Le dispositif Asalée permet à des malades chroniques de bénéficier gratuitement de séances d’éducation thérapeutique délivrées par un infirmier. La gestion de ce dispositif est assurée par l’association Asalée qui emploie plus de 2 000 infirmiers, sur l’ensemble du territoire national. L’assurance maladie assure le financement de cette association (104 M€ en 2024, soit 98 % des ressources).
Veille documentaire - Maladies chroniques non transmissibles
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La Recherche Interventionnelle en Santé des Populations (RISP) se définit et s’inscrit dans un changement de paradigme de la recherche, centrée sur l’intervention et non la description du problème et de ses causes. Qualifiée de « science des solutions », elle propose des approches par population, par milieu de vie ou encore par territoire. Appliquée au cancer, elle s’intéresse notamment aux facteurs cancérogènes identifiés (tabac, alcool, alimentation, conditions de travail, expositions professionnelles, etc.) et à une meilleure compréhension des déterminants de santé dans les interventions. Elle vise à avoir un impact favorable d’une part sur les déterminants sociaux, culturels et environnementaux de la santé dans une population donnée, en vue de réduire les facteurs de risque de maladies dans cette population et d’autre part sur les traitements, la maladie et ses conséquences.
Comment les personnes touchées par un diabète de type 2 gèrent-elles leur santé au fil de l'évolution de la maladie, selon leur situation sociale et les ressources dont elles disposent ? Des entretiens ont été menés entre 2020 et 2022 avec 84 personnes atteintes de cette pathologie, dans cinq régions françaises (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Ile de La Réunion), dans un contexte sanitaire instable dû à l'épidémie de Covid-19. Ces personnes, aux profils diversifiés, déclarent pour la plupart adhérer au traitement recommandé pour leur santé. Leurs logiques d'actions sont liées notamment à leur littératie en santé, et à leurs rapports différenciés à l'alimentation, à l'activité physique, ainsi qu'au traitement et au suivi de la maladie. L'importance du soutien social, de l'accès à une éducation thérapeutique et de la qualité des relations entretenues avec les professionnels de santé a également été observée. En soulignant ce qui facilite ou, au contraire, rend plus difficile une gestion de la santé conforme aux recommandations médicales, cette recherche offre des pistes aux pouvoirs publics et aux soignants pour mieux organiser leur accompagnement, en réponse aux besoins diversifiés des personnes vivant avec un diabète.
Utilisant le sport en tant qu’outil permettant d’atteindre une diversité de finalités sociales, le socio-sport est un domaine d’activités variées qui s’adresse prioritairement aux publics présentant des vulnérabilités multiples et des difficultés spécifiques.
Le socio-sport est, tout d’abord, une intention qui se traduit par l’élaboration d’objectifs principaux qui sont éducatifs et/ou sociaux, cela supposant que les objectifs sportifs deviennent secondaires. Les actions socio-sportives ciblent toutes un public spécifique qui relève de problématiques particulières ou de fragilités, relèvent de thématiques propres aux politiques publiques actuellement menées, et, pour certaines d’entre elles, s’inscrivent dans des territoires identifiés (QPV ou ZRR).
L’hypertension artérielle (HTA) est la maladie chronique la plus fréquente en France et responsable de complications cardio-neuro-vasculaires, rénales et de démence. L’objectif de cette étude était d’estimer le fardeau de l’HTA et de ses complications en France.
La participation citoyenne, qui donne une place plus importante à chacun dans l'élaboration des politiques publiques, via des conventions, des consultations sur internet, des ateliers collaboratifs, prend de l'ampleur dans de multiples domaines. Ce numéro de La Santé en action explore les différentes formes de participation en santé, qui permettent d'impliquer davantage les gens dans les décisions qui concernent leur propre bien-être physique et mental, mais aussi celui d'une communauté. Cet engagement présente de nombreux bénéfices, individuels et collectifs : il améliore la qualité des soins, favorise l'autonomie et le pouvoir d'agir des personnes, contribue à réduire les inégalités de santé, etc. Aujourd'hui, les savoirs de l'expérience sont davantage reconnus, des citoyens sont associés à la construction d'enquêtes de santé, ou de messages de prévention. Toutefois, concevoir des politiques de santé non seulement pour les populations mais avec elles exige du temps et des moyens. Et se heurte à une difficulté : comment garantir une participation effective et inclusive ?
Avec le retour des beaux jours, la prévention est plus que jamais de rigueur : attention aux cancers de la peau ! Pour se protéger des effets néfastes du soleil, quelques règles simples sont à respecter, et ce toute l’année. Le CHU de Dijon Bourgogne se mobilise pour diffuser le message au plus grand nombre tout le mois de juin.
Le document décrit une méthode organisée pour encourager la participation des usagers-partenaires dans le contexte de l'éducation thérapeutique. Il souligne l'importance de reconnaître l'expertise des personnes accompagnées, au-delà de leur rôle de patient, pour améliorer la qualité des programmes éducatifs.
L'approche suggérée vise à intégrer pleinement les usagers dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des interventions éducatives. Des outils pratiques sont proposés pour faciliter cette participation active, tels que la co-construction des séances, la valorisation des savoirs expérientiels et la création de groupes de travail mixtes.
Les États Généraux de l'Obésité, tenus le 3 mars 2025 au Ministère de la Santé à Paris, ont réuni divers acteurs pour discuter des impacts sanitaires, économiques et sociaux de l'obésité. Les discussions ont porté sur la nécessité d'une approche globale et multisectorielle, incluant la prévention, les soins, l'accompagnement social et les évolutions législatives. Les participants ont souligné l'importance de la formation des professionnels de santé, de la coordination des parcours de soins et de la lutte contre la stigmatisation des personnes obèses. Des engagements concrets ont été proposés, tels que la généralisation du modèle RéPPOP, la promotion du Nutriscore, et la réforme des publicités alimentaires ciblant les enfants. L'événement a mis en lumière la nécessité d'une mobilisation collective et interministérielle pour faire de l'obésité une priorité de santé publique.
Le rapport aborde la santé buccodentaire en France, soulignant son impact significatif sur la santé globale et la qualité de vie. Il met en évidence les inégalités d'accès aux soins dentaires, particulièrement parmi les populations défavorisées et les personnes âgées. Le document propose des recommandations pour améliorer l'accès aux soins, renforcer la prévention, et intégrer la santé buccodentaire dans les politiques de santé publique. Il insiste sur la nécessité de formations continues pour les professionnels de santé et de campagnes de sensibilisation pour le grand public.
Pour favoriser la santé des seniors, il est indispensable de décrypter les mécanismes du vieillissement pathologique à l’échelle des cellules. Dans cette perspective, de nouvelles recherches explorent les liens entre la sénescence spécifique des cellules du cœur et l’insuffisance cardiaque.
Vingt-cinq politiques et interventions concrètes dans le domaine de la santé peuvent, dans un laps de temps relativement court, contribuer individuellement et collectivement à un allègement de la charge écrasante des maladies chroniques dans la Région européenne de l’OMS.