La Fondation Abbé Pierre (FAP) a publié ce 22 août une nouvelle étude(Lien sortant, nouvelle fenêtre) dressant un état des lieux du phénomène des logements bouilloires lors des vagues de chaleur. Ainsi, en 2023, 55% des Français ont déclaré avoir souffert de la chaleur dans leur logement pendant au moins 24 heures, un quart en souffrirait fréquemment durant l'été, tandis que le nombre de personnes vivant dans des logements trop chauds a augmenté de 26% depuis 2013 indique ce rapport, qui compile des données officielles. En cause, la mauvaise isolation des murs qui engendre trois fois plus de logements trop chauds, la présence ou non d'un espace extérieur, l'absence de protections solaires ou même de simples volets. Selon une enquête Ipsos-RTE publiée en mai 2023, 37% des répondants souffrent à la fois du chaud et du froid, dans des logements impossibles à chauffer l'hiver qui se transforment en bouilloires l'été.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
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L'inquiétude face au développement endémique de l'obésité est importante. Il est bien établi que la prévalence du surpoids et de l'obésité est plus élevée dans les milieux les moins favorisés et ce, dans tous les pays développés à économie de marché (PDEM), dont la France. La recherche française est extrêmement active à la fois dans l'étude des mécanismes économiques impliqués dans les inégalités sociales de santé et les choix nutritionnels, mais aussi dans l'étude des relations entre les caractéristiques des milieux de vie (quartiers) et l'indice de masse corporelle (recherches Record et Spotlight).
Date limite de dépôt de dossier : 3 septembre 2024. Pour son 9ème appel à projets thématique, la Fondation des Petits Frères des Pauvres, réitère, en 2024, son engagement en faveur du bien vieillir et du logement. Pour la 5ème fois consécutive, la Fondation lance un appel à projets sur le thème de l'habitat inclusif et souhaite récompenser des lauréats menant une action répondant à la problématique suivante : « Développer l’habitat partagé et inséré dans la vie locale pour personnes âgées prioritairement à faibles ressources ». Les actions lauréates se verront récompensées par une dotation comprise entre 20 000€ et 200 000€, pour des projets d’ingénierie et/ou d’investissement.
Incertitude ? Ascenseur émotionnel ? Epuisement ? Peur ? Résilience ? Et si notre état psychologique, n’était pas le fruit de notre seule responsabilité individuelle ? Notre santé mentale dépend de facteurs génétiques et de notre capacité à gérer nos émotions, c’est un fait ! Mais elle est aussi - et surtout - influencée par nos conditions de vie et les facteurs socio-économiques. Et oui la santé mentale, c'est pas que dans la tête !
Alors que le Conseil de l’Europe a épinglé la France en mars dernier sur la gestion de ses prisons et la surpopulation carcérale, les psychiatres s’inquiètent d’une santé mentale dégradée chez les personnes détenues. Le système actuel est à revoir, mais les alternatives ne sont pas si simples.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle étude sur l’activité des établissements de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et les jeunes qui y sont accueillis. Cette étude repose sur l’édition 2021 de l’enquête auprès des établissements et services de la protection de l’enfance (ES-PE). Cette enquête, quadriennale, recense des données sur l’activité de ces établissements et services, ainsi que des informations individuelles sur le personnel en fonction et sur les jeunes accueillis dans ces structures.
Les habitants des quartiers en politique de la ville ne sont pas logés à la même enseigne que les autres citadins en matière d’accessibilité à une alimentation saine et durable. Où font-ils leurs achats alimentaires ? Ont-ils accès à une alimentation saine et de qualité ? Peuvent-ils manger ce qu’ils souhaitent et en quantité suffisante ? Quelle est l’incidence de la précarité alimentaire sur les modes de vie ?
Ayant émergé à la fin des années 90, la médiation en santé est un processus relationnel qui concourt à la réduction d’inégalités sociales de santé grâce à sa fonction d’interface entre populations vulnérables et acteurs du système sanitaire et social. Ses contours ont été progressivement précisés, notamment par la Haute Autorité de santé en 2017, mais elle recouvre encore une hétérogénéité de pratiques et de modalités de mise en œuvre sur le terrain. Cette session de table ronde aborde les contours de la médiation en santé, les résultats de l’étude de la FNASAT et Sidaction sur ce sujet, sur le métier de médiateur.trice, des exemples territoriaux ainsi que des analyses croisées.
Pour mieux comprendre le dispositif français de la protection de l’enfance, l’ONPE propose une affiche avec un schéma synthétique accompagné d'une sélection des textes de lois. Vous pouvez retrouver la version augmentée (complète) des textes juridiques de référence sur cette page.
En collaboration avec Action contre la faim, la FAS Ile-de-France vient de publier les premiers résultats de son enquête sur les demandeurs d’asile en hébergement d’urgence. Les objectifs : améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes au plus près des besoins, partager les bonnes pratiques, formuler des recommandations opérationnelles et construire un Plaidoyer. Au total, malgré de grandes disparités, 20 structures HUDA sur les 26 interrogées en Ile-de-France observent des difficultés d’accès à l’alimentation pour les personnes hébergées. Il a aussi été constaté que « la sensation de faim, modérée ou sévère, persiste peu importe les conditions d’hébergement des personnes enquêtées ».
La Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt Bourgogne-Franche-Comté propose dans ce rapport 2023 un bilan chiffré de ses activités. Elle met en lumière plusieurs sujets , notamment la sécurité sanitaire des aliments, le Programme national de l'alimentation (PNA 3), le CRALIM (précarité alimentaire), le colloque Ecophyto, etc.
En collaboration avec Action contre la faim, la FAS Ile-de-France vient de publier les premiers résultats de son enquête sur les demandeurs d’asile en hébergement d’urgence. Les objectifs : améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes au plus près des besoins, partager les bonnes pratiques, formuler des recommandations opérationnelles et construire un Plaidoyer. Au total, malgré de grandes disparités, 20 structures HUDA sur les 26 interrogées en Ile-de-France observent des difficultés d’accès à l’alimentation pour les personnes hébergées. Il a aussi été constaté que « la sensation de faim, modérée ou sévère, persiste peu importe les conditions d’hébergement des personnes enquêtées ».