Ce document est la synthèse du rapport publié par Le Secours catholique, la Fédération française des diabétiques, Solidarités paysans et le réseau Civam, qui prend en compte le prix de notre alimentation, et son coût sanitaire, social et environnemental. L'objectif est de chiffrer l'ensemble des dépenses publiques qui soutiennent notre système alimentaire, et celles qui compensent ou réparent ses impacts négatifs. Il démontre que ceci résulte de choix politiques qui ne sont plus pertinents, et expose des recommandations pour garantir à toutes et à tous un accès digne à une alimentation de qualité, bonne pour la santé et l'environnement, tout en assurant une juste rémunération à celles et ceux qui la produisent.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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L’inflation a aggravé les difficultés d’une partie de la population. Le manque d’argent contraint les plus précaires à une alimentation insuffisante et néfaste à la santé, explique la chercheuse en santé publique Nicole Darmon.
Un peu plus d’un million de travailleurs vivent avec moins de 1 000 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.
En France, l'origine sociale est la caractéristique héritée qui influe le plus sur les destinées. Qu'en est-il pour les jeunes éloignés de leur famille par un placement en protection de l'enfance ? En quoi leurs trajectoires scolaires et professionnelles diffèrent-elles de celles des jeunes d'origine modeste ou de l'ensemble des jeunes du même âge ? Le rapport proposé par France stratégie se base sur les études 2013-2014 et 2015 du dispositif Elap (Étude sur l'accès à l'autonomie des jeunes placés), de données de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp, ministère de l'Éducation) et de l'Insee.
Date limite de dépôt de dossier : 3 septembre 2024. Pour son 9ème appel à projets thématique, la Fondation des Petits Frères des Pauvres, réitère, en 2024, son engagement en faveur du bien vieillir et du logement. Pour la 5ème fois consécutive, la Fondation lance un appel à projets sur le thème de l'habitat inclusif et souhaite récompenser des lauréats menant une action répondant à la problématique suivante : « Développer l’habitat partagé et inséré dans la vie locale pour personnes âgées prioritairement à faibles ressources ». Les actions lauréates se verront récompensées par une dotation comprise entre 20 000€ et 200 000€, pour des projets d’ingénierie et/ou d’investissement.
L’Insee a publié en avril 2024 les résultats de l’enquête Formation Tout au Long de la Vie (FLV). Les résultats mettent en évidence que 4% des personnes âgées de 18 à 64 ans ayant débuté leur scolarité en France peuvent être considérées en situation d’illettrisme. Cela représente 1.400.000 personnes. L’Observatoire de l’illettrisme et de l’illectronisme de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme a analysé le module « compétences » de l’enquête FLV. Il communique aujourd’hui une synthèse des chiffres clés de l’illettrisme et de l’illectronisme destinée à éclairer les décisions et les actions.
On estime qu’en France, les Gens du voyage comptent 400.000 personnes. Ils connaissent de moins bonnes conditions de vie et ont une espérance de vie de 10 ans moindre que la population générale. Pourtant très peu d’études les concernent, ce qui contribue à leur invisibilité dans les programmes de santé publique. Cet article présente les premiers résultats de l’étude épidémiologique sur les conditions de vie, l’état de santé et le recours aux soins des Gens du voyage en Nouvelle-Aquitaine.
La moitié des mineurs de l’aide sociale à l’enfance souffre de troubles psychiques . C’est cinq fois plus que la moyenne nationale. Alors que la gestion des traumatismes est indispensable pour construire leur destin d’adulte, la santé mentale est pour eux la dernière des priorités.
Les approches traditionnelles de l'orientation et de l'insertion s'avèrent souvent insuffisantes pour aider les jeunes en situation de NEET, c'est-à-dire ni en emploi, ni en études, ni en formation, à trouver leur voie. Pour expérimenter d'autres approches, le programme d'accompagnement « 100% transition » voit dans la transition écologique l'occasion, pour les jeunes comme pour les accompagnateur·trices, d'apprendre à se projeter au-delà du seul horizon professionnel. Chargé d'évaluer les impacts sociétaux de ce projet sur les participant·es, le Céreq livre ici ses résultats après trois sessions de cette expérimentation originale.
Cet article étudie les trajectoires de pauvreté dans la France des deux premières décennies du XXIe siècle, afin d’élargir l’analyse de la pauvreté au-delà de la disqualification sociale et de l’assistance. En exploitant le volet longitudinal à neuf années de l’enquête Insee « Statistique sur les ressources et les conditions de vie » (« SRCV », 2004-2019), il montre la pertinence d’une appréhension de la pauvreté sous l’angle des trajectoires, soit un prisme d’analyse jusqu’ici peu utilisé, en particulier pour le cas français. Or, cette perspective permet d’abord de relever que de l’ordre de 30 % de la population connait au moins un épisode de pauvreté monétaire au cours des neuf années de suivi. Elle conduit ensuite à identifier deux grands types de trajectoire : d’une part, une pauvreté transitoire marquée par un bref passage dans une situation en dessous du seuil de pauvreté monétaire et, d’autre part, une pauvreté chronique qui prend un caractère plus durable et profond. Ces deux formes de pauvreté recouvrent des déterminants différents, que l’article précise : la pauvreté chronique renvoie à des facteurs structurels, tandis que celle transitoire est liée à des évolutions conjoncturelles, en particulier à la situation sur le marché de l’emploi. L’approche dynamique est donc indispensable pour montrer comment la pauvreté recouvre des trajectoires et des profils très différents, pour en donner des ordres de grandeur quantifiés et pour mieux en comprendre la pluralité des expériences.
La Dares et la Drees ont lancé en 2019, un appel à projets de recherche (APR) afin d'examiner les conséquences des transformations des conditions et de l'organisation du travail, des nouveaux modes de management, des nouvelles formes d'emploi, ainsi que des emplois précaires et du chômage sur la santé mentale. Cet appel visait également à explorer les dispositifs de prévention, de rétablissement ou de réparation des atteintes à la santé mentale des actifs.
L’objectif de cet article est double. D’abord, il vient investir un champ peu exploité en sciences sociales, celui des conduites suicidaires et de la santé mentale étudiante. En second lieu, il complète les analyses psychologiques et psychiatriques, qui s’intéressent moins aux déterminants sociaux qu’aux facteurs cliniques associés à ces conduites chez les étudiant·e·s. À partir d’une étude quantitative de l’enquête sur la « Santé des étudiants (ESE) », produite par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), l’article construit un faisceau multidimensionnel de la précarité et analyse ses conséquences sur les tentatives de suicide (TS) et pensées suicidaires (PS) chez les étudiant·e·s d’université. En croisant ces dimensions avec la position des étudiant·e·s dans les rapports sociaux, l’article montre que la précarité s’inscrit différemment dans les milieux sociaux estudiantins, produisant des conséquences plurielles sur la souffrance psychique étudiante, en défaveur des plus précaires.