La dernière évaluation de l'IPBES dite Nexus, sur les liens entre Biodiversité, eau, alimentation et santé, dans le contexte du réchauffement climatique, a été approuvée par les 147 états membres de l'IPBES le 16 décembre dernier. à 40’32 de l'émission et pendant 20'
Veille documentaire - Santé environnement
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L’IPBES c’est, en français, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. Il s’agit d’un groupe d’experts internationaux qui collaborent pour produire des évaluations scientifiques sur les enjeux liés à la biodiversité. La plateforme a été créée il y a seulement 12 ans, en 2012, soit deux décennies après la formation du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) qui ne s’intéresse qu’aux enjeux climatiques. La nouvelle plateforme a la mission de condenser et de résumer les résultats scientifiques les plus récents sur la biodiversité et les services écosystémiques, afin de les rendre accessibles aux décideurs politiques et au grand public. Ses rapports listent des outils concrets à intégrer aux politiques publiques pour agir en faveur de la préservation du vivant.
Biodiversité, eau, alimentation, santé et changement climatique ; pour la première fois la plateforme de connaissances des Nations Unies sur les services écosystémiques (IPBES) évalue les différentes crises environnementales ensemble et non pas séparément. “Nexus” désigne les connexions et les points de contact entre différents domaines. C’est ce qu’ont voulu mettre en avant les auteurs de cette édition, en montrant les liens entre les enjeux de biodiversité, d'eau, d'alimentation, de santé et de changement climatique. Sous l’égide des Nations Unies, près de 165 experts ont réuni pendant trois ans le meilleur de la connaissance scientifique pour mettre en avant des solutions coordonnées.
Biodiversité, eau, alimentation, santé et changement climatique ; pour la première fois la plateforme de connaissances des Nations Unies sur les services écosystémiques (IPBES) évalue les différentes crises environnementales ensemble et non pas séparément. Si le constat n'est pas beau à voir, les scientifiques ont identifié un large panel de solutions à mettre en place.
De plus en plus d’actions et de dispositifs en faveur de la protection de l’environnement se développent dans le cadre scolaire. Mais cette écologisation recouvre des ambivalences.
L'alimentation génère des impacts environnementaux importants : le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes, au travers de la production, de la transformation, du transport, de la distribution et de la consommation de nourriture. Pour s'engager dans une consommation alimentaire meilleure pour soi et pour l'environnement, le rôle du consommateur est essentiel, en complément des actions mises en place par les agriculteurs, les producteurs et les distributeurs. Il est possible d'agir à titre individuel en modifiant ses habitudes alimentaires et en réduisant le gaspillage alimentaire. Ce guide donne des éléments pour comprendre quels sont les impacts environnementaux liés à l'alimentation. Il propose des solutions pour les réduire, par exemple en changeant ses habitudes de consommation : choix des produits porteurs de labels, modification des contenus des repas en introduisant plus de protéines végétales, chez soi ou au restaurant.
Depuis l’arrivée de ChatGPT, fin 2022, les IA génératives s’invitent partout. Elles servent à trouver des idées, synthétiser des textes, composer des menus, occuper les enfants… Et cela finit par avoir un impact environnemental colossal, s’inquiètent les experts Cédric Villani et Julia Meyer.
Comment passer d’un territoire automobile à un territoire à mobilité douce ? Comment tester les meilleures solutions pour la collectivité en matière de mobilité bas carbone ? L’ADEME et le CEREMA ont soutenu la production de deux serious game complémentaires, conçus pour des animations en présentiel, qui permettent d’aborder ces questions : PLAY-MOBILE et MOBILIMIX
Une étude révèle la présence de PFAS, issues de produits pharmaceutiques, dans les eaux usées de grandes stations d'épuration. Plus de 20 millions d'Américains pourraient être concernés.
La vulnérabilité énergétique des ménages concernant leur logement relève de deux enjeux distincts. Le premier est un enjeu environnemental, avec la mise en évidence des besoins de rénovation thermique des logements. Les remplir permettrait de réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre du secteur résidentiel. Le second enjeu est social : cela permet de cerner le nombre de ménages français qui disposent de revenus insuffisants pour maintenir un confort thermique standard dans leur logement. En effet, les ménages vulnérables le sont à cause des faibles qualités énergétiques de leur logement (en regard des conditions climatiques) et/ou du fait de revenus trop modestes.
Cette étude permet d’aborder la manière de penser et d’intégrer la renaturation dans les nouvelles trajectoires que nous devons construire pour nos territoires. Elle propose une palette de pistes de réflexions pour adapter, en nuances, notre stratégie écologique territoriale, à la réalité de nos territoires.
En 5 secondes, les professeures Hélène Carabin et Cécile Aenishaenslin expliquent en quoi l’approche Une seule santé peut transformer la recherche et l’enseignement universitaires.