En juin 2025, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a publié une version réactualisée de leur Guide pratique de l’accueil et de l’accompagnement des personnes sortant de prison ou sous main de justice. Composé de 19 fiches pratiques, ce document apporte des réponses concrètes aux questions que peuvent se poser les personnes placées sous main de justice et les professionnel·le·s à leur contact, acteurs publics du monde judiciaire comme intervenant·e·s sociales·aux du secteur social et médico-social, qu’elles et ils soient spécialisé·e·s ou non dans l’accueil et l’accompagnement du public sous main de justice ou sortant de détention.
Veille documentaire - Addiction
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Le document présente une revue systématique de 49 interventions établies comme rentables pour lutter contre les maladies non transmissibles (MNT). Parmi celles-ci, 25 interventions, appelées quick buys, ont été identifiées pour leur capacité à montrer des effets mesurables sur la santé publique en moins de cinq ans. Ces interventions ciblent divers facteurs de risque et maladies, notamment le tabac, l'alcool, l'alimentation malsaine, l'inactivité physique, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et le cancer.
Cette étude présente une analyse de l’évolution des passages aux urgences en lien avec la consommation de cocaïne entre 2012 et 2024 et celles des données issues du dispositif Drogues Info Service concernant la cocaïne. A noter que le terme cocaïne dans ce rapport inclut la forme poudre (la plus courante, plus généralement sniffée) et les formes basées (comme le freebase et le crack, sous la forme de galette ou cailloux) qui peuvent être consommées après combustion (c’est-à-dire fumées).
Introduction – En France, la consommation de tabac est la principale cause de mortalité évitable, et elle est associée à de fortes inégalités sociales. Près de deux tiers des fumeurs déclarent avoir envie d’arrêter de fumer, mais peu d’entre eux y parviennent. L’objectif de cet article est d’étudier l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, marquée par une forte baisse du tabagisme. Méthodes – Cette étude repose sur les données du Baromètre de Santé publique France 2021, enquête téléphonique menée sur un échantillon aléatoire de la population résidant en France hexagonale âgée de 18 à 85 ans. L’analyse porte sur les 24 446 répondants dont le statut tabagique est renseigné. Les facteurs associés à l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, par rapport au fait de fumer quotidiennement en 2021, ont été estimés à partir de régressions logistiques. Résultats – En 2021, 23,9% des adultes étaient des ex-fumeurs quotidiens, et 29,8% de ces derniers avaient arrêté de fumer au cours des cinq dernières années, proportions en hausse par rapport à 2010. Chez les hommes comme chez les femmes, l’arrêt du tabac entre 2016 et 2019 était associé à un âge plus avancé, à un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat et à l’usage quotidien de cigarette électronique. La probabilité d’avoir arrêté de fumer était plus faible chez les chômeurs, les personnes ayant une situation financière perçue comme difficile, les personnes dépassant les repères de consommation d’alcool à moindre risque et, parmi les femmes, chez celles ayant vécu un épisode dépressif caractérisé dans l’année. Conclusion – Cette étude souligne la persistance des inégalités sociales face à l’arrêt du tabac et la nécessité d’adapter les politiques publiques en conséquence. Par ailleurs, parmi les facteurs associés à l’arrêt du tabac, des travaux complémentaires seraient nécessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre les consommations de tabac, d’alcool et la santé mentale. [Résumé d'éditeur]
Introduction – Malgré les nombreuses mesures anti-tabac mises en place, le tabagisme demeure un enjeu majeur de santé publique en France. La question des normes sociales joue un rôle crucial dans ce contexte. Cette étude analyse des perceptions vis-à-vis du tabagisme chez les 18-75 ans en France hexagonale en 2022, en examinant leur variation selon les caractéristiques sociodémographiques et leur évolution dans le temps. Méthodes – Les données utilisées proviennent de l’enquête téléphonique Baromètre santé – Prévention tabac 2022. L’échantillon, obtenu de manière aléatoire, comptait au total 3 229 individus âgés de 18 à 75 ans vivant en France hexagonale. Pour certaines analyses, les données des baromètres de Santé publique France 2005, 2010 et 2017 ont également été utilisées. Résultats – En 2022, 66,6% des répondants estiment que la société désapprouve le fait de fumer et 52,6% pensent qu’à l’heure actuelle on est moins bien accepté quand on est fumeur. Les perceptions varient selon le statut tabagique et les caractéristiques sociodémographiques. Parmi les fumeurs, 86,3% sont d’accord avec l’affirmation : 'les personnes qui comptent pour vous pensent que vous ne devriez pas fumer'. Les fumeurs qui ont envie d’arrêter se déclarent davantage en accord avec cette perception. Entre 2005 et 2022, les perceptions relatives à la dénormalisation du tabagisme se sont diffusées, même si sur une période plus récente, certains signes semblent indiquer un inversement de tendance : ainsi, en 2022, 27,3% de personnes sont en accord avec l’affirmation 'fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe', contre 21,7% en 2017. Conclusion – Les résultats suggèrent une réduction des normes sociales favorables au tabagisme en France hexagonale, qu’il sera nécessaire de confirmer lors de futures enquêtes. Des disparités sociales persistent. Les campagnes et les interventions de dénormalisation devraient cibler les groupes les plus affectés par le tabagisme. [Résumé d'éditeur]
L’interdiction de vente aux mineurs du protoxyde d’azote – le fameux « gaz hilarant » – ne suffit pas. Cette substance continue à être détournée pour des usages récréatifs, au prix d’atteintes neurologiques qui s’accompagnent de séquelles parfois lourdes.
La Fédération Addiction annonce le lancement de addiris.org, une nouvelle plateforme dédiée à la réduction des risques dans l’espace francophone. Ce site est l’aboutissement d’un projet international porté par le réseau Addiris, avec le soutien de la fondation Movetia, réunissant des partenaires de six pays partageant une vision commune : promouvoir des politiques de santé pragmatiques, solidaires et fondées sur les droits humains.
L’ONPE Synthèses n°23 interroge les conduites addictives des jeunes accueillis en structures collectives et analyse les questionnements des professionnels sur les réponses à y apporter dans leur accompagnement en s’appuyant sur la « Recherche Santé et SOcial en Protection de l’Enfance – RESSOPE » publiée en 2024 par l’ONPE par Séverine Euillet, maîtresse de conférences HDR, Louis Mathiot, maître de conférences et Filipina Salomon, doctorante en sciences de l’éducation et de la formation à l’université Paris Nanterre (CREF). Ces auteurs présentent aussi dans ce numéro le programme Autonomia, conçu par le Centre d’information et de consultation en alcoologie et toxicomanie (CICAT), pour les prévenir en soutenant le développement des compétences psycho-sociales des jeunes.
Malgré une interdiction stricte, acheter de l’alcool reste un jeu d’enfant pour les mineurs. Le dernier rapport d’Addictions France dresse un constat alarmant : contrôles rares, sanctions faibles, bref, la loi est largement bafouée.
À l’occasion de la campagne « Qui est le drogué ? », lancée le 26 juin 2025 lors de la journée internationale Support. Don’t Punish, la Fédération Addiction et Orès France dévoilent un outil essentiel de sensibilisation : le Livret des histoires. Véritable prolongement du jeu détourné, ce recueil donne la parole à des personnes, bien au-delà des clichés, à travers des portraits inspirés de vécus concrets.Dans une société où l’usage de drogues est encore tabou et fortement stigmatisé, le jeu « Qui est le drogué
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a présenté officiellement aujourd’hui son rapport 2025 sur l’épidémie mondiale de tabagisme à la Conférence mondiale sur la lutte antitabac (en anglais) de Dublin, avertissant combien il est important d’agir pour pérenniser et accélérer les progrès de la lutte antitabac, alors que l’ingérence croissante de l’industrie du tabac entraves les politiques et les initiatives dans ce domaine.