par le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE). Ce plan est en phase avec les obligations internationales et européennes de la France, en matière d’objectifs et de calendrier, qui doivent permettre l’atteinte de la neutralité carbone et de « vivre en harmonie avec la nature » en 2050. Malgré une préparation rapide de cet outil de pilotage de l’action publique et privée et son adoption au plus haut niveau de l’Etat, la France se retrouve confrontée à des difficultés de mise en œuvre de cette planification. De nombreux pays apparaissent également confrontés aux mêmes préoccupations et difficultés de mise en œuvre de la transition écologique et sont en demande d’échanges et de coopération avec la France dont le modèle de planification écologique intéresse. Un parangonnage sur la planification écologique a donc conduit à la rédaction de ce rapport, recentré sur les pays du G20 et de l’Union européenne, auxquels sont adjoints certains pays et collectivités sub-nationales pionniers dans la planification écologique.
« Le Monde » s’est procuré l’édition 2024 du rapport sur l’état de l’environnement en France. Certains indicateurs sont positifs, notamment sur la qualité de l’air ou la surpêche, mais plusieurs mettent en avant des situations préoccupantes.
Quels que soient ses efforts, la France connaîtra en 2030 un climat environ 2°C plus chaud qu'au XIXe siècle, voire 4°C d'ici 2100 si le monde n'accélère pas la sortie des énergies fossiles confirme Météo France qui a publié ce 20 mars la deuxième partie de son rapport décrivant le futur climatique de l’Hexagone et de la Corse.
Fourmillant de possibilités pour relier le corps, la tête et le cœur, le plein air nourrit toutes les sphères du développement en maturation. Dans la nature, l’enfant s’engage tout entier. Le corps en mouvement, à l’écoute de ses sensations et de ses émotions, il vit des expériences riches et variées qui contribuent à son épanouissement. L’apprentissage dehors et le jeu libre en nature apportent des bénéfices tant sur le plan cognitif que sur les plans affectif, émotionnel, langagier, moteur ou encore social.
Ainsi, l’éducation en plein air favorise une vision globale de l’enfant. Or cette vision holistique est parfois affaiblie par les pédagogies classiques qui ont tendance à envisager l’enfant dimension par dimension. Bon nombre d’enfants et d’enseignants ne se retrouvent pourtant plus dans cette représentation de l’élève comme une tête qui assimile des savoirs sur un corps immobile dans une classe bien rangée et silencieuse. En outre, la pédagogie du dehors est transversale puisqu’elle décloisonne et permet de mettre en lien les différentes matières approchées. Elle convient à tous les enfants, notamment à ceux qui sont en difficulté dans un système d’enseignement qui met la priorité sur le cognitif et les savoirs au détriment du sensoriel, du moteur et de l’émotionnel. La pédagogie du dehors privilégie l’educare, pratique qui rassemble à la fois les dimensions liées aux apprentissages et les dimensions affectives et du soin, particulièrement prégnantes chez les plus jeunes. En favorisant l’expression des intelligences multiples et le déploiement des compétences singulières de chacun, la pédagogie du dehors pourrait contribuer à la lutte contre le décrochage scolaire et l’orientation parfois trop rapide dans l’enseignement spécialisé.
Dans ce numéro inédit de Repères, Alterre a choisi de raconter les transitions sociaux-écologiques de ce territoire par le prisme de l’expérimentation avec certains exemples marquants de ces initiatives locales, des rencontres inspirantes, des mutations en cours qui permettent d’envisager le territoire de demain.