Ce cadre stratégique pour renforcer la lutte contre la variole simienne (2024-2027) présente une feuille de route à l'intention des autorités sanitaires, des communautés et des parties prenantes afin de contrôler les épidémies de variole simienne (mpox), de faire progresser la recherche sur la mpox et l'accès aux contre-mesures, et de minimiser la transmission zoonotique. Il existe deux clades connus du virus de la variole simienne (MPXV) avec des schémas épidémiologiques distincts. Une émergence majeure du mpox liée au clade II a commencé au Nigéria en 2017, qui s'est ensuite propagée dans toutes les régions du monde depuis 2022. La transmission de la mpox se poursuit, avec l’émergence d’autres nouvelles souches et l’évolution vers la transmission sexuelle. Suite à la déclaration a deux reprises d'une urgence de santé publique de portée internationale et aux efforts déployés à l'échelle mondiale pour endiguer l'épidémie, autant en Afrique que dans le reste du monde, l'objectif principal est d'éliminer durablement la transmission interhumaine de la mpox. Ce cadre met l'accent sur l'intégration des efforts de tous les programmes de santé, notamment la surveillance épidémiologique; les services de santé sexuelle, la communication des risques et l'engagement communautaire; ainsi que les soins de santé primaires, la vaccination et les autres services cliniques. La coordination entre tous les partenaires demeure essentielle pour garantir une riposte robuste et continue aux épidémies de mpox dans chaque contexte différent.
Veille documentaire - Maladies infectieuses et vaccination
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L’OMS établit des stratégies et des plans opérationnels régionaux et nationaux qui visent à aider les pays à combattre et à éliminer la rougeole. Ceux-ci s’appuient sur des cadres de haut niveau, notamment le Programme pour la vaccination à l’horizon 2030 et le Cadre stratégique de lutte contre la rougeole et la rubéole 2021-2030. Ces orientations provisoires sur les Stratégies ciblées et sélectives dans les campagnes de vaccination contre la rougeole et la rubéole s’ajoutent à plusieurs autres documents d’orientation. Elles décrivent plus en détail les méthodes appliquées pour déterminer les groupes d’âge à inclure dans les campagnes de vaccination préventive et d’intervention en cas de flambées de rougeole et de rubéole ; et les aspects opérationnels propres aux stratégies ciblées et sélectives dans le cadre des campagnes de vaccination contre la rougeole et la rubéole. Ces orientations provisoires complètent et élargissent les lignes directrices plus générales sur les campagnes de vaccination contre la rougeole et la rubéole, intitulées Planification et mise en œuvre d’activités de vaccination supplémentaires de haute qualité avec des vaccins injectables : exemple des vaccins contre la rougeole et la rubéole : guide pratique. Ces deux documents doivent être lus en parallèle, à côté d’autres documents relatifs à la planification et à la mise en œuvre de campagnes de vaccination et de vaccination systématique.
Cette boîte à outils est un ensemble complet d'outils et de ressources pratiques conçus pour aider les praticiens, les décideurs et les partenaires de la communication sur les risques et de l'engagement communautaire (RCCE) au niveau national à planifier et à mettre en œuvre des activités de préparation et de réponse aux épidémies d'Ebola. Elle fait partie d'une série de boîtes à outils sur la préparation et la réponse à la RCCE pour diverses maladies et domaines d'intervention.
Du 1er mai au 30 novembre de chaque année, Santé publique France coordonne la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya, de la dengue et du Zika.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices pour aider les professionnels de santé prenant en charge les patients atteints de maladies à arbovirus suspectées ou confirmées, telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika et la fièvre jaune. C’est la première fois que l’OMS publie des lignes directrices mondiales couvrant ces quatre maladies.
L’IReSP vous invite à un nouveau Café de l'IReSP consacré au programme PrevHPV, un projet visant à augmenter la couverture vaccinale contre les papillomavirus humains (HPV) en France à travers des interventions co-construites avec les acteurs de terrain. Au fil de cette rencontre, les chercheurs vous présenteront les différentes phases de ce programme, ses méthodes innovantes, ses livrables concrets ainsi que ses principaux résultats.
Utilisant le sport en tant qu’outil permettant d’atteindre une diversité de finalités sociales, le socio-sport est un domaine d’activités variées qui s’adresse prioritairement aux publics présentant des vulnérabilités multiples et des difficultés spécifiques.
Le socio-sport est, tout d’abord, une intention qui se traduit par l’élaboration d’objectifs principaux qui sont éducatifs et/ou sociaux, cela supposant que les objectifs sportifs deviennent secondaires. Les actions socio-sportives ciblent toutes un public spécifique qui relève de problématiques particulières ou de fragilités, relèvent de thématiques propres aux politiques publiques actuellement menées, et, pour certaines d’entre elles, s’inscrivent dans des territoires identifiés (QPV ou ZRR).
La participation citoyenne, qui donne une place plus importante à chacun dans l'élaboration des politiques publiques, via des conventions, des consultations sur internet, des ateliers collaboratifs, prend de l'ampleur dans de multiples domaines. Ce numéro de La Santé en action explore les différentes formes de participation en santé, qui permettent d'impliquer davantage les gens dans les décisions qui concernent leur propre bien-être physique et mental, mais aussi celui d'une communauté. Cet engagement présente de nombreux bénéfices, individuels et collectifs : il améliore la qualité des soins, favorise l'autonomie et le pouvoir d'agir des personnes, contribue à réduire les inégalités de santé, etc. Aujourd'hui, les savoirs de l'expérience sont davantage reconnus, des citoyens sont associés à la construction d'enquêtes de santé, ou de messages de prévention. Toutefois, concevoir des politiques de santé non seulement pour les populations mais avec elles exige du temps et des moyens. Et se heurte à une difficulté : comment garantir une participation effective et inclusive ?
Dans une tribune au « Monde », une équipe multidisciplinaire regrette que la couverture vaccinale contre les HPV, responsables de nombreux cancers, soit insuffisante en France. Et recommande d’activer tous les leviers propices à cette vaccination et au rattrapage vaccinal.
Le document décrit une méthode organisée pour encourager la participation des usagers-partenaires dans le contexte de l'éducation thérapeutique. Il souligne l'importance de reconnaître l'expertise des personnes accompagnées, au-delà de leur rôle de patient, pour améliorer la qualité des programmes éducatifs.
L'approche suggérée vise à intégrer pleinement les usagers dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des interventions éducatives. Des outils pratiques sont proposés pour faciliter cette participation active, tels que la co-construction des séances, la valorisation des savoirs expérientiels et la création de groupes de travail mixtes.
Le rapport scientifique « Mailler les réseaux sport-santé » est une réalisation de Clément Perrier, du Laboratoire “Activités Physiques et Sportives et Processus Psychologiques : recherche sur les Vulnérabilités (APSY-V)” de l’Université de Nîmes, et de Claire Perrin, du Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-ViS) de l’Université Lyon 1. Commandé par le Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, ce rapport explore sociologiquement et politiquement l'organisation du sport-santé, en appréhendant les difficultés, les échecs mais surtout les facteurs de succès et les conditions de réussite du sport-santé en France.
La Hauté Autorité de santé a également rappelé que la priorité demeure la vaccination des adolescents de 11 ans à 14 ans. L’infection HPV est responsable chaque année de près de 6 400 nouveaux cas de cancer.