Après examen des projets de décret et d'arrêté relatifs à l'utilisation d'eaux non potables pour certains usages domestiques, le HCSP rend un avis et des recommandations de gestion à prévoir pour prévenir les risques sanitaires : chez les publics vulnérables (dont les personnes hospitalisées à domicile, les personnes souffrant de pathologies chroniques, les personnes âgées ...) ; dans les établissements d’accueil de publics sensibles dont les crèches, les écoles, les établissements de santé et médico-sociaux ; en cas de menace sanitaire grave, notamment d'épidémie, à la lumière notamment de l’expérience récente de la situation épidémique de Covid-19. L'avis du HCSP porte également sur les modalités de suivi et de contrôle des systèmes d’utilisation d’eaux impropres à la consommation.
Veille documentaire - Santé environnement
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Le document présente une réflexion sur l'urgence d'agir face au changement climatique, soulignant que l'augmentation rapide des températures menace les écosystèmes et la vie humaine. Il attribue cette crise à des modes de consommation non durables, hérités de l'ère industrielle. L'objectif principal est de limiter l'augmentation de la température mondiale à moins de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, nécessitant une participation collective. Le texte encourage les individus à adopter des comportements durables, en proposant dix suggestions pour chacun des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. Il insiste sur l'importance d'adapter ces actions à son propre contexte, tout en reconnaissant que les responsabilités varient selon les conditions de vie. Le document souligne également l'interconnexion entre les ODD et le changement climatique, appelant à une action collective pour relever ces défis. Enfin, il invite chacun à réfléchir à ses besoins et à considérer des alternatives plus respectueuses de l'environnement.
L'Agence française de l'alimentation, de l'environnement et de l'hygiène et de la sécurité du travail (Anses) a mis en place un groupe de travail multidisciplinaire (GT) chargé d'élaborer une approche «Une seule santé» pour le suivi et l'évaluation d'un système intégré de gestion des vecteurs (SGB) à l'échelle territoriale. Quatre directives et méthodes d'évaluation existantes ont été combinées dans une approche semi-quantitative d'évaluation qui tient compte de toutes les dimensions d'un processus intégré. Nous proposons un ensemble de 34 critères divisés en trois sections (objectifs et gestion, mise en œuvre, intégration) qui correspondent aux principales composantes fonctionnelles d'un MIV. Chaque critère se voit attribuer un score basé sur les résultats d'un questionnaire de notation rempli par les parties prenantes du système, et deux résultats graphiques sont générés à l'aide d'une combinaison spécifique de ces scores. Un aperçu de la performance du système est fourni au moyen d'une série de diagrammes à secteurs synthétisant les scores pour chacune des trois sections et les onze sous-sections correspondantes. Une carte radar combine en outre les résultats selon huit attributs choisis pour caractériser les qualités du système. Notre approche a été testée pour le moustique invasif Aedes albopictus, un vecteur principal d'arbovirus, dans deux territoires français avec une épidémiologie contrastée de la dengue. Cette approche est conçue comme générique et utilisable dans tous les territoires qui risquent d'être affectés par des arbovirus, que ce soit dans les régions tropicales ou tempérées. Au-delà d'une évaluation classique des différentes composantes d'un écran d'action de sécurité, notre approche interdisciplinaire et multisectorielle vise à mieux comprendre un tel système dans son environnement, son fonctionnement global et ses mécanismes d'adaptation au changement contextuel. Il vise également à identifier les voies d'amélioration dans le cadre d'un processus continu de qualité et à faciliter les comparaisons entre les territoires et l'enrichissement mutuel des connaissances entre les parties prenantes.
INRAE restitue une étude sur la qualité des sols réalisée par un collectif de 19 chercheurs issus de 10 organismes de recherche et d’enseignement supérieur français et canadien dans le cadre d’un colloque ouvert au public et aux parties prenantes, après plus de deux ans de travaux. L’étude, financée par l’Ademe, l’OFB et les ministères en charge de l’Environnement et de l’Agriculture, dresse un état des lieux des connaissances scientifiques disponibles sur les indicateurs qui peuvent être mobilisés en appui des politiques publiques sur la préservation de cette ressource fondamentale. L’étude clarifie les différentes dimensions qui constituent la qualité et la santé des sols, liste une cinquantaine d’indicateurs qui permettent de les évaluer, et présente la manière dont on peut les mobiliser dans tous les secteurs.
En plus d’être à l’origine d’une crise politique sans pareille, l’année 2024 a également entériné la quasi-disparition de l’agenda politique de la thématique environnementale, soumise à des cycles d’attention et de désintérêt, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
De par leur géographie, leur genre, leur position sociale, les victimes de catastrophes appartiennent très souvent à des groupes défavorisés. De quoi questionner la notion de catastrophe naturelle.
Pour faire face à l’enjeu sanitaire que représente la qualité de l’air intérieur et apporter aux pouvoirs publics des éléments utiles à la gestion de ce risque, l’Anses travaille depuis 2004 à l’élaboration de valeurs guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées exclusivement sur des critères sanitaires. Depuis le début de ce travail, une dizaine de polluants d’intérêt de l’air intérieur ont été étudiés. Présentation des travaux de l’Anses en la matière.
L'Inspection générale des affaires sociales a mené une comparaison internationale sur la manière dont les enjeux sociaux, relatifs aux populations vulnérables et aux travailleurs, sont intégrés par les pays dans leurs politiques climatiques, qu'elles soient d'adaptation aux effets du changement climatique ou d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre.
Date limite de dépôt de dossier : 12 mars 2025. Le Fonds d’expérimentation de la Jeunesse piloté par l’Institut de la Jeunesse et de l’Education populaire s’est associé avec le Commissariat général au développement durable (CGDD), Direction interministérielle relevant notamment de l’autorité du ministère en charge de la transition écologique, pour lancer un appel à projets (AAP) intitulé : « Promotion de l’action des jeunes pour la transition écologique, lors des temps périscolaires et extra scolaires. Cet appel à projet entend renforcer l’action des jeunes dans la transition écologique durant les temps périscolaires et extrascolaires, en leur offrant les moyens d’acquérir les compétences, connaissances et réflexivité nécessaires pour s’engager et en leur permettant de participer activement à la prise de décision dans cette démarche de transformation. Cet appel à projet s’inscrit dans une volonté de démocratisation et d’inclusion, visant particulièrement à toucher les jeunes qui sont les plus éloignés de ces préoccupations quelles qu’en soient leur raison.
La Fédération des SCOT a réalisé 4 petits films destinés à sensibiliser les élus à l’intérêt de l’aménagement du territoire et à leur expliquer simplement le rôle du SCoT et comment il sert à construire son projet de territoire. Ces films ont également vocation à informer les nouveaux élus qui prendront leurs fonctions après les élections de mars prochain et à les inciter à prendre des responsabilités en urbanisme et dans la planification. Les ordonnances de la loi Elan vont moderniser le SCoT et renforcer son rôle de projet stratégique de territoire. Nous avons besoins d’élus engagés dans le pilotage politique de ces outils. Ces 4 films ont vocation à inciter les nouveaux élus à s’y investir !
LSD propose d’appréhender la gentrification à partir de quatre lieux : Saint-Ouen, Marseille, les Hautes-Alpes et le Tarn. Il s’agit d’analyser un problème systémique en le saisissant à partir d’un espace singulier et de contrer une lecture fataliste du phénomène.
Pour le 27e cafinaire What Health, organisé par le CEREMA et intégré dans le dispositif du PNSE4, Mathieu Planchenault, responsable du Service Communal d’Hygiène et de Santé de la ville de La Rochelle, apporte son retour d’expérience sur la gestion du moustique tigre et les leviers d’action dont disposent les collectivités.