Veille documentaire - Nutrition

En collaboration avec Action contre la faim, la FAS Ile-de-France vient de publier les premiers résultats de son enquête sur les demandeurs d’asile en hébergement d’urgence. Les objectifs : améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes au plus près des besoins, partager les bonnes pratiques, formuler des recommandations opérationnelles et construire un Plaidoyer. Au total, malgré de grandes disparités, 20 structures HUDA sur les 26 interrogées en Ile-de-France observent des difficultés d’accès à l’alimentation pour les personnes hébergées. Il a aussi été constaté que « la sensation de faim, modérée ou sévère, persiste peu importe les conditions d’hébergement des personnes enquêtées ».

Depuis le 1er janvier 2023, la loi Egalim impose aux établissements publics de proposer une option végétarienne tous les jours. Dans cette continuité, les Crous visent un taux de prise de 30 % de repas végétariens en 2025. Un des freins essentiels à surmonter pour atteindre cet objectif est l’acceptabilité d’une telle mesure par les étudiants. Pour la première fois en France à l’échelle d’un restaurant universitaire du Crous, une équipe INRAE a expérimenté le doublement de l’offre de plats végétariens. Les résultats de cette étude menée à Dijon, publiés le 16 juillet dans la revue International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, montrent qu’une diversification de l’offre de restauration, qui inclurait plus de plats végétariens, est possible sans diminuer la satisfaction des étudiants. Ces travaux apportent également un éclairage sur les freins à lever pour installer sur le long terme cette offre diversifiée en restauration universitaire.

Ce projet, lancé dans le cadre du pacte pour l’émancipation des jeunes de Planoise, vise à créer des livrets de santé accessibles et pratiques. Co-construits avec des experts locaux, y compris des professionnels de santé et des travailleurs sociaux, ces livrets répondent aux besoins des populations difficiles à atteindre.

systèmes alimentaires et la santé et le bien-être humains dans le contexte canadien, dans le cadre de la série Ce qui détermine la santé. Le document comprend quatre sections : 1) les systèmes alimentaires et leurs principaux composants ; 2) l'importance des systèmes alimentaires dans les politiques et les pratiques en santé publique ; 3) les inégalités sociales et les systèmes alimentaires ; et 4) le rôle des professionnels pour instaurer des systèmes alimentaires plus justes.

Ce projet, lancé dans le cadre du pacte pour l’émancipation des jeunes de Planoise, vise à créer des livrets de santé accessibles et pratiques. Co-construits avec des experts locaux, y compris des professionnels de santé et des travailleurs sociaux, ces livrets répondent aux besoins des populations difficiles à atteindre. Ces livrets aident les professionnels à diffuser les messages de prévention et de promotion de la santé. Les livrets sont illustrés et simplifiés, avec des QR codes pour des informations complémentaires.

Santé publique France publie aujourd’hui les résultats de la seconde édition de l’enquête Epifane. Cette étude décrit l’alimentation des enfants pendant leur première année de vie, dont l’allaitement et les modalités de diversification alimentaire et leur évolution depuis 10 ans. Ces travaux, menés en 2021, soulignent notamment que de plus en plus d’enfants sont allaités à la maternité et que la durée de l’allaitement augmente. Par ailleurs, 9 enfants sur 10 débutent la diversification alimentaire pendant la période recommandée (entre 4 et 6 mois).

Le département le plus pauvre de France métropolitaine expérimente la carte Vital’im et rendra ses conclusions en 2027, dans l’espoir qu’elle soit généralisée dans tout le pays.

Le colloque national 2024, le Sport Santé au féminin autour des thématiques suivantes : grossesse, post-partum, ménopause, endométriose et pathologies gynécologiques est organisé par la DRAJES, le Réseau sport-santé, l'ARS, le CROS et l'URPS Sage-femme les 9 et 10 décembre 2024 au Kursaal de Besançon.

Le présent numéro s’inscrit dans la droite ligne du cycle de rencontres sur la transition alimentaire dans les QPV d’Auvergne-Rhône-Alpes, organisé en 2022 par Labo Cités, qui a mis en lumière une diversité de démarches innovantes de coopération interacteurs pour construire un système alimentaire durable incluant les quartiers. Il arrive également un an après un numéro consacré aux enjeux de transitions sociales et environnementales dans les quartiers. Dans cet esprit, nous avons fait le choix, avec le comité d’orientation, d’aborder le sujet sous l’angle des enjeux liés à la transition vue comme un processus de changement et d’évolution des modes de consommation et de production.

Cette publication élaborée par des professionnels d'agence régionale de santé et des élus locaux a pour objectif de sensibiliser les acteurs et actrices des collectivités locales et leurs partenaires en milieu rural à une approche territorialisée de la santé en matière d'alimentation. Elle fait partie d'un recueil rassemblant 6 autres fiches thématiques.

Le club de sport (CS) est un milieu de vie privilégié pour promouvoir la santé. Cependant, les interventions de promotion de la santé (PS) existantes dans les CS ciblent majoritairement un seul comportement de santé et des pratiquants sportifs masculins, et leurs évaluations renseignent peu leurs déploiements. Pour dépasser ces limites, l’intervention PROSCeSS a été co-construite à partir du modèle théorique du CS promoteur de santé et de stratégies multi-niveaux et multi-déterminants de santé. L’objectif de cette étude pilote était d’évaluer le déploiement de l’intervention PROSCeSS et d’identifier les facteurs influençant son déploiement. Une étude qualitative comprenant des enregistrements de réunions, des échanges par e-mails et par téléphone, et des entretiens avec les référents de 14 CS a été réalisée.

Les Villes-Santé demandent à l’État de définir une stratégie nationale durable qui soit favorable à l’augmentation des moyens de prévention et de promotion de la santé ; et à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Les Villes-Santé appellent à ce que la promotion des activités physiques et sportives devienne un volet majeur de la promotion de la santé. Et que ces dernières soient reconnues comme ayant des effets majeurs sur la santé physique, mentale et sociale des habitants, et comme agissant de manière vertueuse sur le long terme.