Soutenue par la Communauté Urbaine Creusot Montceau, l’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, la Caisse d’allocations familiales de Saône-et-Loire, l’appel à projets du contrat “Engagements quartiers 2030” a pour but de soutenir les actions visant à améliorer les conditions de vie des habitantes et habitants de ces quartiers : aider à réduire les inégalités en matière de cohésion sociale et d’accès aux droits améliorer le cadre de vie et la transition écologique avoir un objectif de plein emploi assurer la tranquillité publique, tout en s’adaptant aux projets propres à chaque quartier prioritaire. Associations, collectivités, bailleurs sociaux, centres de formation, entreprises, conseils citoyens ou d’habitants, sont invités à déposer leur dossier, d’ici vendredi 5 décembre 2025.
Veille documentaire - Santé environnement
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Dans le cadre de la réforme de la Politique de la Ville (loi n° 2014-173 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine), une nouvelle contractualisation est engagée sur le territoire de l’Auxerrois pour la période 2024-2030.
Intitulé « Engagements Quartiers 2030 », ce nouveau contrat de ville a pour ambition de renforcer les actions en faveur des quartiers prioritaires, en valorisant les dynamiques locales et en répondant aux besoins exprimés par les habitants.
La circulaire du 31 août 2023, encadrant l’élaboration des contrats de ville 2024-2030, prévoit de prioriser les financements en faveur des porteurs de projets implantés localement. Ces projets doivent répondre aux enjeux identifiés par les habitants et favoriser un effet levier, notamment par la mobilisation de cofinancements publics et privés.
Le présent appel à projets vise à apporter un soutien financier ponctuel aux associations et structures locales pour le déploiement ou le renforcement de projets structurants en faveur des populations vivant dans les quartiers prioritaires de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois.
Les projets doivent s’inscrire dans une logique de cohérence avec les dispositifs existants (EAA, politiques publiques) et répondre aux priorités locales définies dans le Contrat de Ville 2024-2030 :
Parentalité et enjeux éducatifs
Maintien et/ou amélioration de la qualité de vie et du lien social
Accompagnement à la transition écologique
Développement économique et mobilisation pour l’emploi
Accès aux droits dans un esprit d’autodétermination
Autrefois dénombrés chaque année sur les doigts d’une main, puis par dizaines, c’est aujourd’hui par centaines que l’on compte, en France hexagonale, les cas autochtones – c’est-à-dire contractés sur le territoire – d’infections par des virus transmis par les moustiques. Plus de 800 cas ont ainsi été recensés cette année, un chiffre sans précédent !
Le document propose des axes de réforme concrets :
Renforcer la gouvernance : Créer une stratégie nationale interministérielle et articuler les plans régionaux (PRSE) avec des moyens adaptés.
Améliorer la connaissance : Développer la biosurveillance, les cohortes épidémiologiques et la transparence des données industrielles, en financant la recherche via une fiscalité accrue sur les activités polluantes.
Appliquer le principe de précaution : Rendre obligatoires les études d’impact sanitaire pour les projets législatifs et les autorisations de mise sur le marché, en intégrant les dernières avancées scientifiques.
Agir à la source : Interdire progressivement les pesticides dans les aires de captage d’eau, étendre les restrictions sur les PFAS, et résorber les « points noirs » de bruit et de pollution atmosphérique.
Impliquer les citoyens : Organiser une convention citoyenne et renforcer la formation des professionnels de santé et des décideurs publics.
Le rapport insiste sur la nécessité de mesures contraignantes, contrôlées et socialement acceptables, en s’appuyant sur des exemples réussis (ex. : loi PFAS de 2025, plan chlordécone aux Antilles).
Le rapport 2025 du Lancet Countdown révèle que les impacts du changement climatique sur la santé humaine atteignent des niveaux inédits. En 2024, les températures moyennes mondiales ont dépassé de +1,5°C les niveaux préindustriels, entraînant une exposition record aux canicules (84 % des jours de canicule attribuables au changement climatique), une mortalité liée à la chaleur en hausse de 63 % depuis les années 1990, et une expansion des zones propices aux maladies infectieuses (dengue, leishmaniose). Les populations vulnérables (nourrissons, personnes âgées) et les régions à faible indice de développement humain (IDH) sont disproportionnellement touchées. Les événements météorologiques extrêmes (sécheresses, inondations) aggravent l’insécurité alimentaire, affectant 123,7 millions de personnes supplémentaires en 2023.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 23 % de la mortalité prématurée et 26 % de la mortalité infantile dans le monde sont liés à des causes environnementales. En France, les décès dus à l'environnement sont équivalents à ceux liés au tabac. Le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan formule dans ce rapport transversal des recommandations d'ordre général qui constituent autant d'axes de réforme :
- Se doter d'une stratégie nationale en santé environnementale et mieux en articuler les déclinaisons territoriales ;
- Renforcer la stratégie de recherche en santé environnementale et allouer des moyens suffisants, garantis dans le temps, à la production d'expertise ;
- Renforcer le rôle de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCT) pour une meilleure élaboration des politiques de santé environnementale ;
- Renforcer l'aspect relatif à la santé environnementale dans les études préalables et les études d'impact ;
- Mettre en débat et rendre plus transparentes les décisions publiques.
Face à l’urgence climatique, le CESE (Conseil économique, social et environnemental) appelle à mieux associer les citoyens aux décisions qui touchent l’environnement.
Nous passons plus de 80 % de notre temps dans des espaces clos où se concentrent divers polluants, dont le radon, gaz radioactif naturellement présent dans le sol. En France, il constitue la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac, avec environ 3 000 décès par an. À l’occasion de la Journée européenne du radon, ce vendredi 7 novembre, Atmo BFC rappelle qu’il est important de connaître ce polluant et d’adopter les bons gestes pour préserver la qualité de l’air intérieur et sa santé.
De l’autre côté du miroir d’eau paisible des étangs, on rencontre en réalité de véritables « fantômes moléculaires » laissés par les pesticides utilisés pour l’agriculture. Même lorsque la substance originelle a été depuis interdite, ses produits de transformation – parfois plus toxiques – peuvent persister longtemps. Et si l’on envisageait les étangs différemment ? Les considérer comme des archives biochimiques des pollutions passées pourrait nous aider à améliorer la surveillance sanitaire et à prendre de meilleurs décisions réglementaires aujourd’hui.
Les alkyls perfluorés et polyfluorés, aussi appelés PFAS (per- and polyfluoroalkyl substances), sont des substances synthétisées par les humains qui entrent dans la composition de nombreux produits du quotidien depuis les années 1950. On retrouve ainsi des PFAS dans les mousses anti-incendie, les poêles antiadhésives, les emballages alimentaires, les cosmétiques, les textiles d’ameublement, les vêtements, les peintures, les pesticides, les médicaments et les fluides frigorifiques. Cette famille inclut plusieurs milliers de molécules extrêmement persistantes dans l’environnement. Aussi sont-elles parfois appelées polluants éternels.
Le bruit est un phénomène physique – propagation de vibrations en ondes acoustiques – qui procure une sensation désagréable, parfois influencée par des facteurs psychologiques et sociaux. Sa perception dépend de son intensité, de sa fréquence et de sa durée, évaluées par divers indicateurs normalisés traduisant une exposition moyenne, par exemple sur 24 heures (Lden) ou de nuit (Lnight)