le recours à la contraception n’empêche pas la survenue d’une grossesse non désirée et/ou non prévue. Les femmes, et les plus jeunes parmi elles, sont souvent tenues pour les seules responsables de « l’échec » de la contraception. En effet, dans les représentations communes, ce que des spécialistes en sciences sociales décrivent comme un véritable travail contraceptif et de la sexualité relève des compétences des femmes.
Cet état de fait soulève la question de la responsabilité contraceptive et sexuelle entre les partenaires sexuels ou au sein du couple, et plus précisément celle des garçons. Cette responsabilité est le produit d’un processus d’apprentissage qui commence dès le jeune âge et interroge sur la place occupée par les garçons.